Beaucoup de nos concitoyens vivant dans la précarité sociale ne trouvent que les cafés pour se dérober à leurs soucis et dissiper leurs craintes face à l’avenir. Mais une chose est vraie : ces espaces s’érigent en un forum d’échange et de communication.
Ce n’est ni Ramadan, ni l’été. Et pourtant, les cafés sont bondés et pleins à craquer, ces dernières semaines. Les hommes s’agglutinent souvent dans ces espaces clos pour se ressourcer, chasser les mauvaises idées et surtout pour «tuer le temps». Mais c’est la plupart du temps en fin de journée ou les week-ends que ces lieux de détente et de farniente font le plein.
La fréquentation des cafés et des salons de thé a explosé, sous nos cieux, notamment après la Révolution, ce qui a favorisé un sentiment péjoratif sur le comportement de certains Tunisiens, perçus comme des individus qui rechignent parfois à l’effort et à l’investissement personnel. C’est la résultante du chômage et de la précarité d’emploi le plus souvent, surtout pour ceux déscolarisés ou ceux n’ayant pas accédé à la formation professionnelle. Voire ceux hors des circuits d’apprentissage. En attendant, faute d’espaces de vie en ville, les cafés sont devenus des endroits de refuge et rarement manqués. Même en plein temps de travail.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.