LOS ANGELES: «Nous présentons une nouvelle culture et nous veillons à ce que tout le monde nous entende, partout dans le monde», a déclaré à Arab News la chanteuse palestino-chilienne Elyanna, qui est devenue la première artiste à donner un concert complet en arabe au festival Coachella, en Californie.
La chanteuse remontera sur scène le 22 avril, dans le cadre du festival de musique qui s’étale sur deux semaines.
Coachella est un festival de musique populaire qui se tient chaque année à Indio, en Californie. Elyanna, célèbre pour ses chansons Ghareeb Alay, Ala Bali et Ana Lahale, avec le chanteur libano-canadien Massari, a également créé un précédent en étant la première artiste palestinienne à se produire lors de cet événement.
«Coachella est le plus grand festival au monde et (...) il y aura des chansons arabes, de la langue arabe, des tablas et tout ce que notre culture a d’amusant (...)», a affirmé la chanteuse basée à Los Angeles. Dans une publication Instagram, Elyanna s’est confiée à ses fans. «Je suis tellement reconnaissante de chanter dans ma langue et d’apporter ma culture, ma musique et ma danse à un festival comme @Coachella», a-t-elle écrit.
La chanteuse vise haut et travaille dur. Elle enregistre actuellement un nouveau disque. «En ce moment, je travaille sur un album qui me passionne. Il est très différent. J’ai l’impression que c’est la vraie Elyanna. Je suis donc très enthousiaste», a-t-elle indiqué à Arab News.
La musique d’Elyanna mêle des rythmes arabes et occidentaux, ce que la chanteuse attribue à son éducation multinationale. Elle a commencé à chanter très jeune et, après avoir quitté Nazareth pour les États-Unis à l’âge de 15 ans. Elle a été découverte par un autre musicien et producteur palestinien, Nasri Atweh, marquant ainsi le début de sa carrière.
«Il m’a présenté à Sal (l’entrepreneur libano-canadien Wassim Slaiby, PDG de la maison de disques XO et manager de la superstar canadienne The Weeknd). Je me souviens avoir chanté At Last devant Sal. Il était impressionné, même si j’étais très stressée. Ensuite, j’ai rencontré Massari, et nous avons enregistré Ana Lahale. C’était vraiment incroyable», se souvient-elle.
«Ce qui est le plus difficile dans ma carrière, mais aussi le plus agréable, c’est d’être moi-même», a-t-elle ajouté. «Il n’y a pas de règles pour cela. Je révèle toujours mon vrai visage à travers ma musique.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com