Les checkpoints israéliens et les attaques de colons tourmentent les Palestiniens

Samedi, l’armée israélienne a arrêté un jeune homme de Silwad, à l’est de Ramallah, après avoir confisqué son véhicule et perquisitionné sa maison (Reuters/Photo d’archives)
Samedi, l’armée israélienne a arrêté un jeune homme de Silwad, à l’est de Ramallah, après avoir confisqué son véhicule et perquisitionné sa maison (Reuters/Photo d’archives)
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Publié le Dimanche 30 avril 2023

Les checkpoints israéliens et les attaques de colons tourmentent les Palestiniens

  • Les Palestiniens subissent des retards de plusieurs heures : eux-mêmes et leurs voitures sont fouillés par les forces israéliennes
  • Samedi, des colons ont battu deux frères palestiniens et ont volé leur véhicule à Dar Jarir, à l’est de Ramallah

RAMALLAH : Les forces de sécurité israéliennes ont poursuivi leur siège de Jéricho samedi, pour le huitième jour consécutif. Elles ont resserré leur emprise de la ville via des points de contrôle à ses entrées.

Il existe des points de contrôle similaires dans toute la Cisjordanie. Les Palestiniens y subissent des retards de plusieurs heures : eux-mêmes et leurs voitures sont fouillés par les forces israéliennes.

Pour les Palestiniens, ces contrôles sont une forme d’humiliation qui a moins à voir avec la sécurité qu’avec le désir de dissuader les Palestiniens d’organiser des manifestations anti-israéliennes.

Au milieu de ces mesures draconiennes, il n’y a eu aucun répit dans les atrocités quotidiennes commises contre les Palestiniens par les colons israéliens extrémistes, sans intervention de l’armée ou de la police israéliennes.

Samedi, des colons ont battu deux frères palestiniens et ont volé leur véhicule à Dar Jarir, à l’est de Ramallah.

Fathi Hamdan, chef du conseil du village, a déclaré que les colons avaient sévèrement battu Basil Abu Harzan et son frère Wael alors qu'ils labouraient leur champ à Al-Shurafa. Les colons sont ensuite partis avec le véhicule des frères.

Il a expliqué que les colons avaient tiré en l’air afin d’intimider les passants et que les attaques faisaient partie de l’objectif des colons de s’emparer des terres palestiniennes et de les transformer en pâturages pour leur bétail.

Vendredi, plusieurs colons ont agressé trois frères de Silwad pendant qu’ils travaillaient à Deir Jarir. Ils leur ont volé leur appareil d’arpentage et ont détruit leur véhicule privé.

Samedi, l’armée israélienne a arrêté un jeune homme de Silwad, à l’est de Ramallah, après avoir confisqué son véhicule et perquisitionné sa maison.

Pour le 22e jour consécutif, l'armée israélienne a continué d'imposer des mesures militaires au poste de contrôle de Hamra, reliant les villes de Cisjordanie au centre, au sud et au nord de la vallée du Jourdain.

Selon des sources palestiniennes, des soldats israéliens au point de contrôle ont arrêté des véhicules palestiniens, les ont fouillés et ont vérifié les pièces d'identité des passagers. Cela a causé des retards importants dans leurs trajets vers leurs lieux de travail.

Il y a plus de trois semaines, les forces israéliennes ont fermé les chemins de terre dans la région : ceux-ci représentent des passages vitaux pour les agriculteurs afin qu’ils atteignent leurs champs dans la vallée du Jourdain et essentiels pour livrer les produits agricoles et les vendre en dehors de la région.

Esmat Mansour, un expert palestinien sur les affaires israéliennes, a déclaré à Arab News que la situation militaire israélienne en Cisjordanie récemment était « surprenante et injustifiée » et faisait partie d'une punition collective pour ce que certains combattants palestiniens ont fait durant les dernières semaines de violence.

Mansour a ajouté que les arrestations d'activistes palestiniens en Cisjordanie avaient pour but d'affaiblir la réponse palestinienne aux escalades israéliennes.

Samedi, les forces israéliennes ont informé les Palestiniens du retrait d'une tente résidentielle dans le nord de la vallée du Jourdain.

Moataz Bisharat, responsable du dossier des implantations dans le gouvernorat de Touba, a déclaré que les forces israéliennes avaient émis une notification concernant le retrait de la tente résidentielle, d'une unité d'énergie solaire, d'une salle de bains et d'un réservoir d'eau à Khirbet Al-Deir, dans le nord de la vallée du Jourdain.

Dans le même contexte, la municipalité d'Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, a demandé à la Cour suprême israélienne d'empêcher la mise en œuvre d'un plan israélien visant à étendre un avant-poste de colonies au cœur d'Hébron et à le relier à d'autres avant-postes établis sur des terres palestiniennes dans la zone.

Le plan comprend la saisie de 70 bâtiments à l’entrée principale de la vieille ville. La municipalité d’Hébron a déclaré que ces propriétés étaient gérées et occupées par des citoyens palestiniens dans le cadre de contrats légaux.

La municipalité a ajouté que de telles violations sont un « crime contre les citoyens palestiniens, la municipalité et la loi » et ont pour but de « judaïser la vieille ville et la vider de sa population palestinienne d'origine.»

La municipalité a déclaré qu'elle poursuivrait sa bataille juridique pour protéger la vieille ville et son héritage islamique palestinien, soulignant qu'elle « exposerait toutes les tentatives israéliennes de falsification de l'histoire. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale anime un colloque et une table ronde à Paris

Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa visite le musée « Gaza sinistrée » (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa visite le musée « Gaza sinistrée » (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa au siège du journal l'Opinion à Paris (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa au siège du journal l'Opinion à Paris (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa à l'Institut français des relations internationales à Paris (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa à l'Institut français des relations internationales à Paris (Photo Fournie)
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  • Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale a entamé sa visite par une visite du musée « Gaza sinistrée ».
  • Il a également abordé des termes intellectuels et religieux couramment utilisés, étudiés et mal compris, ainsi que de l'éthique de l'intelligence artificielle.

Paris : Invité par les plus importants groupes de réflexion et d'études de la capitale française, Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l'Association des oulémas musulmans, effectue une visite en France afin de rencontrer les représentants de ces institutions. 

Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale a entamé sa visite par une visite du musée « Gaza sinistrée ».

L'Institut français des relations internationales de la capitale française a accueilli un colloque animé par le secrétaire général de la Ligue, Cheikh Dr Muhammad Al-Issa. Le quotidien L'Opinion a également organisé une table ronde à son siège parisien à l'intention du secrétaire général de la Ligue.

Durant le colloque et la table ronde, le secrétaire de la Ligue islamique a évoqué les derniers développements relatifs aux questions contemporaines liées à la mission de la Ligue, et a cherché à clarifier la position juridique à leur sujet. Il a également abordé des termes intellectuels et religieux couramment utilisés, étudiés et mal compris, ainsi que de l'éthique de l'intelligence artificielle.

Le secrétaire général du Centre et un groupe de leaders d'opinion, de centres d'études et de recherche étaient présents à ces rencontres.


Le Hamas se dit prêt à libérer tous les otages, à la seule condition que la guerre à Gaza prenne fin

Des décombres sont empilés à la suite d'une frappe israélienne sur l'hôpital Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste ou Ahli Arab, dans la ville de Gaza, le 13 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
Des décombres sont empilés à la suite d'une frappe israélienne sur l'hôpital Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste ou Ahli Arab, dans la ville de Gaza, le 13 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
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  • « Nous sommes prêts à libérer tous les otages israéliens dans le cadre d'un véritable accord » a déclaré à l'AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement islamiste.
  • Ce dirigeant a insisté sur « le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza et de l'entrée d'aide humanitaire »

LE CAIRE, EGYPTE : Un haut dirigeant du Hamas a affirmé lundi que le mouvement palestinien était prêt à libérer tous les otages israéliens, en échange notamment de garanties que l'État hébreu mettra fin à la guerre dans la bande de Gaza.

Une délégation du Hamas est actuellement au Caire pour y mener des discussions avec des responsables égyptiens et qataris, qui mènent avec les États-Unis une médiation en vue d'une trêve dans le territoire palestinien.

« Nous sommes prêts à libérer tous les otages israéliens dans le cadre d'un véritable accord d'échange de prisonniers, et en échange de la cessation de la guerre, du retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza et de l'entrée d'aide humanitaire », a déclaré à l'AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement islamiste.

Il a toutefois accusé Israël d'entraver les progrès vers un cessez-le-feu. 

« Le problème ne réside pas dans le nombre d'otages à libérer, a-t-il dit, mais plutôt dans le fait qu'Israël revient sur ses engagements, bloque la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu et poursuit la guerre. »

« C'est pourquoi le Hamas a insisté sur la nécessité de garanties pour contraindre Israël à respecter l'accord », a-t-il ajouté.

Selon le site d'information israélien Ynet, une nouvelle proposition aurait été soumise au Hamas, prévoyant la libération de dix otages vivants en échange de garanties américaines qu'Israël entamera des négociations sur une deuxième phase du cessez-le-feu.

Une première phase de la trêve, entre le 19 janvier et le 17 mars, avait permis le retour de 33 otages, dont huit étaient morts, en échange de la libération par Israël d'environ 1 800 prisonniers palestiniens. 

Les efforts visant à restaurer le cessez-le-feu se sont jusqu'à présent heurtés à des désaccords concernant le nombre d'otages que le Hamas devrait libérer.

Taher al-Nounou a également affirmé que le Hamas ne désarmerait pas, condition posée par Israël pour mettre fin à la guerre.

« Les armes de la résistance ne sont pas sujettes à négociation », a-t-il déclaré. 


Le ministre de la culture inaugure le pavillon saoudien à l'Expo 2025

Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du Royaume à l'Expo 2025 d'Osaka. (SPA)
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du Royaume à l'Expo 2025 d'Osaka. (SPA)
Le pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la riche histoire, l'innovation et l'avenir du royaume. (SPA)
Le pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la riche histoire, l'innovation et l'avenir du royaume. (SPA)
Le pavillon offre une expérience immersive qui présente le parcours du Royaume dans le cadre de la Vision 2030. (SPA)
Le pavillon offre une expérience immersive qui présente le parcours du Royaume dans le cadre de la Vision 2030. (SPA)
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  • Le pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la richesse du passé, l'innovation et l'avenir du royaume.
  • Le ministre saoudien a invité les invités à visiter le pavillon pour « découvrir l'authenticité de notre patrimoine, nos transformations ambitieuses et notre riche culture ouverte sur le monde ».

OSAKA : Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du royaume à l'Exposition universelle de 2025 d'Osaka.

Ce pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la richesse de l'histoire, de l'innovation et de l'avenir du royaume.

Le ministre saoudien a remercié le Japon pour « l'excellente organisation de l'Expo 2025, sa chaleureuse hospitalité et sa coopération inébranlable dans la fourniture de toutes les installations et de tout le soutien nécessaires pour assurer le succès du pavillon du Royaume à cet événement international ». 

Il a souligné la relation spéciale entre l'Arabie saoudite et le Japon, alors que les deux pays célèbrent 70 ans de relations bilatérales, et a invité les invités à visiter le pavillon pour « découvrir l'authenticité de notre patrimoine, nos transformations ambitieuses et notre riche culture ouverte sur le monde ».

Au cours de la cérémonie, le drapeau saoudien a été hissé en présence de Ghazi Faisal Binzagr, ambassadeur d'Arabie saoudite au Japon.

« Nous sommes ravis d'inaugurer le pavillon du Royaume d'Arabie saoudite à l'Exposition universelle de 2025 d'Osaka, dont le slogan est « Découvrez l'Arabie saoudite ». Grâce à la conception ambitieuse du pavillon, nous mettons en avant les nombreuses qualités partagées et l'harmonie entre le Royaume et le Japon », a-t-il déclaré.

Hamed Fayez, vice-ministre de la Culture et président du comité exécutif pour la participation du Royaume aux expositions internationales, ainsi que Rakan Al-Touq, ministre adjoint de la Culture, étaient également présents à la cérémonie d'ouverture.

Le pavillon propose une expérience immersive retraçant l'histoire du Royaume dans le cadre de la Vision 2030 et mettant en lumière des villes et des villages qui reflètent sa culture et son patrimoine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  

Cet article est également publié sur Arab News Japan.