Il semble clair que les chances que Haret Hreik et le candidat de Paris soient élus sont plus faibles qu'elles ne l'ont jamais été. Aucun des acteurs nationaux, notamment parmi les forces chrétiennes locales, n'est revenu sur son opposition au candidat du duo chiite, Sulieman Franjieh. Et quatre des cinq acteurs mondiaux qui suivent la situation au Liban, les États-Unis, l'Arabie saoudite, l'Égypte, le Qatar et la France (la seule exception), restent déterminés à éviter de jouer le jeu des noms.
Ces pays ont maintenu leur engagement à soutenir un candidat selon des critères préalablement définit. Ils sont toujours déterminés à voir élire le candidat réformiste dont le Liban a besoin pour sortir de ses crises économiques et sociales, mais aussi politiques. Cependant, le fait qu'ils n'aient pas bougé n'a pas encore poussé les partis favorables à Franjieh à céder. Au lieu de cela, ils ont clairement indiqué qu'ils mèneraient cette bataille jusqu'au bout, comme le démontrent les récentes déclarations du chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammed Raad.
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