Plusieurs subsahariens ont quitté discrètement la ville sans payer le loyer, parce que la migration clandestine à partir de Zarzis n’est plus aussi facile comme auparavant et surtout après l’incident 18/18 survenu au mois de septembre dernier. En plus, le billet coûte entre 4 et 5 mille dinars, alors qu’il ne vaut que 1.500 dinars à Sfax, Kerkennah et Mahdia.
Les Africains subsahariens se font de plus en plus rares à Zarzis, que ces derniers considéraient pourtant comme une plateforme pour rejoindre l’Europe. Et par conséquent, la main-d’œuvre connaît une pénurie dans la ville et surtout au niveau des petits métiers comme la plomberie, le nettoyage, la restauration, la peinture et le jardinage…
Les sans-papiers, s’il en existe encore, continuent à travailler la matinée et ne quittent plus leurs demeures, de peur d’être repérés, sauf en début de soirée pour aller boire un café ou un thé dans un lieu équipé de wi-fi qui leur permet de contacter leurs parents.
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