La crise soudanaise va-t-elle provoquer une nouvelle vague migratoire hors d'Afrique?

Un homme porte un enfant alors que des réfugiés en provenance du Soudan traversent l'Éthiopie à Métemma, le 4 mai 2023 (Photo, AFP).
Un homme porte un enfant alors que des réfugiés en provenance du Soudan traversent l'Éthiopie à Métemma, le 4 mai 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 24 mai 2023

La crise soudanaise va-t-elle provoquer une nouvelle vague migratoire hors d'Afrique?

  • La majorité des personnes déplacées au Soudan fuient à l'intérieur du pays ou vers les pays africains voisins
  • Selon les experts, il est peu probable que le pays connaisse des déplacements de population de l'ampleur de ceux de l'Ukraine, de la Libye ou de la Syrie

JUBA, SUD-SOUDAN: Des milliers de civils dans les villes et villages du Soudan ont été forcés de fuir ces dernières semaines pour échapper à l'aggravation du conflit dans le pays, qui entame son deuxième mois, faisant craindre une nouvelle crise mondiale des réfugiés.

Les premiers affrontements entre d'anciens alliés, les forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide, un groupe paramilitaire, ont dégénéré en combats violents, provoquant le déplacement de centaines de milliers de personnes.

Les hôpitaux ont été submergés par le nombre de blessés, et l’interruption des services publics de base et les pénuries de matériel médical ont contraint le personnel médical à refuser même les personnes gravement malades.

Parallèlement, les pénuries de nourriture, de carburant, d'électricité et d'eau potable, ajoutées à l'effondrement de l'économie et à la détérioration de l'ordre public, ont contraint des communautés entières à plier bagage et à partir en quête de sécurité et d’aide humanitaire.

Des passagers fuyant le Soudan déchiré par la guerre entrent en Égypte par le port terrestre d'Argeen, le 12 mai 2023 (Photo, AFP).

Au cours des quatre premières semaines de la crise, environ 200 000 personnes ont fui le Soudan, tandis que 700 000 autres ont été déplacées à l'intérieur du pays. L'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s'attend à ce que 860 000 réfugiés et rapatriés fuient le pays d'ici au mois d'octobre, ce qui fait craindre aux responsables politiques européens un nouvel afflux de migrants, qui risquent de faire le périlleux voyage vers le nord pour atteindre leurs côtes.

L'Europe a été contrainte de faire face à la question des migrations de masse en 2015, lorsque des centaines de milliers de personnes fuyant la guerre, la pauvreté et la persécution en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie ont traversé la Méditerranée.

Plus récemment, le continent a accueilli des millions d'Ukrainiens fuyant l'invasion russe. Ce phénomène a accru la pression sur un continent déjà confronté à l’augmentation des prix de l’énergie due aux pénuries de gaz.

Cependant, peu d'experts prévoient que l'Europe verra le même nombre de migrants du fait de la crise au Soudan. La plupart s'attendent plutôt à ce que la majorité d'entre eux soient déplacés à l'intérieur du pays ou s'installent dans les pays africains voisins.

«Certains réfugiés tenteront de gagner l’Europe, mais je ne pense pas qu'il y aura une migration massive vers l'Europe pour le moment», a déclaré à Arab News Namira Negm, directrice de l'Observatoire des migrations africaines au Maroc.

«La migration va certainement augmenter, mais il ne s’agira pas d’une migration de masse. Il faut d'abord s'occuper des migrations vers les pays voisins.»

EN CHIFFRES

• 116 995 demandeurs d'asile pour la première fois en provenance du Soudan dans la zone UE+ au cours du pic de 2015.

• Plus de 860 000 réfugiés et rapatriés devant fuir le Soudan d'ici octobre, selon le HCR.

• 445 millions de dollars de fonds nécessaires pour aider les personnes déplacées jusqu'en octobre 2023, selon le HCR.

Néanmoins, de nombreux Européens craignent que tout nouvel afflux de migrants ne pèse davantage sur les ressources des pays d'accueil et ne déclenche une montée des sentiments anti-immigrés et un soutien aux mouvements populistes de droite.

En réponse aux précédentes vagues de migration, plusieurs pays européens ont adopté des politiques d'immigration draconiennes, rendant plus difficile l'obtention de l'asile et du droit de rester pour les nouveaux arrivants. Ceux qui essayent encore d'atteindre l'Europe sont confrontés à des voyages dangereux, notamment des voyages en mer dans des embarcations souvent fragiles et surchargés.

«Pour atteindre l'Europe, il faudrait emprunter des itinéraires de migration périlleux et coûteux, impliquant souvent des traversées maritimes dangereuses et le risque d'être exploité et abusé par des trafiquants d'êtres humains», a indiqué à Arab News, Franck Duvell, chercheur principal à l'Université Osnabruck, en Allemagne.

«Les chiffres pourraient augmenter un peu, mais je ne vois plus ces réseaux et ces itinéraires. Il est devenu dangereux et de plus en plus difficile de se rendre dans l'ouest de la Libye, c'est pourquoi un nombre croissant de personnes poursuivent leur voyage jusqu'en Tunisie.»

«Je ne vois pas les Soudanais se rendre jusqu'en Tunisie, c'est tout simplement trop loin, trop cher, trop dangereux... Même si les chiffres augmentent, le nombre total restera relativement faible», a-t-il ajouté.

Le nombre de migrants était déjà en hausse avant le début du conflit le mois dernier. Plus de 36 000 personnes sont arrivées du Soudan dans la région méditerranéenne de l'Europe entre janvier et mars, soit près de deux fois plus qu'au cours de la même période en 2022, selon les derniers chiffres du HCR.

Le Soudan connaît depuis des années un cycle de coups d'État et de contre-coups violents. Le dernier en date, en octobre 2021, a entraîné le renversement d'un gouvernement civil de transition par une junte militaire dirigée par les deux factions qui s'affrontent actuellement.

Depuis le début d'une transition politique précaire en 2019, après l'éviction du président autocratique de longue date Omar el-Béchir, le Soudan est en proie à une instabilité politique et économique, ce qui pousse de nombreux citoyens à chercher refuge à l'extérieur du pays.

Selon le Bureau européen d'appui en matière d'asile de l’Union européenne (EASO), les ressortissants soudanais représentaient le cinquième groupe de demandeurs de protection internationale dans l'UE en 2020, avec plus de 34 000 nouvelles demandes. Il s'agit d'une augmentation significative par rapport à l'année précédente, qui comptait environ 18 000 nouvelles demandes.

Une crise économique, caractérisée par une forte inflation, une dévaluation de la monnaie nationale et des pénuries de produits de base, avait déjà provoqué une augmentation de la pauvreté et du chômage au Soudan avant le début de ce dernier conflit le 15 avril.

Les Soudanais ne sont pas les seuls à devoir se déplacer. Avant le début des combats, le Soudan accueillait plus d'un million de réfugiés, dont 300 000 dans la capitale Khartoum, qui avaient fui le Sud-Soudan, l'Éthiopie et l'Érythrée. Nombre d'entre eux rentrent aujourd'hui chez eux ou cherchent refuge ailleurs dans la région, ou même plus loin.

Des réfugiés du Soudan qui ont traversé l'Éthiopie se reposent à Métemma, le 5 mai 2023 (Photo, AFP).

Si la crise au Soudan s'éternise, à l'instar de la guerre civile syrienne, il n'est pas exclu qu'un grand nombre de réfugiés soudanais cherchent la sécurité en Europe.

«Un conflit prolongé pourrait créer des incertitudes indésirables», a révélé à Arab News Thirsa de Vries, spécialiste du Soudan au sein de l'organisation néerlandaise pour la paix PAX.

«C'est pourquoi il est également important que la communauté internationale s'engage avec les différents acteurs susceptibles d'être impliqués, ou travaille avec les pays voisins dans le but de fermer les couloirs de contrebande d'armes», a-t-elle ajouté.

La possibilité qu'un grand nombre de réfugiés soudanais tentent d'atteindre l'Europe souligne également l'importance de la coopération entre les pays dans la gestion des flux migratoires.

Abdullahi Hassan, chercheur à l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International et spécialiste du Soudan, a souligné l'importance de garantir la sécurité et la stabilité des pays d'accueil et d'origine.

«Avec une planification et des ressources adéquates, il est possible d'offrir des itinéraires sûrs et organisés aux personnes cherchant refuge», a-t-il expliqué à Arab News.

Il a indiqué que la réponse à la crise au Soudan ne devait pas se concentrer uniquement sur les migrations, ajoutant qu’elle «doit au contraire donner la priorité à la protection des civils et à l'accès à l'aide humanitaire».

«L'UE et ses États membres devraient user de leur influence, tant dans la région qu'au Soudan, pour s'assurer qu'ils s'engagent directement auprès des parties au conflit afin de protéger les civils et les infrastructures civiles, de favoriser l'accès immédiat et sans restriction des acteurs humanitaires et de faire pression sur les autorités soudanaises pour autoriser des voies de sortie sûres pour les personnes qui tentent de fuir le conflit», a-t-il ajouté.

Alors que les combats continuent de faire rage, les factions soudanaises en guerre ont tenu des pourparlers en Arabie saoudite pour discuter d'un cessez-le-feu, mais ont clairement indiqué qu'elles ne négocieraient pas la fin du conflit.

Malgré les défis posés par la violence, les organisations humanitaires s'efforcent de fournir de l'aide aux personnes touchées par la crise au Soudan. Mais les attaques contre les travailleurs humanitaires et le pillage du matériel de secours ont rendu de plus en plus difficile l'acheminement de l'aide aux communautés dans le besoin, ce qui pourrait à son tour affecter la réponse des pays donateurs.

Une vue aérienne montre de la fumée noire et un incendie sur le marché d'Omdurman, au Soudan, le 17 mai 2023 (Capture d’écran, Reuters).

Certaines organisations «ont évacué leur personnel international, en particulier celles qui se trouvaient dans les zones les plus touchées», a affirmé Faith Kasina, porte-parole du HCR, à Arab News, soulignant les risques et les limites de la fourniture d'aide pendant les conflits armés.

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a indiqué le 5 mai qu'au moins 190 enfants ont été tués et 1 700 blessés depuis le début des combats au Soudan. Alors qu'un cessez-le-feu provisoire a permis aux pays étrangers d'évacuer leurs ressortissants du pays au cours des dernières semaines, les citoyens soudanais continuent d'endurer de lourdes épreuves.

Plusieurs médias, dont la BBC, le Washington Post et Al-Jazeera, ont interviewé des citoyens soudanais qui ont déclaré que leurs passeports étaient bloqués dans des ambassades étrangères, les laissant ainsi piégés dans leur propre pays.

Selon Hassan d’Amnesty International, les pays étrangers devraient mettre en place des procédures d'évacuation sûres et les factions belligérantes devraient «cesser d'attaquer les travailleurs humanitaires».

Il a toutefois ajouté que les cas d'attaques contre les travailleurs et de pillage de matériel d'aide «ne devraient pas être une excuse pour retirer le financement».

«La réponse à la crise au Soudan est complètement différente de celle que l'Ukraine a reçue, par exemple, lorsque le conflit a commencé dans ce pays», a indiqué Hassan.

«Les pays européens devraient néanmoins fournir des voies d'accès sûres et régulières à l'Europe pour les personnes demandant une protection internationale... Il incombe à l'UE et aux États membres de veiller à la disponibilité de ces voies d'accès.»

Cependant, le public en Europe semble être majoritairement hostile aux réfugiés. L'Italie et le Royaume-Uni ont été récemment critiqués pour leurs politiques d'immigration strictes, qui, selon les organisations humanitaires, pourraient faire tomber davantage de réfugiés dans les filets des gangs de passeurs.

À la mi-avril, l'Italie a adopté une loi visant à freiner l'immigration clandestine, prévoyant des peines plus sévères pour les personnes reconnues coupables de traite d'êtres humains et supprimant les permis de séjour pour les migrants confrontés à des risques humanitaires.

Cette décision a été critiquée par les organisations de recherche et de sauvetage, qui ont prévenu qu'elle entraînerait une augmentation du nombre de morts en mer Méditerranée, notamment pour les migrants qui cherchent des itinéraires illégaux vers l'Europe.

Le gouvernement britannique a été accusé de discrimination raciale dans sa politique d'accueil des réfugiés. Les experts en immigration soulignent que, bien que des centaines de milliers de visas aient été accordés aux réfugiés ukrainiens, il n'existe aucun plan, ni aucun itinéraire sûr, pour aider ceux qui fuient la violence au Soudan.

En définitive, la meilleure façon d'éviter les crises migratoires est de contribuer à ce que tous les pays d'Afrique soient en mesure d'offrir à leurs citoyens une qualité de vie décente.

«La cause première est le manque de développement ; les gens perdent espoir dans leur pays et finissent par émigrer vers d'autres pays», a précisé Negm, directrice de l'Observatoire africain des migrations, à propos de l'importance de la stabilité en Afrique.

«S'ils ont une bonne vie dans leur pays d'origine, ils ne penseront pas à partir.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com