Visa crée un programme visant à soutenir les entrepreneuses en Arabie saoudite

Depuis 2020, Visa a investi près de 3 millions de dollars dans plus de 250 subventions et mentorats pour les entrepreneuses dans le cadre de son programme, notamment aux États-Unis, au Canada, en Inde, en Irlande, en Ukraine, au Kazakhstan, en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis, en Égypte et au Maroc. (archives)
Depuis 2020, Visa a investi près de 3 millions de dollars dans plus de 250 subventions et mentorats pour les entrepreneuses dans le cadre de son programme, notamment aux États-Unis, au Canada, en Inde, en Irlande, en Ukraine, au Kazakhstan, en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis, en Égypte et au Maroc. (archives)
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Publié le Vendredi 26 mai 2023

Visa crée un programme visant à soutenir les entrepreneuses en Arabie saoudite

  • Selon une enquête menée par la société de paiements numériques, 7 femmes propriétaires d’entreprise sur 10 ont utilisé leurs propres économies pour créer leur entreprise
  • «En mettant à leur disposition les ressources et le soutien nécessaires à leur croissance, nous pouvons permettre à ces entrepreneuses non seulement de réussir, mais aussi de prospérer»

RIYAD: Dans le but de soutenir les petites entreprises détenues par des femmes en Arabie saoudite, Visa a programmé la 2e édition de son initiative «She’s Next», en collaboration avec le ministère des Communications et des Technologies de l’information, l’Autorité générale des petites et moyennes entreprises (Monsha’at), et Arab National Bank.
Ce programme mondial de sensibilisation fait partie des efforts de Visa pour soutenir la numérisation des entreprises appartenant à des femmes. Il comprend également le lancement de son premier indice de numérisation pour les petites et moyennes entreprises (PME) détenues par des femmes, qui mesure la maturité numérique à l’aide de 5 indicateurs phares: la présence en ligne, l’acceptation des paiements numériques, la sensibilisation à la sécurité des paiements, l’engagement des clients et la fidélisation des clients, selon un communiqué de presse.
«Nous sommes fiers de présenter la 2e édition de notre célèbre programme mondial “She’s Next” en Arabie saoudite. Nous sommes reconnaissants envers nos partenaires pour le soutien qu'ils apportent à cette initiative importante pour les entreprises détenues par des femmes dans le Royaume», déclare Ali Bailoun, directeur général régional de Visa pour l’Arabie saoudite, Bahreïn et Oman.
Depuis 2020, Visa a investi près de 3 millions de dollars (1 dollar = 0,93 euro) dans plus de 250 subventions et mentorats pour les entrepreneuses dans le cadre de son programme, notamment aux États-Unis, au Canada, en Inde, en Irlande, en Ukraine, au Kazakhstan, en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis (EAU), en Égypte et au Maroc.
«Les entrepreneuses en Arabie saoudite ont besoin d’un financement et d’un soutien supplémentaires dans le paysage commercial actuel. L’indice de numérisation des PME détenues par des femmes est un thème central de l’initiative “She’s Next” de cette année, renforçant l’importance cruciale de ce changement et mettant en valeur les progrès réalisés par les entreprises locales appartenant à des femmes pour rejoindre l’économie numérique», poursuit M. Bailoun.
Selon une enquête menée par la société de paiements numériques, 7 femmes propriétaires d’entreprise sur 10 ont utilisé leurs propres économies pour créer leur entreprise.
«Si des fonds supplémentaires étaient disponibles, elles investiraient dans le recrutement du personnel, les nouvelles technologies et le renforcement des mesures de sécurité», constate-t-il.
Commentant l’inauguration du programme, le ministère des Communications et des Technologies de l’information déclare: «Nous croyons au rôle essentiel de la formation et de l’autonomisation des petites entreprises, en particulier celles détenues par des femmes. En mettant à leur disposition les ressources et le soutien nécessaires à leur croissance, nous pouvons permettre à ces entrepreneuses non seulement de réussir, mais aussi de prospérer dans notre économie. L’engagement de Visa dans cette mission est en harmonie avec le nôtre et nous sommes ravis de travailler ensemble pour garantir un avenir meilleur aux petites entreprises de la région.»
Le communiqué de presse indique que les entrepreneuses de toutes les industries et de tous les secteurs d’Arabie saoudite peuvent présenter leur candidature pour participer au programme jusqu’au 23 juin. La gagnante recevra une subvention de 50 000 dollars, un programme sur mesure et un accès aux ressources du club «She’s Next» (ateliers, bibliothèque et échanges avec une communauté d’entrepreneurs).
Mohammed Alamro, directeur général de la planification de l’entrepreneuriat auprès de Monsha’at, affirme: «Les initiatives de ce genre favorisent l’émergence de la prochaine vague d’entrepreneuses innovantes.»
Khaled al-Rached, responsable du commerce de détail chez Arab National Bank, soutient qu’en collaborant avec Visa, la banque «reconnaît le rôle essentiel que jouent les PME dans la croissance économique du Royaume».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Saudi Aramco enregistre un bénéfice net de 27,27 milliards de dollars au premier trimestre

Le chiffre d’affaires total de la société pétrolière publique pour les trois premiers mois de cette année s’élève à 107,21 milliards de dollars, avec un bénéfice d’exploitation total qui atteint 58,88 milliards de dollars au cours de cette période. (Shutterstock)
Le chiffre d’affaires total de la société pétrolière publique pour les trois premiers mois de cette année s’élève à 107,21 milliards de dollars, avec un bénéfice d’exploitation total qui atteint 58,88 milliards de dollars au cours de cette période. (Shutterstock)
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  • «Notre performance au cours du premier trimestre reflète la résilience et la force d’Aramco», affirme le PDG d’Aramco
  • Malgré un bénéfice net en baisse, Aramco a déclaré un dividende de base de 20,3 milliards de dollars pour les trois premiers mois de l’année

RIYAD: Le géant de l’énergie Saudi Aramco a déclaré un bénéfice net de 27,27 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro) de janvier à mars de cette année, soit une augmentation de 2,04% par rapport au trimestre précédent.

Selon le communiqué de la société, le chiffre d’affaires total de la société pétrolière publique pour les trois premiers mois de cette année s’élève à 107,21 milliards de dollars, avec un bénéfice d’exploitation total qui atteint 58,88 milliards de dollars au cours de cette période.

Amin Nasser, PDG de Saudi Aramco, confie: «Notre performance au cours du premier trimestre reflète la résilience et la force d’Aramco. Elle renforce notre position de principal fournisseur d’énergie pour les économies, les industries et les populations du monde entier.»

Cependant, par rapport au premier trimestre de l’année précédente, le bénéfice net de la société cotée à Tadawul avait diminué de 14,44% à la fin de mars 2024.

Malgré un bénéfice net en baisse, Aramco a déclaré un dividende de base de 20,3 milliards de dollars pour les trois premiers mois de l’année et prévoit de distribuer son quatrième dividende de 10,8 milliards de dollars au deuxième trimestre.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Suisse: UBS préoccupée par un durcissement des règles

L'an passé, l’État et la banque centrale suisse avait dû mettre 259 milliards de francs suisses (265,5 milliards d'euros) à disposition pour éviter une faillite de Credit Suisse et faciliter son rachat par UBS (Photo, AFP).
L'an passé, l’État et la banque centrale suisse avait dû mettre 259 milliards de francs suisses (265,5 milliards d'euros) à disposition pour éviter une faillite de Credit Suisse et faciliter son rachat par UBS (Photo, AFP).
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  • L'an passé, l’État et la banque centrale suisse avait dû mettre 259 milliards de francs suisses
  • Car la fusion des deux plus grandes banques du pays a fait émerger un colosse dont le poids par rapport à l'économie inquiète

ZURICH: Le gouvernement suisse se prépare à durcir les règles applicables aux banques comme l'ont demandé des élus et organisations internationales, ce qui préoccupe UBS, en particulier concernant les capitaux supplémentaires que la banque devra mettre de côté.

L'an passé, l’État et la banque centrale suisse avait dû mettre 259 milliards de francs suisses (265,5 milliards d'euros) à disposition pour éviter une faillite de Credit Suisse et faciliter son rachat par UBS.

Si le géant bancaire avait rapidement pu stabiliser la situation et se passer de ces aides, ce sauvetage a fait craindre que la Suisse ne soit plus en mesure d'affronter une nouvelle crise si UBS devait un jour se trouver en difficulté à l'avenir.

Car la fusion des deux plus grandes banques du pays a fait émerger un colosse dont le poids par rapport à l'économie inquiète. Dans les mois suivant le rachat de Credit Suisse, le Parti socialiste suisse avait exigé une réforme "de toute urgence" des règles applicables au secteur bancaire.

Crise 

En avril, le Conseil fédéral a adopté un rapport qui a procédé à une analyse complète de la crise de Credit Suisse et proposé un train de mesures pour renforcer les règles applicables aux banques jugées trop grosses pour faire faillite afin de réduire les risques pour l'économie, l’État et les contribuables.

Ces mesures encore à l'étude visent à améliorer la prévention des crises, renforcer les liquidités des banques d'importance systémique et élargir la palette d'instruments aidant les banques à se sortir d'une crise.

En mars, le Fonds monétaire international (FMI) a également recommandé à la Suisse de renforcer son cadre réglementaire, entre autres en donnant davantage de pouvoirs à l'autorité de surveillance, alors que "la complexité" d'UBS suite à cette fusion rend, selon lui, l'établissement plus difficile à superviser.

Selon les estimations d'experts qui ont circulé dans la presse, UBS risque de devoir mettre de côté 15 à 25 milliards de dollars supplémentaires, des montants jugés "plausibles" par la ministre suisse des Finances, Karin Keller-Sutter.

Lors de l'assemblée générale d'UBS, Colm Kelleher, son président, a évoqué un "mauvais remède" qui risque surtout de pénaliser la banque par rapport à ses concurrents internationaux.

Credit Suisse était une des banques les mieux capitalisées d'Europe au moment où elle a succombé mais a été confrontée à une grave crise de confiance qui a entrainé des retraits massifs de fonds. Or "la confiance ne peut pas être réglementée", a estimé M. Kelleher.


Scandale des «vols fantômes»: amende de 66 millions de dollars pour Qantas

Un pêcheur conduit son bateau sur Botany Bay alors qu'un Boeing 737-838 de Qantas Airways décolle de l'aéroport international Kingsford Smith de Sydney, le 3 novembre 2023 (Photo, AFP).
Un pêcheur conduit son bateau sur Botany Bay alors qu'un Boeing 737-838 de Qantas Airways décolle de l'aéroport international Kingsford Smith de Sydney, le 3 novembre 2023 (Photo, AFP).
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  • Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice
  • Qantas devrait verser 13 millions de dollars d'indemnisation à 86.000 voyageurs touchés par les annulations ou les reprogrammations bâclées

SYDNEY: La compagnie aérienne australienne Qantas devrait payer une amende de 66 millions de dollars et 13 millions de dollars d'indemnisation à des passagers victimes du scandale des "vols fantômes", annulés ou mal reprogrammés, a affirmé lundi l'organisme de surveillance de la concurrence australien.

Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice.

La compagnie "a admis avoir trompé les consommateurs" en annonçant des sièges sur des dizaines de milliers de vols alors qu'ils avaient été annulés, selon la Commission australienne de la concurrence et de la consommation.

Qantas devrait verser 13 millions de dollars d'indemnisation à 86.000 voyageurs touchés par les annulations ou les reprogrammations bâclées, selon cette source.

"La conduite de Qantas était inacceptable", a déclaré la présidente de cette commission, Gina Cass-Gottlieb.

"De nombreux consommateurs auront fait des projets de vacances, d'affaires et de voyage après avoir réservé un vol fantôme qui avait été annulé", a-t-elle déploré.

Qantas a admis que, dans certains cas, les clients avaient réservé des vols qui avaient été annulés "deux jours ou plus" auparavant.

La nouvelle directrice générale de Qantas, Vanessa Hudson, a reconnu que la compagnie aérienne "avait laissé tomber les clients et n'avait pas respecté ses propres règles".

"Nous savons que beaucoup de nos clients ont été affectés par notre incapacité à fournir des notifications d'annulation en temps voulu et nous en sommes sincèrement désolés", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Longtemps surnommée "l'esprit de l'Australie", la compagnie aérienne nationale Qantas, vieille de 103 ans, s'est donné pour mission de redorer son blason après avoir été confrontée à une réaction violente des consommateurs après cette affaire, la flambée des prix des billets et le licenciement de 1.700 membres du personnel au sol pendant la pandémie de Covid-19.

L'ex-PDG de la compagnie aérienne Qantas, Alan Joyce, avait annoncé en septembre sa retraite anticipée.

Le bénéfice net de Qantas a chuté de 13,2% en glissement annuel pour atteindre 869 millions de dollars australiens (526 millions d'euros) au deuxième semestre de 2023, la compagnie affirmant toutefois que la satisfaction des clients s'était améliorée sous l'impulsion de Vanessa Hudson.