L'Arabie saoudite offre 50 opportunités d'investissement dans le secteur des équipements

Le ministre saoudien de l'Industrie et des Ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a précisé que ces opportunités d'investissement étaient en cours d’élaboration et de développement sur la plate-forme Invest Saudi. (Photo fournie)
Le ministre saoudien de l'Industrie et des Ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a précisé que ces opportunités d'investissement étaient en cours d’élaboration et de développement sur la plate-forme Invest Saudi. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 03 mai 2023

L'Arabie saoudite offre 50 opportunités d'investissement dans le secteur des équipements

  • Le montant des opportunités d’investissement cumule plus de 25 milliards de dollars
  • Ces opportunités d'investissement s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de l'industrie nationale, qui vise notamment à élargir la base industrielle du Royaume et à réduire les importations jusqu'à 50%

RIYAD: L'Arabie saoudite proposera 50 opportunités d'investissement d'une valeur de plus de 25 milliards de dollars (un dollar = 0,91 euro) dans le secteur des machines et équipements, dans le cadre de sa stratégie visant à promouvoir la participation privée au plan de diversification économique du Royaume, a annoncé un ministre de premier plan.

Le ministre saoudien de l'industrie et des ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a précisé que ces opportunités d'investissement étaient en cours d’élaboration et de développement sur la plate-forme Invest Saudi, en vue de stimuler la stratégie de l'industrie nationale.

Ce plan vise à élargir la base industrielle du Royaume, à réduire les importations jusqu'à 50%, et à travailler à l'exportation de produits vers les marchés régionaux et mondiaux – constituant tous des éléments clés de la stratégie de la Vision 2030.

En 2019, le secteur des machines et équipements en Arabie saoudite a généré des revenus estimés à 32 milliards de dollars. Il joue un rôle crucial dans une série d'industries, notamment le pétrole et le gaz, la pétrochimie, l'exploitation minière, l'alimentation et la construction.

Dans un communiqué publié par le ministère de l'Industrie et des Ressources minérales, Alkhorayef a souligné que trois projets de moulage et de forgeage avaient attiré à eux seuls plus d'un milliard de dollars d'investissements au cours des deux dernières années.

Le ministre a ajouté que ces projets contribueront à établir des chaînes de valeur complètes, des matières premières aux produits finis. Ils aideront également à remplacer les importations de produits moulés et forgés, ainsi qu'à fabriquer des vannes et des pompes, avec un investissement s’élevant à 119 millions de dollars.

Alkhorayef, qui est également président du Centre national de développement industriel (NIDC), s’est également exprimé dans le communiqué à propos de la technologie utilisée pour construire des usines à l’avenir, le ministère visant à automatiser les usines dans le Royaume.

Il a ajouté que le secteur des machines travaillait avec un investisseur potentiel pour assembler des bras industriels robotisés, une étape clé dans le développement de l'industrie robotique dans le Royaume.

Il a également souligné la nécessité de préserver et de développer les usines existantes au moyen de politiques et de réglementations élaborées par le secteur des machines et équipements du NIDC, le tout en coopération avec la Local Content and Government Procurement Authority.

Le ministre a ajouté que le NIDC travaillait avec le Fonds d'investissement public (PIF) pour construire un modèle d'entreprise tirant parti des opportunités d'investissement dans le secteur industriel.

Il a révélé que huit d'entre elles ont été sélectionnés pour les évaluations initiales et que deux autres étaient nominées pour les évaluations finales.

Le ministre a également indiqué que plusieurs ateliers et réunions bilatérales étaient organisés avec des entreprises d'investissement internationales en vue de stimuler le financement et les transferts de technologie vers le Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.