Les défauts de paiement des entreprises publiques en Chine augmentent et les investisseurs internationaux se retrouvent face à une situation nouvelle, devant les tribunaux de faillite chinois. Il se peut que ce scenario soit idéal pour ces investisseurs, un lieu de rencontre pour les débiteurs et les régulateurs pour franchir un cap vers une économie plus fonctionnelle.
Les investisseurs ont passé des années à récupérer leur argent à l'amiable, mais la loi chinoise sur les faillites fait face actuellement à une vague de critiques internationales. Testée pour la première fois en 1986, elle a été élargie et mise à jour dans les années qui ont suivi, y compris dans une section entrée en vigueur en 2007 et qui traite de la réorganisation des entreprises, une section qui rappelle clairement le chapitre 11 de la loi américaine dans le domaine. Fin 2017, près de 100 tribunaux traitant de faillite et des problèmes de liquidation avaient été mis en place.
Le ralentissement progressif chinois de 2020 s'est transformé en crise avec les effets de la Covid-19 dont l’emprise sur l'économie fut écrasant pour certaines. Gezhi Automobile Technology Co., un créancier de Brilliance Auto Group Holding Co., a déposé une demande le mois dernier pour entamer une restructuration judiciaire, après que le partenaire de la coentreprise de BMW AG ait manqué à près d'un milliard de dollars de dettes. Le tribunal a approuvé la pétition.
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