«Nous voulons participer au changement en Arabie saoudite», affirme le ministre tchèque des AE à Arab News

Lors d'une interview accordée à Arab News, le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavsky, s'est félicité des progrès rapides réalisés dans le cadre de la stratégie de réforme saoudienne (Photo, AN/Abderrahmane Fahad ben Shulhub).
Lors d'une interview accordée à Arab News, le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavsky, s'est félicité des progrès rapides réalisés dans le cadre de la stratégie de réforme saoudienne (Photo, AN/Abderrahmane Fahad ben Shulhub).
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Publié le Vendredi 26 mai 2023

«Nous voulons participer au changement en Arabie saoudite», affirme le ministre tchèque des AE à Arab News

  • Jan Lipavsky conduit une délégation de 15 chefs d'entreprises tchèques dans le cadre des efforts visant à renforcer les relations économiques avec l'Arabie saoudite
  • Les changements en cours en Arabie saoudite ont été salués et la République tchèque a été invitée à contribuer à la réalisation des objectifs de la Vision 2030

RIYAD: La Tchéquie souhaite participer au développement de divers secteurs en Arabie saoudite, conformément aux objectifs de la Vision 2030, selon le chef de la diplomatie du pays.

S'adressant à Arab News, le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavsky, a salué les progrès rapides réalisés dans le cadre de la stratégie de réforme saoudienne, décrivant les changements comme «quelque chose que vous pouvez voir de vos propres yeux». Il a exprimé son désir de faciliter la collaboration entre les deux pays afin d'aider l’Arabie saoudite à atteindre ses objectifs.

Annoncée pour la première fois par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, en 2016, la Vision 2030 est un cadre stratégique visant à réduire la dépendance de l'Arabie saoudite à l'égard du pétrole, à diversifier son économie et à développer les secteurs des services publics, tels que la santé, l'éducation, les infrastructures, les loisirs et le tourisme.

«Tout le monde ressent le changement florissant en Arabie saoudite motivé par la Vision 2030. C'est donc une chose à laquelle nous voulons participer, de la manière la plus positive et la plus mutuellement bénéfique», a affirmé M. Lipavsky.

L'entretien a eu lieu mercredi, quelques heures seulement après que M. Lipavksy a rencontré son homologue saoudien, le prince Faisal ben Farhane, «une excellente réunion, une réunion productive», pour passer en revue les aspects des relations tchéco-saoudiennes et les domaines de coopération bilatérale, notamment les questions régionales et internationales d'intérêt commun.

Selon un communiqué de l'agence de presse saoudienne, les deux ministres ont également discuté des efforts déployés par l'Arabie saoudite et la République tchèque pour jeter les bases de la paix et de la sécurité internationales, ainsi que pour contribuer à la réalisation des objectifs mondiaux de développement durable.

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Lors d'une interview accordée à Arab News, le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavsky, s'est félicité des progrès rapides réalisés dans le cadre de la stratégie de réforme saoudienne (Photo, AN/Abderrahmane Fahad ben Shulhub).

L'objectif de la visite de M. Lipavsky, qui était accompagné d'une délégation 15 chefs d'entreprises tchèques, a été décrit par son ministère comme «l'approfondissement de la coopération politique et économique dans le contexte des efforts déployés par l'Arabie saoudite pour ouvrir davantage le pays à la communauté internationale ou pour développer l'économie locale vers l'innovation industrielle et la diversification des revenus de l'État».

S'exprimant sur le sujet, M. Lipavsky a indiqué: «Il y a des industries traditionnelles tchèques comme le tourisme et les stations thermales, mais nous pouvons aussi discuter de l'énergie, car l'industrie de l'énergie va se transformer au niveau mondial. Les ressources renouvelables suscitent beaucoup d'intérêt et nous sommes intéressés, par exemple, par une coopération dans l'industrie de l'hydrogène

En référence à l'Union européenne (UE), dont la Tchéquie est membre depuis 2004, il a déclaré que l'UE «recherche des sources d'énergie renouvelables, ainsi que des sources d'énergie neutre en carbone».

 «J'ai le sentiment que l'Arabie saoudite veut également participer au changement, ce qui est une décision très intelligente, et je comprends cela», a-t-il ajouté.

En 2003, le Conseil d'affaires tchéco-saoudien a été créé par la Chambre de commerce et d'industrie saoudienne et la Chambre de commerce tchèque. Le conseil a ensuite organisé des réunions semestrielles dans les deux pays.

Au cours des 22 dernières années, les deux pays ont signé plus de neuf accords et protocoles d'accord portant sur les soins de santé, la science et la technologie, le commerce et l'industrie, et la prévention de la double imposition.

Ces dernières années, plusieurs entreprises tchèques, dont le célèbre constructeur automobile tchèque Tatra Trucks, se sont implantées en Arabie saoudite. Plus de 2 500 des véhicules militaires moyens et lourds de l'Arabie saoudite sont des Tatra, produits dans le pays par la société saoudienne des industries militaires.

Les entreprises tchèques et saoudiennes sont également présentes dans le domaine de la santé, qui fait l'objet d'une coopération croissante entre les deux pays. La société médicale tchéco-saoudienne opère dans le Royaume depuis 2009, et le centre de rééducation tchèque de Riyad offre plus de 45 services de physiothérapie spécialisés à plus d'un millier de patients par jour.

Selon la base de données COMTRADE des Nations unies sur le commerce international, les exportations tchèques vers l'Arabie saoudite en 2022 s'élevaient à un peu moins de 600 millions de dollars (1 dollar = 0,93 euro), principalement des véhicules, des machines et des équipements électriques, tandis que les 11 millions de dollars d'exportations saoudiennes étaient principalement constitués d'aluminium, de plastiques et d'autres fibres artificielles.

Lors de l'inauguration d'un événement commercial à Riyad, auquel participait la chambre de commerce locale, M. Lipavsky a déclaré que son pays était prêt à offrir à l'Arabie saoudite une expertise de haute qualité dans plusieurs domaines. «La République tchèque a une longue tradition d'innovation et nous pouvons également être fiers de notre main-d'œuvre hautement qualifiée, de nos technologies de pointe et de nos produits de qualité. Nous sommes toujours à la recherche de nouvelles occasions commerciales, même sur des marchés extérieurs au marché unique européen», a-t-il déclaré lors du forum.

M. Lipavsky a indiqué à Arab News qu'il avait rencontré des dirigeants de l'industrie saoudienne ainsi que des Tchèques travaillant pour des entreprises saoudiennes. «Nous avons beaucoup à offrir en matière de commerce. Certaines entreprises sont traditionnellement présentes sur le marché saoudien, et beaucoup d'autres aimeraient en faire partie.»

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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, reçoit le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavsky (Photo, SPA).

Les relations tchéco-saoudiennes ne se limitent toutefois pas aux affaires. En 2017, le consulat honoraire de Djeddah a organisé un festival de la gastronomie tchèque au cours duquel les Saoudiens ont dégusté du goulasch de bœuf, du canard rôti et des boulettes de pommes de terre préparés par des chefs tchèques.

L'année suivante, pour marquer le 100e anniversaire de la création de la Tchécoslovaquie, Riyad a accueilli un autre festival culinaire tchèque, accompagné de musique jouée par un groupe tchèque traditionnel.

M. Lipavsky a expliqué que la Tchéquie est une destination touristique pour de nombreux Saoudiens en raison de ses stations thermales et de ses magnifiques paysages, ainsi qu'une destination pour les Saoudiens qui souhaitent étudier dans les universités renommées du pays.

En septembre 2021, le prédécesseur de Jan Lipavsky, Jakub Kulhanek, s'est rendu en Arabie saoudite, où il a rencontré le prince Faisal et Adel al-Jubeir, ministre d'État aux Affaires étrangères.

M. Kulhanek avait alors déclaré que l'Arabie saoudite et la Tchéquie étaient prêtes à établir un «partenariat stratégique dans un avenir proche» et à «intensifier les contacts au plus haut niveau politique».

 

En bref

  • La Tchéquie faisait partie de la Tchécoslovaquie jusqu'à ce qu'une «révolution de velours» pacifique chasse le parti communiste du pouvoir à la fin de 1989, retirant le pays de la sphère d'influence soviétique et marquant son retour à un régime démocratique et à une économie de marché.
  • Le 1er janvier 1993, le pays a connu une «rupture pacifique» entre ses deux composantes nationales: la République tchèque et la Slovaquie.
  • La Tchéquie et l'Arabie saoudite entretiennent des relations diplomatiques depuis 1895, date à laquelle la Tchéquie a ouvert son ambassade à Riyad.
  • Le défunt président tchèque Vaclav Havel, célèbre auteur, poète, dramaturge et ancien dissident, s'est rendu en Arabie saoudite en 2001, après quoi les deux pays ont convenu d'établir une mission diplomatique saoudienne à Prague. Même après avoir quitté le pouvoir en 2003, M. Havel a continué à promouvoir des relations solides avec l'Arabie saoudite, en étant invité et en intervenant au Forum économique de Djeddah en 2005.

Se référant à cette déclaration, M. Lipavsky a affirmé: «Nous travaillons à la réalisation de cet objectif et la prochaine étape sera un autre niveau de consultation entre les deux ministères des Affaires étrangères, qui couvrira de nombreux aspects de cette relation.»

Après avoir quitté l'Arabie saoudite, la délégation de M. Lipavsky s'est rendue en Irak, où les forces tchèques sont stationnées dans le cadre de la coalition dirigée par les États-Unis pour fournir des conseils militaires et une aide humanitaire et participer aux missions de l'OTAN.

«Nous entretenons une relation très étroite avec l'Irak. Nous voulons assurer leur sécurité. Nous avons une présence militaire en Irak, mais nous coopérons aussi dans de nombreux autres domaines», a-t-il révélé à Arab News.

Les forces tchèques sont présentes en Irak depuis plus de 30 ans, ayant d'abord servi au sein de la coalition pendant la guerre du Golfe en 1991 et, plus tard, pendant la guerre d'Irak de 2003. En 2014, la Tchéquie est devenue membre de la Coalition mondiale contre Daech, fournissant des millions de dollars en aide humanitaire, en soins médicaux et en projets de formation civile.

Les forces tchèques en Irak ont également participé à des missions de formation de la police, à des équipes chirurgicales et à des équipes de formation à la protection chimique. Après l'assassinat du commandant militaire iranien Qassem Soleimani en 2020, les forces tchèques sont restées en Irak alors que d'autres pays retiraient leurs troupes pour des raisons de sécurité.

«Maintenant qu'il y a un nouveau gouvernement en Irak, nous devons être en dialogue constant avec lui et l'écouter très attentivement. Quels sont les besoins de l'Irak? Bien sûr, il ne s'agit pas seulement de la relation entre la Tchéquie et l'Irak, mais aussi de la relation entre l'UE et l'Irak. Et en tant que membre de l'UE, nous pouvons également influencer la politique de l'UE», a noté M. Lipavsky.

La République tchèque est confrontée à ses propres problèmes sécuritaires et humanitaires depuis l'escalade du conflit russo-ukrainien en février 2022.

M. Lipavsky a précisé que la guerre «a influencé les choses, pas dans le bon sens, comme le prix de l'énergie et a causé une forte inflation».

«Il y a également des répercussions mondiales, par exemple sur la sécurité alimentaire, qui peuvent entraîner des crises en Afrique.»

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Le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavsky, avec la rédactrice en chef adjointe d’Arab News, Noor Nugali (Photo, AN/Abderrahmane Fahad ben Shulhub).

Il a déclaré que la Tchéquie était en tête de l'UE en termes d'accueil de réfugiés ukrainiens par habitant et a ajouté: «Mon pays subit des pressions en matière de sécurité en raison de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Nous comptons 10 millions d'habitants et nous avons accueilli un demi-million de réfugiés.»

«Nous avons ouvert nos cœurs et nos maisons. Nous leur avons fourni un abri. Et, vous savez, nous voulons qu'ils fassent partie de la société jusqu'à ce qu'ils soient prêts à être en sécurité en Ukraine.»

La Tchéquie, membre de l'OTAN depuis 1999, a joué un rôle important dans la création récente du registre des dommages, qui recense à ce jour les dommages, les pertes et les blessures causés par la guerre en Ukraine.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


L'émir du Qatar est le premier dirigeant arabe à se rendre en Syrie depuis la chute d'Assad

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, et Ahmed Al-Sharaa, le président intérimaire de la Syrie. (QNA)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, et Ahmed Al-Sharaa, le président intérimaire de la Syrie. (QNA)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, est arrivé à Damas, en Syrie. (QNA)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, est arrivé à Damas, en Syrie. (QNA)
Ahmed Al-Sharaa a été déclaré président intérimaire de la Syrie lors d'une conférence tenue cette semaine. (QNA)
Ahmed Al-Sharaa a été déclaré président intérimaire de la Syrie lors d'une conférence tenue cette semaine. (QNA)
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  • Le président intérimaire de la Syrie, Ahmed Al-Sharaa, accueille le cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani à l'aéroport de Damas
  • Cette visite marque une reprise significative des relations entre le Qatar et la Syrie, le Qatar étant appelé à jouer un rôle majeur dans la reconstruction

LONDRES : L'émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, est arrivé à Damas jeudi, devenant ainsi le premier dirigeant arabe à se rendre en Syrie depuis l'effondrement du régime de Bachar Assad.

Ahmed Al-Sharaa, déclaré président intérimaire de la Syrie lors d'une conférence mercredi soir, a accueilli le cheikh Tamim à son arrivée à l'aéroport international de Damas.

Le premier ministre syrien Mohammed Al-Bashir, le ministre des affaires étrangères Asaad Al-Shaibani et le ministre de la défense Murhaf Abu Qasra étaient également présents.

Le Qatar a soutenu les factions de l'opposition syrienne pendant les 13 années de guerre civile qu'a connues le pays avant que M. Assad ne quitte Damas pour Moscou au début du mois de décembre.

La visite du cheikh Tamim marque une reprise significative des relations entre le Qatar et la Syrie, le Qatar devant jouer un rôle majeur dans la reconstruction, selon l'agence de presse du Qatar.

L'analyste politique et auteur Khaled Walid Mahmoud a déclaré à la QNA que la visite de Cheikh Tamim était "hautement symbolique et historiquement significative, étant la première d'un dirigeant arabe depuis la chute de l'ancien régime".

La visite pourrait rouvrir les canaux diplomatiques et soutenir une résolution politique durable à Damas, en soulignant les liens étroits du Qatar avec les États-Unis et la Turquie, ainsi que son rôle de médiateur de confiance en Syrie et au Moyen-Orient, a-t-il ajouté.

Le Qatar jouera un rôle crucial dans la reconstruction de la Syrie, en particulier dans des secteurs clés tels que l'énergie, les transports et le logement, qui ont été dévastés par la guerre civile.

Ahmed Qassim Hussein, chercheur au Centre arabe de recherche et d'études politiques, a déclaré à la QNA que la visite de l'émir était le signe d'une évolution du rôle du Qatar dans les sphères politique, économique et sécuritaire de la Syrie.

Le soutien du Qatar aux nouveaux dirigeants syriens dirigés par le président Al-Sharaa, devenu insurgé, s'est manifesté par sa décision de rouvrir l'ambassade à Damas après sa fermeture en 2011.

Il a déclaré que "la visite reflète l'engagement du Qatar à rétablir les relations diplomatiques et à favoriser la coopération avec la Syrie", ajoutant que Doha aide les dirigeants syriens à traverser la phase de transition de la Syrie et à favoriser la stabilité à long terme.


Les Émirats arabes unis inaugurent leur premier avion de combat Rafale de fabrication française à Paris

Le ministère de la défense des Émirats arabes unis a inauguré à Paris son premier avion de combat Rafale de fabrication française. (Capture d'écran/WAM)
Le ministère de la défense des Émirats arabes unis a inauguré à Paris son premier avion de combat Rafale de fabrication française. (Capture d'écran/WAM)
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  • L'accord entre la France et les Émirats arabes unis représente un accord de défense clé entre les deux alliés
  • Les Émirats arabes unis souhaitent renforcer leurs capacités de défense en modernisant leur flotte aérienne

LONDRES : Le ministère de la défense des Émirats arabes unis a inauguré son premier avion de combat Rafale de fabrication française, marquant ainsi un renforcement significatif des capacités des forces armées émiraties.

Le ministère a déclaré jeudi que cette initiative s'inscrivait dans le cadre d'un accord signé avec l'entreprise aérospatiale française Dassault Aviation, soulignant ainsi le solide partenariat stratégique entre Paris et Abou Dhabi.

Le Rafale, de fabrication française, est considéré comme l'un des avions de combat multirôles les plus avancés au monde.

Les Émirats arabes unis entendent renforcer leurs capacités de défense en modernisant la flotte de l'armée de l'air grâce à l'acquisition d'avions de combat Rafale, afin de relever les défis régionaux et mondiaux en matière de sécurité, a rapporté l'agence de presse Emirates News Agency.

La cérémonie de lancement a eu lieu à Paris en présence de Mohamed bin Mubarak Fadhel Al-Mazrouei, ministre d'État des Émirats arabes unis chargé des affaires de défense, et de Sébastien Lecornu, ministre français de la défense.

M. Al-Mazrouei a déclaré que la "stratégie des Émirats arabes unis est axée sur l'acquisition des armes et des systèmes les plus avancés, qui s'adaptent à la nature évolutive de la guerre moderne et aux progrès technologiques, améliorant ainsi l'efficacité de combat globale de notre système de défense national".

L'accord avec Rafale comprendra un programme de formation pour qualifier les pilotes et les techniciens émiratis, garantissant ainsi le niveau de préparation du personnel national, a ajouté WAM.

Le général de brigade Mohamed Salem Ali Al-Hameli, de l'armée de l'air et de la défense aérienne des Émirats arabes unis, a déclaré que l'avion Rafale était doté de technologies avancées pour la reconnaissance et les attaques précises sur des cibles terrestres et maritimes, ce qui en fait un ajout précieux à l'armée de l'air des Émirats arabes unis.

L'accord de 16,6 milliards d'euros (17,3 milliards de dollars) entre les Émirats arabes unis et Dassault Aviation est un accord de défense clé dans les relations franco-émiraties, qui prévoit la production de 80 avions de combat avancés dotés de technologies de pointe.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Algérie : Une experte de l'ONU «profondément déçue» du traitement des défenseurs des droits

 La rapporteure spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l'homme s'est dite "profondément déçue" par le traitement réservé aux défenseurs des droits humains en Algérie, citant nommément plusieurs cas dont celui du journaliste indépendant Merzoug Touati. (AFP)
La rapporteure spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l'homme s'est dite "profondément déçue" par le traitement réservé aux défenseurs des droits humains en Algérie, citant nommément plusieurs cas dont celui du journaliste indépendant Merzoug Touati. (AFP)
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  • Mary Lawlor s'insurge, dans un communiqué, que les défenseurs des droits humains "continuent d’être arrêtés arbitrairement, harcelés par la justice, intimidés et criminalisés en raison de leurs activités pacifiques"
  • L'experte, mandatée par le Conseil des droits de l'homme et qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, a indiqué être "en contact avec le Gouvernement de l’Algérie"

GENEVE: La rapporteure spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l'homme s'est dite "profondément déçue" par le traitement réservé aux défenseurs des droits humains en Algérie, citant nommément plusieurs cas dont celui du journaliste indépendant Merzoug Touati.

Mary Lawlor s'insurge, dans un communiqué, que les défenseurs des droits humains "continuent d’être arrêtés arbitrairement, harcelés par la justice, intimidés et criminalisés en raison de leurs activités pacifiques en vertu de dispositions pénales formulées en termes vagues, telles que 'porter atteinte à la sécurité nationale'".

L'experte, mandatée par le Conseil des droits de l'homme et qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, a indiqué être "en contact avec le Gouvernement de l’Algérie".

Elle a mis en exergue le cas de Merzoug Touati "l’un des cas les plus alarmants que j’ai récemment examinés", a souligné Lawlor, qui s'est rendue en Algérie fin 2023.

Selon l'experte, M. Touati a été détenu à trois reprises depuis 2024.

"Lors de sa dernière arrestation en août 2024, sa famille aurait été victime de mauvais traitement. Il aurait ensuite subi des tortures physiques et psychologiques durant sa garde à vue pendant cinq jours. Il continue d’être harcelé par la justice, même après sa libération", écrit Mme Lawlor.

Elle juge "tout aussi préoccupante" l’arrestation de trois avocats de défense des droits humains et d’un jeune lanceur d’alerte entre février et juillet 2024 Toufik Belala, Soufiane Ouali et Omar Boussag ainsi que Yuba Manguellet.

Lawlor a également attiré l’attention sur le cas du Collectif des Familles de Disparu(e)s, une organisation créée pendant la guerre civile algérienne des années 1990 pour faire la lumière sur les disparitions forcées.

Selon l'experte, les membres de l’association, dont beaucoup sont des mères de personnes disparues, ainsi que leur avocate, "auraient été malmenés et sommés de quitter les lieux à ces occasions".

"Je tiens à répéter que j’ai rencontré presque tous ces défenseurs des droits de l’homme", a déclaré la Rapporteure spéciale.

"Aucun d’entre eux ne s’engageait de quelque manière que ce soit dans des actes de violence. Ils doivent tous être traités conformément au droit international des droits de l’homme, que l’Algérie est tenue de respecter", insiste t-elle.