La Russie à la recherche de possibilités au salon de Riyad

L’événement a pour objectif de présenter les technologies de pointe développées en Russie et prêtes à être utilisées dans le secteur industriel. (Photo fournie)
L’événement a pour objectif de présenter les technologies de pointe développées en Russie et prêtes à être utilisées dans le secteur industriel. (Photo fournie)
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Publié le Lundi 29 mai 2023

La Russie à la recherche de possibilités au salon de Riyad

  • Le développement des infrastructures en cours en Arabie saoudite, y compris le mégaprojet Neom, est l’occasion pour les entreprises russes de montrer leur potentiel en participant à la réussite du Royaume
  • Un récent communiqué de presse d’Innoprom indique que l’Arabie saoudite connaît actuellement une véritable révolution industrielle, offrant de formidables possibilités aux investisseurs étrangers

RIYAD: Les relations économiques bilatérales entre l’Arabie saoudite et la Russie devraient connaître un élan nouveau au moment où le Royaume accueille la mission commerciale «Made in Russia + Innoprom» à Riyad les 29 et 30 mai.
Dans un entretien accordé à Arab News, Anton Atrashkin, directeur du programme du salon international Innoprom, déclare que plus de cent entreprises russes participeront à l’événement qui se tiendra à Riyad.
La délégation sera dirigée par le vice-ministre russe de l’Industrie et du Commerce, Alexei Gruzdev.
Innoprom est la plus grande exposition industrielle russe qui se tient depuis quatorze ans à Ekaterinbourg.
L’événement a pour objectif de présenter les technologies de pointe développées en Russie et prêtes à être utilisées dans le secteur industriel.
«Nous sommes tous très heureux de voir la réaction et l’attitude de la communauté des affaires en Arabie saoudite envers ce que nous avons à offrir. Nous faisons vraiment nos tout premiers pas dans la terre bénie du Royaume. Pour de nombreux délégués russes, ce sera leur premier voyage dans le pays. Je pense que notre mission commerciale ouvre un nouveau chapitre concernant les relations économiques bilatérales», soutient M. Atrashkin.
Russian Helicopters, Transmashholding, Rostselmash Agricultural machines, Power Machines et Kaspersky sont quelques-unes des principales entreprises participant à l’événement industriel.
M. Atrashkin affirme également que les produits agricoles russes sont de plus en plus populaires sur le marché saoudien et que l’événement vise à introduire les technologies industrielles russes dans le Royaume.
M. Gruzdev soutient que les relations russo-saoudiennes reposent sur une base solide, qui contribuera aux objectifs de développement des deux pays.

 

Notre mission commerciale à Riyad vise à renforcer les liens économiques entre la Russie et l’Arabie saoudite.

Alexei Gruzdev, vice-ministre russe de l’Industrie et du Commerce

Neom, « le point culminant des ambitions de l’humanité »

«Notre mission commerciale à Riyad vise à renforcer les liens économiques entre la Russie et l’Arabie saoudite, à découvrir de nouvelles possibilités commerciales, à échanger des idées et à établir des partenariats à long terme», déclare le vice-ministre du Commerce.
Il ajoute: «Nous sommes particulièrement reconnaissants envers la Chambre de commerce de Riyad de nous avoir accueillis et envers nos partenaires saoudiens du ministère de l’Industrie et des Ressources minérales et du ministère de l’Investissement.»
M. Atrashkin note que le développement des infrastructures en cours en Arabie saoudite, y compris le mégaprojet Neom, est l’occasion pour les entreprises russes de montrer leur potentiel en participant à la réussite du Royaume.
«Le monde entier considère ce projet (Neom) comme le point culminant des ambitions de l’humanité. De nombreuses entreprises d’Europe, des États-Unis et d’Asie souhaitent participer à ce projet no1 du XXIe siècle. Les entreprises russes disposent de nombreuses technologies compétitives dans les systèmes sans pilote, la construction, l’ingénierie et les produits logiciels», poursuit M. Atrashkin.
Il souligne que certains chefs d’entreprise en visite en Arabie saoudite dans le cadre de cet événement sont «prêts à discuter en profondeur de la localisation, étant conscients des possibilités dans trente-six villes industrielles gérées par l’Autorité saoudienne pour les villes industrielles et les zones technologiques (Modon)».
Modon a entrepris le développement et la supervision de terrains industriels et d’infrastructures intégrées en Arabie saoudite. Elle supervise trente-six villes industrielles existantes et en cours de développement à travers le Royaume, en plus d’installations industrielles privées.
Selon M. Atrashkin, certains domaines dans lesquels les entreprises saoudiennes peuvent utiliser les technologies russes comprennent l’informatique, les technologies d’ingénierie pour les industries de la construction, les systèmes sans pilote pour les projets industriels et agricoles, ainsi que la cybersécurité, pour n’en nommer que quelques-uns.
Au cours de l’entretien, M. Atrashkin a également salué les mesures réformatrices introduites par le gouvernement saoudien, qui permettent désormais aux investisseurs étrangers de mener leurs activités au sein du Royaume. Il indique en outre que les relations russo-arabes ont toujours été cordiales et profondes.

 

Je pense que notre mission commerciale ouvre un nouveau chapitre concernant les relations économiques bilatérales.

Anton Atrashkin, directeur du programme du salon international Innoprom

«Lorsque j’assiste aux négociations entre les hommes d’affaires russes et arabes, je note toujours des attitudes très chaleureuses les uns envers les autres. Le respect profond pour le partenaire est une caractéristique commune de notre culture d’entreprise. Cela fonctionne bien et permet d’éviter de nombreuses erreurs», soutient M. Atrashkin.
Il ajoute: «Je mentionnerai également le grand soutien du gouvernement saoudien pour ouvrir l’économie – non seulement aux Russes, mais à tous les partenaires de l’Arabie saoudite. L’ambition du gouvernement saoudien est de disposer des meilleures infrastructures au monde. Cela signifie des millions de possibilités pour les fabricants.»
Un récent communiqué de presse d’Innoprom indique que l’Arabie saoudite connaît actuellement une véritable révolution industrielle, offrant de formidables possibilités aux investisseurs étrangers.
«De nombreux experts considèrent le royaume d’Arabie saoudite comme l’un des partenaires les plus prometteurs. Aujourd’hui, une véritable révolution industrielle se déroule en Arabie saoudite; des dizaines de villes industrielles voient le jour avec des régimes spéciaux pour les investisseurs étrangers. Les concepteurs de technologies industrielles russes cherchent des moyens de décrocher des contrats d’une valeur de plusieurs millions de dollars (1 dollar = 0,93 euro) au Royaume», peut-on lire sur un communiqué de presse.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Dernier jour de la COP29, bras de fer Nord-Sud sur la finance climatique

Les participants passent devant le logo de la COP29 lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, le 21 novembre 2024. (AFP)
Les participants passent devant le logo de la COP29 lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, le 21 novembre 2024. (AFP)
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  • Les négociateurs de près de 200 pays, frustrés de deux semaines de tractations stériles, attendent vendredi d'ultimes propositions de compromis financier
  • Le prochain projet de texte est promis pour midi heure locale (08H00 GMT), selon la présidence de la COP29, ce qui lancera un nouveau round de pourparlers en vue d'un texte final dans la soirée de vendredi

BAKOU: La journée sera longue à Bakou: les négociateurs de près de 200 pays, frustrés de deux semaines de tractations stériles, attendent vendredi d'ultimes propositions de compromis financier entre pays riches et en développement à la conférence sur le changement climatique de l'ONU en Azerbaïdjan.

"Nous percevons des lueurs d'espoir", a résumé la négociatrice allemande Jennifer Morgan. "Mais des lueurs d'espoir ne suffisent pas, car il y a aussi des pilules empoisonnées".

Un journaliste de l'AFP a observé dans la soirée de jeudi de nombreuses allées et venues de ministres et diplomates entre les bureaux des délégations brésilienne, européenne, américaine, chinoise... et de la présidence azerbaïdjanaise du sommet. Un délégué européen confirme que les consultations de haut niveau se sont poursuivies jusque très tard dans la nuit.

Le prochain projet de texte est promis pour midi heure locale (08H00 GMT), selon la présidence de la COP29, ce qui lancera un nouveau round de pourparlers en vue d'un texte final dans la soirée de vendredi, au dernier moment.

Vendredi au petit-déjeuner, le négociateur d'un grand pays a indiqué à l'AFP que le texte était "en train d'être poli".

La question centrale, au "stade olympique" de Bakou, est de déterminer combien d'argent les pays développés, au nom de leur responsabilité historique dans le dérèglement climatique, accepteront de transférer aux pays en développement, pour les aider à affronter un climat plus destructeur et à investir dans les énergies bas carbone.

"Nous ne demandons qu'1% du PIB mondial. Est-ce trop demander pour sauver des vies?" demande Juan Carlos Monterrey Gomez, négociateur du Panama.

Depuis le début du sommet, le 11 novembre, des tempêtes ont tué des Philippines au Honduras, l'Espagne panse ses plaies après des inondations meurtrières, l'Equateur a déclaré l'urgence nationale à cause de la sécheresse et des incendies....

- "Au moins" 500 milliards -

L'arrière-plan inédit de cette 29e COP est une année 2024 qui sera vraisemblablement la plus chaude jamais mesurée. Et, neuf ans après l'accord de Paris, l'humanité va encore brûler plus de pétrole, de gaz et de charbon que l'année passée.

Un projet d'accord publié jeudi matin a mécontenté tout le monde car, à la place de chiffres figuraient des "X", et parce qu'il ne tranchait pas entre deux visions très opposées.

L'heure est venue des chiffres, mais combien? "Au moins" 500 milliards de dollars par an de la part des pays développés d'ici 2030, demande la plus grande alliance de pays en développement. A comparer aux 116 milliards de finance climatique fournie en 2022.

Les Européens, premiers contributeurs mondiaux, répètent qu'ils veulent "continuer à montrer la voie": un terme soigneusement choisi, venu directement de l'accord de Paris, en signe de bonne volonté. Mais le resserrement budgétaire limite leur marge de manœuvre.

Les Américains se sont dits "profondément inquiets" du dernier texte. Le commissaire européen Wopke Hoekstra a dénoncé un travail "inacceptable".

"Pourrais-je vous demander, s'il vous plaît, de montrer du leadership?" a-t-il lancé au président de la COP29, le ministre Moukhtar Babaïev, ancien cadre de la compagnie pétrolière azerbaïdjanaise.

Américains et Européens n'ont pas encore révélé combien ils étaient prêts à payer.

- La Chine refuse toute obligation -

"Ils tournent en rond dans leurs jeux géopolitiques", a déploré la ministre colombienne Susan Muhamad.

Les pays développés négocient en fait en parallèle davantage d'"ambition" pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais s'opposent aux pays producteurs de pétrole comme l'Arabie saoudite. Le groupe arabe a explicitement prévenu qu'il n'accepterait aucun texte ciblant "les combustibles fossiles".

Ce qui fait désordre un an après la COP28 de Dubaï, qui a appelé à lancer la transition vers la sortie des combustibles fossiles.

En public, les pays donnent de la voix. Mais en coulisses, Chinois, Occidentaux, Etats insulaires... Tous se parlent encore.

Le ministre irlandais Eamon Ryan confie à l'AFP qu'"il y a de l'espace pour un accord".

La Chine, clé pour trouver l'équilibre entre Occidentaux et Sud, a appelé "toutes les parties à se retrouver à mi-chemin".

Pékin a toutefois tracé une ligne rouge: elle ne veut aucune obligation financière. Pas question de renégocier la règle onusienne de 1992 qui stipule que la responsabilité de la finance climatique incombe aux pays développés.

Les délégués se préparent déjà à une prolongation samedi. Une tradition des COP.


Le Saudi French Business Council collabore avec CCI France UAE pour accueillir une délégation française

Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
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  • Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS
  • Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires

RIYAD: Le Conseil d'affaires franco-saoudien collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française.

Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS.

Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires.


Les secteurs industriel et minier saoudiens offrent des opportunités lucratives aux entrepreneurs

Bandar ben Ibrahim Alkhorayef s'exprimant lors du Misk Global Forum 2024. (SPA)
Bandar ben Ibrahim Alkhorayef s'exprimant lors du Misk Global Forum 2024. (SPA)
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  • Les secteurs industriel et minier de l'Arabie saoudite recèlent des opportunités prometteuses pour les jeunes et les entrepreneurs, a insisté le ministre de l'industrie du Royaume
  • S'exprimant lors du Misk Global Forum 2024 à Riyad, Bandar ben Ibrahim Alkhorayef a déclaré que ces opportunités vont au-delà de l'investissement direct et comprennent le développement d'idées innovantes

DJEDDAH: Les secteurs industriel et minier de l'Arabie saoudite recèlent des opportunités prometteuses pour les jeunes et les entrepreneurs, a insisté le ministre de l'industrie du Royaume.

S'exprimant lors du Misk Global Forum 2024 à Riyad, Bandar ben Ibrahim Alkhorayef a déclaré que ces opportunités vont au-delà de l'investissement direct et comprennent le développement d'idées innovantes pour améliorer l'efficacité de la production, la qualité de la fabrication et la conservation de l'énergie dans les installations industrielles.

Il a expliqué que les institutions travaillant dans le domaine des ressources industrielles et minérales ont mis en place une série d'outils et d'initiatives pour soutenir la croissance des entreprises et faciliter l'investissement pour les jeunes innovateurs dans les deux secteurs, selon l'Agence de presse saoudienne.

Le Royaume a été classé troisième dans le rapport Global Entrepreneurship Monitor pour 2023-2024 - une étude qui évalue les écosystèmes des pays du monde entier.

L'Arabie saoudite a montré des progrès significatifs, avec son score de l'indice du contexte national de l'entrepreneuriat passant de 5 en 2019 à 6,3 en 2022 et 2023.

L'analyse souligne que cela reflète les efforts fructueux du pays pour diversifier son économie et favoriser un climat propice aux propriétaires d'entreprises. Le rapport met également l'accent sur l'entrepreneuriat féminin, avec huit femmes créant de nouvelles entreprises pour dix hommes en 2023.

Alkhorayef a ajouté que les programmes introduits comprennent des solutions financières, notamment le programme 1K Miles, conçu pour aider les entrepreneurs à transformer leurs idées en projets, et l'Industrial Hackathon, qui permet aux jeunes innovateurs de présenter des solutions créatives aux défis auxquels sont confrontées les installations industrielles.

Le ministre a également souligné que le Royaume est devenu un centre mondial pour les entrepreneurs, leur offrant la possibilité de présenter des idées innovantes et de tester leur succès. Il a souligné que le soutien indéfectible du gouvernement aux jeunes crée de vastes opportunités pour la réussite de leurs projets.

Il a souligné que l'Arabie saoudite s'est récemment concentrée sur l'exploitation de ses atouts stratégiques pour développer son secteur industriel et stimuler sa compétitivité. Il s'agit notamment d'utiliser ses ressources naturelles et ses avancées technologiques pour être compétitif au niveau mondial dans les industries émergentes et s'imposer comme un acteur clé dans les chaînes d'approvisionnement internationales.

Au cours de l'événement de la veille, le coprésident de la Fondation Bill et Melinda Gates, Bill Gates, a souligné le rôle crucial de l'innovation pour relever les défis du développement mondial et améliorer la qualité de vie des populations vulnérables.

Gates a insisté sur l'importance d'investir dans la technologie et l'éducation comme fondement d'un avenir durable, soulignant que de tels investissements permettent aux générations futures d'avoir un impact positif sur leurs communautés.

Il a salué le leadership de l'Arabie saoudite en matière d'autonomisation des jeunes, mettant en avant des initiatives telles que le MGF 2024, qui se concentre sur le développement des compétences des jeunes et la promotion de l'innovation et de l'esprit d'entreprise. Il a qualifié le forum de modèle mondial digne d'être imité.

Gates a également appelé au renforcement de la coopération internationale afin de développer des solutions communes pour relever les défis actuels.

Le coprésident a souligné l'importance d'encourager la créativité, le travail d'équipe et la réflexion collective pour construire un avenir plus durable, en insistant sur le fait que la collaboration mondiale pouvait conduire à des avancées transformatrices qui améliorent la vie de millions de personnes.

Le MGF 2024 a annoncé le lancement de l'initiative "Misk Grand Challenges" en partenariat avec la Fondation Gates, visant à inspirer les jeunes à proposer des solutions innovantes aux problèmes mondiaux d'éducation et de citoyenneté, en encourageant la créativité et en engageant des esprits brillants à relever les défis urgents du développement.

Lors d'une table ronde organisée dans le cadre du forum, Abdallah Al-Saleem, PDG et cofondateur de Mushtari, a donné des indications précieuses sur le moment et la manière dont les entrepreneurs devraient chercher des conseils pour leurs entreprises.

"C'est toujours le bon moment pour demander de l'aide", a déclaré Al-Saleem, soulignant l'importance de l'apprentissage continu et de la consultation dans le développement d'une entreprise.

Il a préconisé une approche à deux volets pour la recherche de conseils, en faisant la distinction entre les consultants généraux en affaires et les experts spécifiques à un secteur.

"Il y a deux personnes auprès desquelles il faut chercher de l'aide: les personnes qui ont une connaissance générale du secteur et les personnes qui ont une connaissance spécifique du secteur", a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com