La pièce nous apprend à gérer l'ambition et le mal et la culpabilité qui découlent du fait de la laisser nous emmener trop loin. Il plonge également dans les profondeurs de l'humanité pour en tirer des leçons à la fois morales et pratiques : la politique a la capacité de ruiner une personne juste comme Macbeth, et il est impossible d'échapper à la responsabilité de ses actes. En attendant, il faut se méfier de ceux en qui on a confiance et qu'on aime, et toujours donner la priorité à la pensée indépendante sur ce que disent les autres.
Bien sûr, certains critiques ont également souligné les connotations patriarcales de la pièce, qui correspondent aux valeurs de l'époque et se manifestent dans le personnage de Lady Macbeth, qui reflète «la nature des femmes».
En fait, dès que les trois sorcières déclarent que "juste est faute et faute est juste" dans le premier acte, faisant allusion aux événements qui se dérouleraient sur le reste de la pièce, il devient clair que nous sommes face à une pièce de théâtre. Débordant de contradictions et de doubles sens, tout comme la lecture de Macbeth est un exercice d'oscillation constante de l'humanité entre attraction et répulsion, décision et hésitation, et toujours, doute et certitude...
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