La première édition du Festival du théâtre africain à Rabat, organisée jusqu’au 30 avril, a été l'occasion de débattre, entre professionnels africains, des perspectives de développement du théâtre tirant profit notamment de la diversité culturelle du Continent.
Comment mettre en commun nos diversités culturelles afin de développer un théâtre africain structuré et indépendant ? Telle est la principale question débattue le 27 avril lors des rencontres professionnelles organisées par le Festival du théâtre africain à Rabat. Cette première édition organisée jusqu’au 30 avril a réuni des professionnels de différents pays africains. Ils ont tous souligné l’importance de sortir du joug de l’Occident.
Selon le metteur en scène et acteur ivoirien, Fargass Assandé, «pour sortir de ce qui a été imposé par la colonisation, on doit réfléchir sur les formes de théâtre adaptées au continent africain tout en mettant en commun nos cultures, religions et diversités ». Pour les comédiens, metteurs en scène et acteurs culturels en conclave à Rabat, des nouveaux rapports Afrique-Afrique doivent être établis afin de trouver des solutions aux problèmes de financement, d’infrastructures culturelles et de langue. «Les expériences de l’ancienne génération ont échoué parce qu’elles dépendaient du financement occidental.
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