Les Palestiniens indignés par la réunion du Cabinet israélien dans des tunnels creusés sous Al-Aqsa

Cette photo, prise le 24 janvier 2020, montre une vue (de face) de la Porte dorée, également connue sous le nom de Porte de la miséricorde, qui fait partie de la muraille de la Vieille Ville de Jérusalem, ainsi que le Dôme du rocher, dans le complexe de la mosquée al-Aqsa, à l’arrière. (AFP)
Cette photo, prise le 24 janvier 2020, montre une vue (de face) de la Porte dorée, également connue sous le nom de Porte de la miséricorde, qui fait partie de la muraille de la Vieille Ville de Jérusalem, ainsi que le Dôme du rocher, dans le complexe de la mosquée al-Aqsa, à l’arrière. (AFP)
Short Url
Publié le Mardi 23 mai 2023

Les Palestiniens indignés par la réunion du Cabinet israélien dans des tunnels creusés sous Al-Aqsa

  • Le porte-parole du gouvernement palestinien a déclaré à Arab News que la réunion du Cabinet sous la mosquée Al-Aqsa «ne donne pas à Israël la légitimité de contrôler et de posséder la mosquée ou Jérusalem-Est»
  • Les Palestiniens craignent que le creusement de tunnels n’expose Al-Aqsa à un risque d’effondrement en cas de léger tremblement de terre

RAMALLAH: Les Palestiniens sont indignés par la décision du gouvernement israélien de tenir la réunion hebdomadaire du Cabinet, le 21 mai, à l’intérieur des tunnels qu’il a creusés sous la mosquée Al-Aqsa.

Mardi, le Premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh, a appelé l’Unesco à prendre note des fouilles israéliennes à Jérusalem-Est.

Depuis des décennies, Israël effectue des fouilles sous Al-Aqsa dans le cadre d’une vague recherche du «temple de Salomon», motivée par des considérations historiques, afin de justifier l’occupation par l’archéologie.

Cependant, après des années de fouilles, les Israéliens, qui prétendent pouvoir retracer leurs origines jusqu’à la terre de Palestine, n’ont rien trouvé qui puisse relier leur histoire à la région d’Al-Aqsa.

Les Palestiniens craignent que le creusement de tunnels n’expose Al-Aqsa à un risque d’effondrement en cas de léger tremblement de terre.

Ibrahim Melhem, porte-parole du gouvernement palestinien, a déclaré à Arab News que la réunion du Cabinet sous la mosquée Al-Aqsa «ne donne pas à Israël la légitimité de contrôler et de posséder la mosquée ou Jérusalem-Est».

M. Melhem a mentionné que le gouvernement palestinien avait demandé à l’Unesco d’envoyer des experts et des délégués pour examiner les dangers qui menacent la mosquée.

«Les extrémistes israéliens ne cachent pas leur intention de démolir la mosquée la plus sacrée pour ériger le temple de Salomon sur ses ruines», a souligné M. Melhem.

En ciblant Al-Aqsa, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, qui est confronté à de nombreuses manifestations de l’opposition, répond au chantage de ses alliés extrémistes, notamment le ministre de la Sécurité intérieure, Itamar Ben-Gvir, a affirmé M. Melhem.

Les Palestiniens préviennent que le fait de cibler la mosquée Al-Aqsa transformera le conflit israélo-palestinien de politique en religieux, entraînant la région dans une spirale de violence.

La seconde intifada, ou soulèvement palestinien, a commencé après que le chef de l’opposition israélienne de l’époque, Ariel Sharon, a pris d’assaut le complexe de la mosquée Al-Aqsa avec plus de 1 000 policiers et soldats lourdement armés, le 28 septembre 2000.

La prise d’assaut d’Al-Aqsa est devenue une tactique pour les dirigeants extrémistes afin de gagner du terrain lors des dernières élections parlementaires israéliennes en novembre.

Des dizaines d’Israéliens d’extrême droite se rendent quotidiennement dans le complexe d’Al-Aqsa pour manifester leur défiance et provoquer les Palestiniens.

En juillet 2017, le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco a rendu une décision affirmant qu’Israël n’a aucune souveraineté sur la ville de Jérusalem, qu’il a occupée en 1967. Il a condamné les fouilles menées par le Département israélien des antiquités dans la ville.

Ikrima Sabri, prédicateur à la mosquée Al-Aqsa, a indiqué qu’Israël menait des fouilles approfondies dans toute la zone, y compris dans les environs d’Al-Aqsa.

Selon M. Sabri, l’objectif principal de ces fouilles «est de rechercher des antiquités appartenant aux juifs. Cependant, ils n’ont pas encore trouvé d’antiquités ou de pierres liées à l’histoire juive ancienne, malgré les fouilles approfondies qui ont lieu depuis l’occupation de la ville en 1967.»

«Les fouilles menées par les autorités israéliennes ont provoqué de nombreuses fissures dans les propriétés palestiniennes situées au-dessus du tunnel, qui a été ouvert en 1996 le long du mur occidental de la mosquée Al-Aqsa, depuis l’école Omariya sur la route des Moudjahidines jusqu’à la zone du mur Al-Buraq», a-t-il ajouté. 

Les Palestiniens estiment que les fouilles permettent par ailleurs de consolider le contrôle israélien sur les terres et de poursuivre le projet sioniste de judaïsation de la région.

Une douzaine de tunnels ont été creusés sous Al-Aqsa, certains atteignant 450 mètres de long. Les fouilles ont entraîné la destruction systématique de nombreuses antiquités en surface et sous terre, datant de toutes les époques, des Omeyyades aux Ottomans.

La mosquée Al-Aqsa est la troisième mosquée la plus sacrée pour les musulmans du monde entier, après la Grande Mosquée de La Mecque et la Mosquée du prophète à Médine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’autorité saoudienne Nazaha révèle les détails de cas de corruption récents

Un porte-parole de l’Autorité saoudienne de surveillance et de lutte contre la corruption, mieux connue sous le nom de «Nazaha», a fait part dimanche des détails de plusieurs procédures pénales sur lesquelles elle a récemment enquêté. (Photo fournie)
Un porte-parole de l’Autorité saoudienne de surveillance et de lutte contre la corruption, mieux connue sous le nom de «Nazaha», a fait part dimanche des détails de plusieurs procédures pénales sur lesquelles elle a récemment enquêté. (Photo fournie)
Short Url
  • Présentant vingt des cas de corruption les plus importants, le porte-parole a déclaré que des procédures judiciaires avaient été engagées contre tous les auteurs
  • Nazaha entend poursuivre toute personne qui, dans le Royaume, serait impliquée dans le détournement de fonds publics ou reconnue coupable d’abus d’autorité

RIYAD: Un porte-parole de l’Autorité saoudienne de surveillance et de lutte contre la corruption, mieux connue sous le nom de «Nazaha», a fait part dimanche des détails de plusieurs procédures pénales sur lesquelles elle a récemment enquêté.

Présentant vingt des cas de corruption les plus importants, il a déclaré que des procédures judiciaires ont été engagées contre tous les auteurs.

Dans l’une de ces affaires, deux employés de la Banque centrale ont été arrêtés pour avoir reçu des sommes d’argent d’un résident en échange du dépôt de plus de 7,3 millions de riyals saoudiens, ou SAR (1 SAR = 0,25 euro), sans vérifier la source, sur des comptes bancaires qui appartenaient à des entités commerciales sur une période de deux ans. Le résident en question a également été arrêté.

Dans une autre affaire, un agent de sécurité qui travaillait au département général de la circulation a été arrêté pour avoir reçu 387 000 SAR du propriétaire d’un bureau de services publics, également arrêté, en échange de la modification illégale des données essentielles d’un groupe de véhicules.

Par ailleurs, un troisième cas de corruption fait la lumière sur l’employé d’un hôpital universitaire. Il avait été arrêté pour avoir empoché 100 000 SAR de la part de citoyens en échange d’une promesse de les nommer à des postes à l’université.

Nazaha entend continuer de travailler pour identifier et poursuivre toute personne qui, dans le Royaume, serait impliquée dans le détournement de fonds publics, reconnue coupable d’abus d’autorité à des fins personnelles ou accusée de nuire de toute autre manière à l’intérêt public.

L’autorité saoudienne a souligné que les coupables seraient tenus pour responsables et poursuivis. Elle a ajouté qu’il n’y aurait pas de délai de prescription pour de tels crimes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Gaza: Israël «encourage» les habitants de l'est de Rafah à rejoindre des «zones humanitaires»

Des Palestiniens déplacés, qui ont fui leur maison en raison des frappes israéliennes, s'abritent dans un camp de tentes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, Reuters).
Des Palestiniens déplacés, qui ont fui leur maison en raison des frappes israéliennes, s'abritent dans un camp de tentes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, Reuters).
Des Palestiniens transportent un homme blessé extrait des décombres d'une maison détruite lors d'une frappe israélienne dans le centre de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Des Palestiniens transportent un homme blessé extrait des décombres d'une maison détruite lors d'une frappe israélienne dans le centre de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Des Palestiniens transportent un homme blessé extrait des décombres d'une maison détruite lors d'une frappe israélienne dans le centre de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Des Palestiniens transportent un homme blessé extrait des décombres d'une maison détruite lors d'une frappe israélienne dans le centre de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Les personnes en deuil réagissent près des corps des Palestiniens tués lors d'une frappe israélienne, au milieu du conflit en cours entre Israël et les Palestiniens, à l'hôpital Abu Yousef al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Les personnes en deuil réagissent près des corps des Palestiniens tués lors d'une frappe israélienne, au milieu du conflit en cours entre Israël et les Palestiniens, à l'hôpital Abu Yousef al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Les personnes en deuil réagissent près des corps des Palestiniens tués lors d'une frappe israélienne, au milieu du conflit en cours entre Israël et les Palestiniens, à l'hôpital Abu Yousef al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Les personnes en deuil réagissent près des corps des Palestiniens tués lors d'une frappe israélienne, au milieu du conflit en cours entre Israël et les Palestiniens, à l'hôpital Abu Yousef al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Short Url
  • Selon l'ONU, environ 1,2 million d'habitants, en majorité poussés là par les combats, s'entassent dans Rafah
  • Des habitants préparent leurs affaires, sous une pluie abondante qui inonde les tentes

RAFAH: L'armée israélienne, qui prépare une offensive d'ampleur contre Rafah, a entamé lundi une "opération d'ampleur limitée" visant à faire évacuer "temporairement" des dizaines de milliers de familles palestiniennes installées dans l'est de cette ville de la bande de Gaza, les appelant à rejoindre des "zones humanitaires".

Selon des habitants, des tracts largués sur les quartiers est de Rafah dans la matinée avertissent que "l'armée israélienne s'apprête à agir avec force contre les organisations terroristes" et que quiconque reste "dans la zone met en danger sa vie et celles de sa famille".

"Pour votre sécurité, l'armée israélienne vous demande d'évacuer immédiatement vers la zone humanitaire élargie d'al-Mawasi", à une dizaine de kilomètres de Rafah, est-il indiqué.

"Le processus d'évacuation a commencé sur le terrain, de façon limitée. Les habitants évacuent dans la terreur et la panique", a déclaré à l'AFP Ossama al-Kahlout, un responsable du Croissant-Rouge palestinien dans l'est de Rafah, précisant que les zones désignées à évacuer abritaient environ 250.000 personnes, dont de nombreuses personnes déjà déplacées depuis d'autres zones de la bande de Gaza.

L'armée israélienne a confirmé avoir "commencé une opération d'ampleur limitée pour évacuer temporairement les personnes résidant dans l'est de Rafah". "C'est une opération d'ampleur limitée", a insisté un porte-parole militaire, estimant à "environ 100.000" le nombre de personnes concernées.

Les habitants seront aussi informés par SMS, appels téléphoniques et messages en arabe relayés par les médias, selon ce porte-parole qui a précisé qu'ont été installés dans la "zone humanitaire élargie" entre autres "des hôpitaux de campagne, des tentes et un volume croissant de nourriture, d'eau, de médicaments et autres".

Cette opération "fait partie de nos plans de démantèlement du Hamas" dont "nous avons eu un rappel violent de la présence et de la capacité opérationnelle à Rafah hier", a-t-il souligné. Dimanche, selon l'armée, trois soldats israéliens ont été tués et douze blessés par des roquettes tirées depuis l'est de Rafah autour du point de passage de Kerem Shalom, entre Israël et la bande de Gaza.

Les tirs ont été revendiqués par les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas.

Où aller ?

Un couple de Rafah a indiqué à l'AFP avoir appris la nouvelle de l'évacuation à son réveil, après une nuit d'angoisse rythmée par une dizaine de frappes israéliennes. Des habitants préparent leurs affaires, sous une pluie abondante qui inonde les tentes.

"Tous ceux résidant dans les zones désignées évacuent leurs maisons", a indiqué à l'AFP un habitant souhaitant garder l'anonymat", dont la soeur vit dans un quartier concerné.

"Ma famille et moi, 13 personnes, ne savons pas où aller", a déclaré à l'AFP Abdul Rahman Abu Jazar, 36 ans, habitant d'un quartier à évacuer: les "zones humanitaires" indiquées par l'armée israéliennes sont déjà "surpeuplées", sans "place pour planter des tentes ou écoles où nous abriter".

"Il n'y aucun hôpital dans cette zone", poursuit-il, "la femme de mon oncle suit un traitement rénal" dans un hôpital de Rafah, situé dans une zone à évacuer, "comment va-t-on faire avec elle? Attendre qu'elle meure et regarder sans pouvoir rien faire?"


Les Houthis revendiquent la victoire contre la marine américaine en mer Rouge

Le destroyer lance-missiles Arleigh Burke USS Carney (DDG 64) abat plusieurs véhicules aériens sans pilote et missiles houthis en mer Rouge. (AFP)
Le destroyer lance-missiles Arleigh Burke USS Carney (DDG 64) abat plusieurs véhicules aériens sans pilote et missiles houthis en mer Rouge. (AFP)
Short Url
  • Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Sarea, a rapporté, vendredi, que les frappes contre les navires ayant des liens avec Israël seraient étendues à la Méditerranée
  • Les attaques seraient intensifiées pour inclure toute entreprise interagissant avec Israël si le pays en venait à mener l’attaque prévue contre la ville palestinienne de Rafah

AL-MOUKALLA: Les Houthis ont réitéré leurs menaces de prendre pour cible des navires à destination d’Israël ou ayant des liens avec le pays – y compris ceux qui sont en Méditerranée – au moment où ils revendiquent la victoire contre la marine américaine en mer Rouge.

L’agence de presse Saba, sous contrôle houthi, a rapporté que la quatrième phase de la campagne propalestinienne de la milice ciblerait tous les navires se dirigeant vers Israël qui se trouvent à portée de leurs drones et missiles, notant que les marines américaine et britannique, entre autres marines occidentales, «sont impuissantes» face à leurs attaques.

«La quatrième phase met en lumière la puissance des forces armées yéménites dans la lutte contre les armes navales les plus puissantes du monde, les flottes américaine, britannique et européenne, ainsi que la marine sioniste (israélienne)», déclare l’agence Saba.

Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Sarea, a rapporté, vendredi, que les frappes contre les navires ayant des liens avec Israël seraient étendues à la Méditerranée. Les attaques seraient intensifiées pour inclure toute entreprise interagissant avec Israël si le pays en venait à mener l’attaque prévue contre la ville palestinienne de Rafah.

Depuis novembre, les Houthis ont lancé des centaines de missiles balistiques et de drones sur des navires commerciaux et militaires en mer Rouge, dans le détroit de Bab al-Mandab et dans le golfe d’Aden. Ils affirment que les attaques visent uniquement les navires ayant des liens avec Israël dans le but de mettre fin au blocus imposé à la bande de Gaza.

Ils ont également tiré sur des navires commerciaux et militaires américains et britanniques dans les eaux internationales au large du Yémen après que les deux pays ont lancé des frappes contre les zones contrôlées par les Houthis.

Samedi, le ministre houthi de l’Information, Dhaif Allah al-Chami, a affirmé que les États-Unis avaient été contraints de retirer leurs porte-avions et autres navires de guerre de la mer Rouge après avoir échoué à contrecarrer les attaques. Il a ajouté que de nouvelles offensives seraient lancées contre les navires israéliens en Méditerranée dans les jours à venir.

«Ils ont lamentablement échoué. Les missiles et drones yéménites ont battu la marine américaine. Ses militaires, croiseurs, destroyers et porte-avions ont par ailleurs commencé à se retirer de nos mers», soutient Al-Chami dans un entretien accordé à la chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen.

Les spécialistes du Yémen ont contesté les affirmations des Houthis selon lesquelles ils disposeraient d’armes militaires capables d’atteindre les navires israéliens en Méditerranée.

Dimanche, le général Mohammed al-Kumaim, un analyste militaire yéménite, a informé Arab News que les Houthis ne seraient en mesure de mener de telles attaques que s’ils disposaient d’armes avancées. Il a déclaré que les Houthis élargissaient leur campagne contre les navires pour éviter un ressentiment croissant du public dans les zones sous leur contrôle, après que la milice n’a ni payé pour les services de réparation ni versé leur dû aux employés du secteur public.

Le général Al-Kumaim ajoute que les Houthis pourraient revendiquer la responsabilité d’une attaque contre un navire en Méditerranée, menée par un groupe soutenu par l’Iran dans la région.

«Des points de vue théorique et technologique, les Houthis n’ont aucune capacité technique ou militaire pour atteindre leurs objectifs (en Méditerranée)», conclut le général Al-Kumaim.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com