Innover en digitalisant: Asharq Al-Awsat lance une offre numérique

Asharq Al-Awsat a entrepris une transformation numérique (Photo fournie).
Asharq Al-Awsat a entrepris une transformation numérique (Photo fournie).
Asharq Al-Awsat est le principal journal international panarabe et l'un des principaux médias du groupe SRMG (Photo fournie).
Asharq Al-Awsat est le principal journal international panarabe et l'un des principaux médias du groupe SRMG (Photo fournie).
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Publié le Mardi 09 mai 2023

Innover en digitalisant: Asharq Al-Awsat lance une offre numérique

  • Avec ses plateformes remaniées, sa technologie intégrée et son nouveau look, Asharq Al-Awsat cherche à être plus accessible et à attirer davantage de lecteurs parmi les nouvelles générations
  • Depuis sa création, le journal est dirigé par des journalistes et des rédacteurs en chef renommés qui s'engagent à fournir des informations sans crainte et à présenter une vision du monde équilibrée et informée

LONDRES: Asharq Al-Awsat, le principal journal international panarabe et l'un des principaux médias du groupe SRMG, a entrepris une transformation numérique, améliorant à la fois son offre papier et son offre numérique. Avec ses plateformes remaniées, sa technologie intégrée et son nouveau look, Asharq Al-Awsat cherche à être plus accessible et à attirer davantage de lecteurs parmi les nouvelles générations.

Cette transformation s'appuie sur une expérience de quarante-cinq ans de journalisme de qualité, tout au long de laquelle Asharq Al-Awsat a été la source d'information de référence pour les décideurs, les acteurs influents et les centres de politique et de recherche qui s'intéressent à la région.

Les nouvelles améliorations numériques d'Asharq Al-Awsat comprennent un site web optimisé, une application mobile interactive, une chaîne de podcasts, des bulletins d'information quotidiens, des chaînes de réseaux sociaux rafraîchies et des mises à jour sur tous les points de contact avec le public. Grâce à ces améliorations, le contenu d'Asharq Al-Awsat est désormais entièrement accessible sur tous les canaux, y compris les programmes télévisés sur Asharq Business avec Bloomberg et d'autres plateformes du groupe SRMG.

Asharq Al-Awsat a renforcé sa stratégie éditoriale, améliorant son contenu dans les domaines de la politique, de la culture, de l'économie, de la santé, de la science et de la technologie.

Asharq Al-Awsat a été fondé en 1978 à titre de journal panarabe spécialisé (Photo fournie).

Asharq Al-Awsat a été fondé en 1978 à titre de journal panarabe spécialisé, s'adressant aux Arabes du monde entier. Depuis ses débuts dans la Street Fleet à Londres, Asharq Al-Awsat est devenu connu pour ses iconiques pages de couverture vertes qui représentent un aspect majeur de son histoire. Les reportages du journal ont suivi les événements les plus importants de ces dernières décennies, notamment le conflit israélo-arabe, le sommet de Camp David et les traités qui l'ont suivi, la révolution iranienne, la guerre civile libanaise, la guerre Irak-Iran, la première guerre du Golfe, l'invasion de l'Irak en 2003 et le tumultueux printemps arabe. 

Au fil des ans et grâce à sa réputation de journal crédible et fiable, Asharq Al-Awsat a interviewé plusieurs dirigeants mondiaux à des moments cruciaux de l'histoire, notamment l'ancien dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev avant la chute de l'Union soviétique et l'ancien président américain George W. Bush après la guerre en Irak.

Depuis sa création, le journal est dirigé par des journalistes et des rédacteurs en chef renommés qui s'engagent à fournir des informations sans crainte et à présenter une vision du monde équilibrée et informée. 

En tant que plus grand groupe médiatique intégré de la région MENA, SRMG crée de nouvelles expériences multiplateformes intégrées pour le public. Pour la première fois, le contenu d'Asharq Al-Awsat sera également accessible sur les plateformes d'Asharq News. La collaboration entre les enseignes est considérée comme un aspect important de la stratégie de transformation plus large du groupe SRMG. Elle permettra d'étendre la syndication de contenu de qualité, garantissant ainsi l'accès du public mondial à l'actualité à tout moment et en tout lieu.

Jomana R. Al-Rashid, PDG de SRMG, a commenté ce nouveau lancement: «Depuis sa création, Asharq Al-Awsat est largement reconnu comme le principal journal du monde arabe. Aucun autre journal arabe n'a été en mesure d'égaler la qualité et la profondeur de ses reportages. Il n'est donc pas surprenant que le journal ait conservé un lectorat fort et fidèle. Cette refonte est un nouvel exemple de la capacité d'Asharq Al-Awsat à innover. Nous renforçons le contenu éditorial et améliorons sa diffusion en exploitant les données et les nouvelles plateformes. Nous attirons et formons de jeunes journalistes pour produire des reportages de qualité qui font la réputation d'Asharq Al-Awsat. Enfin, nous améliorons l'accessibilité du site pour que les nouvelles générations de lecteurs aient accès à un contenu original de qualité.»

Ghassan Charbel, rédacteur en chef d'Asharq Al-Awsat, a souligné l'importance de suivre le rythme de l'évolution du paysage médiatique en donnant au journal une nouvelle apparence, tout en maintenant sa réputation de journalisme exclusif et de haute qualité. «Notre transformation numérique nous permet d'attirer une nouvelle génération de lecteurs qui souhaitent accéder à notre contenu de différentes manières et par le biais de différentes plateformes», a déclaré M. Charbel.

«En capitalisant sur notre vaste expérience, nous investirons dans la production d'un contenu encore plus distinctif, innovant et de haute qualité, en suivant l'évolution des modes de consommation de l'information. L'adoption d'une approche numérique prioritaire nous permettra d'élargir notre lectorat», a-t-il ajouté.

Asharq Al-Awsat a toujours innové en utilisant les technologies les plus modernes. Il a adopté les meilleures techniques d'impression de l'époque. Dans les années 1980, Asharq Al-Awsat a été l'un des premiers journaux arabes à utiliser les transmissions par satellite pour envoyer son contenu aux imprimeries du monde entier. Il est ensuite devenu le premier journal arabe à créer un site web, offrant un meilleur accès à ses lecteurs. Comme en témoigne la dernière refonte de la marque, le journal continue d'être à l'avant-garde du changement dans le secteur des médias, en privilégiant la satisfaction des besoins croissants de ses lecteurs et en attirant de nouveaux publics.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban : le Hezbollah accuse Israël de « centaines de violations » de la trêve

Le chef adjoint du Hezbollah libanais, Cheikh Naim Qassem, prend la parole lors d'un rassemblement de soutien aux Palestiniens de Gaza, dans le cadre du conflit entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas, à Beyrouth, au Liban. (File/Reuters)
Le chef adjoint du Hezbollah libanais, Cheikh Naim Qassem, prend la parole lors d'un rassemblement de soutien aux Palestiniens de Gaza, dans le cadre du conflit entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas, à Beyrouth, au Liban. (File/Reuters)
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  • Son discours est intervenu alors que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, se trouve au Liban, à l'approche de la date butoir du 26 janvier pour l'application complète de l'accord de cessez-le-feu.
  • « J'appelle l'État libanais à faire preuve de fermeté face à ces violations qui ont dépassé les centaines, cela ne peut pas continuer », a-t-il dit dans un discours diffusé par la télévision du Hezbollah, al-Manar.

BEYROUTH : Le chef du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, a accusé  samedi Israël de « centaines de violations » de l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur fin novembre et averti de nouveau que sa formation pourrait « perdre patience ».

Son discours est intervenu alors que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, se trouve au Liban, à l'approche de la date butoir du 26 janvier pour l'application complète de l'accord de cessez-le-feu.

« J'appelle l'État libanais à faire preuve de fermeté face à ces violations qui ont dépassé les centaines, cela ne peut pas continuer », a-t-il dit dans un discours diffusé par la télévision du Hezbollah, al-Manar.

« Nous avons fait preuve de patience à l'égard de ces violations pour donner une chance à l'État libanais, qui est responsable de cet accord, ainsi qu'aux parrains internationaux, mais il ne faut pas tester notre patience », a-t-il ajouté.

L'accord de cessez-le-feu stipule que l'armée libanaise doit se déployer aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays, d'où l'armée israélienne doit se retirer dans un délai de 60 jours, soit jusqu'au 26 janvier.

Sorti affaibli de la guerre, le Hezbollah doit, lui, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne.

Vendredi, M. Guterres, qui s'est rendu auprès des Casques bleus dans le sud, a affirmé que l'« occupation » de cette région par Israël et ses opérations militaires devaient « cesser ».

Il a révélé que les soldats de maintien de la paix avaient découvert « plus de 100 caches d'armes appartenant au Hezbollah ou à d'autres groupes armés depuis le 27 novembre », jour de l'entrée en vigueur de la trêve.

Le chef du Hezbollah, qui avait des réserves sur la nomination de M. Salam, un juriste international respecté, a averti que « personne ne peut nous exclure de la participation politique effective dans le pays ».


Gaza : le cessez-le-feu est prévu pour entrer en vigueur dimanche à 06 h 30 GMT

Un garçon court avec un drapeau palestinien sur un monticule de décombres dans un camp pour personnes déplacées par le conflit à Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 17 janvier 2025, suite à l'annonce d'une trêve dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hamas. (Photo Eyad BABA / AFP)
Un garçon court avec un drapeau palestinien sur un monticule de décombres dans un camp pour personnes déplacées par le conflit à Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 17 janvier 2025, suite à l'annonce d'une trêve dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hamas. (Photo Eyad BABA / AFP)
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  • « Conformément à l'accord conclu entre les parties concernées et les médiateurs, le cessez-le-feu dans la bande de Gaza commencera à 8 h 30, dimanche 19 janvier, heure locale à Gaza », a écrit sur X Majed al-Ansari, le porte-parole qatari .
  • « Nous conseillons aux habitants de faire preuve de la plus grande prudence et de respecter les instructions des sources officielles », a-t-il ajouté.

DOHA : Le cessez-le-feu entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël dans la bande de Gaza entrera en vigueur dimanche à 04 h 30 GMT, a indiqué samedi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, pays médiateur.

« Conformément à l'accord conclu entre les parties concernées et les médiateurs, le cessez-le-feu dans la bande de Gaza commencera à 8 h 30, dimanche 19 janvier, heure locale à Gaza », a écrit sur X Majed al-Ansari, porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères.

« Nous conseillons aux habitants de faire preuve de la plus grande prudence et de respecter les instructions des sources officielles », a-t-il ajouté.

L'accord de cessez-le-feu, annoncé mercredi par le Qatar et les États-Unis, autre pays médiateur, prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

En échange, Israël va relâcher 737 prisonniers palestiniens, selon le ministère israélien de la Justice, qui a précisé que leur libération n'interviendrait pas avant 16 heures dimanche (14 heures GMT).


Macron à Beyrouth: soutien ferme aux Libanais et leurs nouveaux dirigeants, pour une ère nouvelle

Le président français Emmanuel Macron serre la main de son homologue libanais Joseph Aoun au palais présidentiel de Baabda le 17 janvier 2025. Le 17 janvier, M. Macron a annoncé que Paris accueillerait dans les prochaines semaines une conférence internationale « pour la reconstruction du Liban » après une guerre entre le groupe militant Hezbollah et Israël. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron serre la main de son homologue libanais Joseph Aoun au palais présidentiel de Baabda le 17 janvier 2025. Le 17 janvier, M. Macron a annoncé que Paris accueillerait dans les prochaines semaines une conférence internationale « pour la reconstruction du Liban » après une guerre entre le groupe militant Hezbollah et Israël. (AFP)
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  • Pour affronter ces défis et amorcer l’écriture de la nouvelle page qui s’ouvre pour le pays, le président français estime qu’il faut s’adosser à trois piliers : restaurer la souveraineté, mettre le Liban sur la voie de la prospérité
  • C’est ce credo que Macron a déroulé lors de ses entretiens avec Aoun et qu’il a réitéré durant ses rencontres avec Salam et le chef du parlement libanais Nabih Berry

PARIS: En se rendant à Beyrouth, quelques jours après l’élection du nouveau président libanais Joseph Aoun et la désignation du nouveau premier ministre Nawaf Salam, le président français Emmanuel Macron a voulu confirmer que la France se tient fermement aux côtés du Liban et des Libanais, dans cette nouvelle ère qui s’ouvre.

C’est une ère porteuse de grands espoirs, pour un pays qui semblait voué au chaos, à cause de l’ineptie de sa classe politique et de ses luttes internes. C’est ce qu’il a voulu constater par lui-même en allant au contact des nouveaux dirigeants et du peuple libanais.

Mais c’est également une ère de défis complexes et difficiles, tant le Liban est fragilisé au niveau de ses institutions, de son économie et de son tissu social par des pratiques mercantiles et communautaires, les ingérences externes, puis récemment une guerre avec Israël qui a laissé une partie de son territoire en lambeaux.

Pour affronter ces défis et amorcer l’écriture de la nouvelle page qui s’ouvre pour le pays, le président français estime qu’il faut s’adosser à trois piliers : restaurer la souveraineté, mettre le Liban sur la voie de la prospérité et consolider son unité.

C’est ce credo que Macron a déroulé lors de ses entretiens avec Aoun et qu’il a réitéré durant ses rencontres avec Salam et le chef du parlement libanais Nabih Berry.

S’exprimant devant les journalistes à la suite de son tête-à-tête avec Aoun au palais présidentiel de Baabda il a souligné que la souveraineté passe par le respect du cessez-le-feu instauré entre le Liban et Israël le 26 novembre dernier et qu’il a qualifié de «succès diplomatique historique qui a permis de sauver des vies». Avec pour effet la nécessité de consolider le mécanisme de surveillance dont la France fait partie.

Cela implique une application stricte des engagements pris par les autorités israéliennes et libanaises dans le cadre de l'accord et dans les délais prévus.

 Soulignant que « des résultats ont été obtenus » à ce niveau, Macron a estimé qu’ils « doivent se fédérer, se confirmer dans la durée », avec « un retrait total des forces israéliennes, et un monopole total de l'armée libanaise sur les armes ».

C'est pourquoi ajoute Macron « nous soutenons, avec force la montée en puissance des forces armées libanaises et leur déploiement dans le sud du pays » tout en continuant à « consolider l'appui international en matière d'équipement de formation, et de soutien financier ».

Cet effort est soutenu par, la France à titre bilatéral et « je sais aussi que nos amis, l'arabie saoudite le Qatar les pays de la région sont prêts à faire davantage » ajoute-t-il, tout en travaillant « avec vous à la démarcation de la ligne bleue pour dégager une solution pérenne au bénéfice de la sécurité de tous ».

Macron a par ailleurs rappelé que cette souveraineté ne concerne pas que le sud du Liban, et que le contrôle des autres frontières, notamment dans le contexte du bouleversement en cours en Syrie, « constitue aussi un enjeu majeur ». 

L’autre pilier étant la prospérité au bénéfice de tous, il exprimé l’espoir d’une formation rapide du nouveau gouvernement pour mener à bien cette tâche et subvenir à l’urgence humanitaire qui n’est pas révolue.

La nécessité de réformer

La France assure t-il veille à ce que les engagements pris le 24 octobre à Paris soient tenus et qu'ils se traduisent matériellement au profit des populations déplacées par la guerre, Mais « au-delà des réponses d'urgence, la communauté internationale doit anticiper un soutien massif à la reconstruction des infrastructures des habitations détruites par la guerre, tout particulièrement au sud, où le million de déplacés libanais sont rentrés pour trouver leur maison et leur village réduits en cendres ».

À ce propos Macron a précisé qu’une conférence internationale pour la reconstruction se tiendra à Paris dans quelques semaines, lors d’une visite qu’effectuera le président libanais.

La prospérité suppose également des réformes, elles sont « attendues et connues » et s’adressant à Aoun dans des termes empreints d’une chaleur amicale « vous les portez, et vous les défendez », la réforme de la justice, la réforme bancaire, la réforme du marché de l'énergie, la lutte contre la corruption, « toutes ces réformes nécessaires, c'est le gouvernement à venir qui le portera, elles sont indissociables de cette reconstruction ». 

L'ensemble de ces points poursuit Macron doit servir le troisième objectif, « celui d'une nation libanaise, réconciliée et unie dans son pluralisme », car la plus grande des appartenances « est celle à une république qui croit dans l'universel, et d'un pluralisme qui respecte toutes les religions, toutes les communautés leur donnent à chacune sa place ».

Ce n'est que dans cette unité, assure-t-il dans « ce pluralisme réconcilié que le chemin est possible », rendant hommage au peuple libanais, aux milliers de victimes que le pays a déploré depuis le déclenchement de la guerre, « une guerre dans laquelle le Liban a été plongé, malgré lui par l'irresponsabilité de quelques uns ».

Avant sa rencontre avec Aoun au palais de Baabda Macron avait déposé une gerbe au monument du soldat inconnu, puis il s’est livré à un exercice qu’il affectionne particulièrement, en déambulant dans le quartier de Gemayzeh, qui avait été dévasté par l’explosion du port de Beyrouth en 2020

Évoluant au milieu d’une foule de libanais qui l’ont accueilli par des applaudissements chaleureux, il a siroté un café puis il a regardé des livres sur la reconstruction de ce quartier, qu’il avait visité juste au lendemain de l’explosion.

Il a échangé en toute spontanéité avec les personnes qui l’entouraient, il a fait des selfies, bu des jus de fruits, partagé une pizza en écoutant attentivement les personnes qui s'adressent à lui.

« Vous êtes adorable » lui lance une vieille dame, « aidez le Liban » lui demande un homme, une autre personne lui fait part de sa crainte d’une reprise de la guerre.

« Bon courage » et « garder le moral », assène le président français à ses interlocuteurs, avant de souligner que l’ère qui s’ouvre est une ère d’espoir où chacun a sa part à accomplir.

Macron avait commencé sa visite par une rencontre avec le premier ministre libanais en exercice Najib Mikati, et deux entretiens avec le chef d’état major de la FINUL, le général Jean-Jacques Fatinet, puis avec le commandant des opérations spéciales au sein du mécanisme de surveillance du cessez le feu le Général Jasper Jeffers et du représentant de la France au sein de ce mécanisme le général Guillaume Pin Hun.