Ramadan à la mosquée de Buenos Aires: Une oasis de spiritualité au cœur de l'Argentine

Le centre culturel islamique «Gardien des deux Saintes Mosquées du roi Fahd» (Photo, Fournie).
Le centre culturel islamique «Gardien des deux Saintes Mosquées du roi Fahd» (Photo, Fournie).
Le centre culturel islamique «Gardien des deux Saintes Mosquées du roi Fahd» (Photo, Fournie).
Le centre culturel islamique «Gardien des deux Saintes Mosquées du roi Fahd» (Photo, Fournie).
Le centre culturel islamique «Gardien des deux Saintes Mosquées du roi Fahd» (Photo, Fournie).
Le centre culturel islamique «Gardien des deux Saintes Mosquées du roi Fahd» (Photo, Fournie).
Le centre culturel islamique «Gardien des deux Saintes Mosquées du roi Fahd» (Photo, Fournie).
Le centre culturel islamique «Gardien des deux Saintes Mosquées du roi Fahd» (Photo, Fournie).
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Publié le Dimanche 26 novembre 2023

Ramadan à la mosquée de Buenos Aires: Une oasis de spiritualité au cœur de l'Argentine

  • Inaugurés en 2000, la mosquée et le centre culturel ont été construits grâce à un don du gouvernement saoudien sur un terrain offert par le gouvernement argentin
  • Grâce à son style architectural inédit dans cette région du monde, le centre culturel islamique du roi Fahd est rapidement devenu un lieu incontournable de la capitale argentine

BUENOS AIRES: Pour les croyants vivant loin de chez eux, il est parfois difficile de retrouver l’ambiance ramadanesque propre aux pays musulmans. Cependant, il existe certains lieux où les odeurs et les sons familiers réchauffent le cœur des jeûneurs.

Le centre culturel islamique «Gardien des deux Saintes Mosquées du roi Fahd», situé dans le quartier prisé de Palermo à Buenos Aires, en Argentine, en fait partie.

Inaugurés en 2000, la mosquée et le centre culturel ont été construits grâce à un don du gouvernement saoudien sur un terrain offert par le gouvernement argentin.

La mosquée a été conçue par l'architecte saoudien Zuhair Fayez et elle comprend des salles de prière pouvant accueillir respectivement mille deux cents hommes et quatre cents femmes.

Les murs de cette mosquée, devenue la plus grande d'Amérique latine, abritent cette atmosphère sacrée qu’on ne trouve nulle part ailleurs que dans ces lieux saints.

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Inaugurés en 2000, la mosquée et le centre culturel ont été construits grâce à un don du gouvernement saoudien sur un terrain offert par le gouvernement argentin (Photo, Fournie).

Selon le directeur de la mosquée, Naïf Tilal Alfaeem, la présence d’un tel établissement islamique est importante dans la représentation de la «culture arabe en Amérique latine» et donne à voir au reste du monde ce qu’est l'islam modéré.

En effet, l’objectif de la mosquée est de diffuser la culture arabo-musulmane, de renforcer les principes fondamentaux de l'islam parmi les membres de la communauté islamique en Argentine et ses environs.

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Le directeur de la mosquée de Buenos Aires, Naïf Tilal Alfaeem (Photo, Fournie).

Et ainsi, contribuer au service de l'islam et des musulmans et d'interagir avec la société porteña en créant un pont solide afin de promouvoir le dialogue, la compréhension, la coopération et la paix.

Dans le cadre du ramadan, et sous la direction de M. Alfaeem, de nombreuses initiatives saoudiennes ont eu lieu dans la mosquée du roi Fahd.

Entre autres, nous citerons la livraison de dattes saoudiennes à la communauté musulmane.

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Le directeur de la mosquée, Naïf Tilal Alfaeem accompagné du Cheikh Mohamad Zaher Alnajjar participent à la distribution de paniers alimentaires à Buenos Aires (Photo, Fournie).

En effet, sous l’égide du ministère saoudien des Affaires islamiques, représenté par le centre culturel islamique du roi Fahd en Argentine, un programme de distributions de denrées alimentaires a été mis en place et a permis la tenue d’iftars sous forme de banquets et de distribution de dattes pour l’année 2023. Événement auquel a assisté l’ambassadeur adjoint saoudien en Argentine, Youssef al-Mowash.

Grâce à ce programme, deux mille paniers alimentaires ont été distribués à vingt-trois mille musulmans en Argentine.

Après la prière du dohr, Arab News en français est allé à la rencontre du cheikh de la mosquée, Mohamad Zaher Alnajjar, dans la salle de prières recouverte d’un superbe tapis rouge.

L’homme de foi nous accueille chaleureusement dans un espagnol parfait et il nous assure que l'esprit ramadanesque est bien présent au sein de la mosquée, à travers de nombreuses activités spirituelles, éducatives et ludiques. Pour les jeunes et les moins jeunes.

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La mosquée saoudienne est devenue un lieu où s’opère un véritable échange culturel (Photo, Fournie).

«Après la prière du soir, nous jouons à un quiz de culture générale sur l’islam, et on gagne des chocolats», s’enthousiasme Aya, une adolescente algérienne venue participer aux tarawih avec ses parents.

Bien que située dans un pays non musulman, la mezquita («mosquée») de Palermo attire depuis quelque temps de plus en plus de visiteurs grâce aux activités qu’elle propose.

«À travers des activités sociales et religieuses et grâce aux infrastructures mises à notre disposition, nous nous efforçons de générer cette ambiance si spéciale qu’on retrouve dans nos pays d’origine», explique le cheikh.

«En plus d’être un centre culturel qui permet aux Argentins de connaître et de s’informer sur la culture arabe et musulmane par le biais d’expositions sur la culture saoudienne, de cours de langue arabe ou encore de séances d’apprentissage et d’interprétation des versets coraniques, la mosquée saoudienne est devenue un lieu où s’opère un véritable échange culturel, notamment en ce mois béni», raconte Mohamad Zaher Alnajjar.

Des fragments d’Arabie saoudite à Buenos Aires

Dans une bibliothèque à proximité, nous rencontrons Kinane, une jeune femme qui travaille également à la mosquée. Érudite, Kinane anime des sessions d’apprentissage et d’interprétation du Coran destinées aux femmes.

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Grâce à son style architectural inédit dans cette région du monde, le centre culturel islamique du roi Fahd est rapidement devenu un lieu incontournable de la capitale argentine (Photo, Fournie).

«Je dispense des cours de lecture du Coran à des femmes qui viennent de partout, nous recevons également énormément de femmes converties de plusieurs pays d’Amérique latine», explique-t-elle.

Cette dernière nous fait visiter le centre en insistant sur le fait que «tout le monde y est le bienvenu, musulman ou non».

En plus de deux salles de prières majestueuses, nous découvrons en arpentant les couloirs de l’édifice des expositions retraçant l’Histoire de l’Arabie saoudite, ainsi que d’autres qui mettent en avant la calligraphie arabe.

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L’objectif de la mosquée est de diffuser la culture arabo-musulmane et ainsi créer un pont entre le Royaume saoudien et l’Argentine (Photo, Fournie).

Grâce à son style architectural inédit dans cette région du monde, le centre culturel islamique du roi Fahd est rapidement devenu un lieu incontournable de la capitale argentine et il représente, grâce aux efforts des personnes qui y travaillent, un véritable pont entre le monde arabo-musulman et l’Amérique du Sud.


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.