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Festival Bipod, ou la résilience au service de l’art!
La troupe Alias, au festival Bipod. (photo fournie)
La troupe "Alias", au festival "Bipod". (photo fournie)
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Publié le Mercredi 02 décembre 2020
Yara Rizk
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Festival Bipod, ou la résilience au service de l’art!
En complément des performances live, des courts métrages, des conversations et des conférences étaient au programme
Six villes internationales ont été représentées aux côtés de Beyrouth dans les différents tableaux de danse contemporaine mis en scène dans sept spectacles baptisés «Architecture of a ruined body»
Publié le Mercredi 02 décembre 2020
Yara Rizk
BEYROUTH : À circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Avec la pandémie qui sévit dans le monde, et toutes les fâcheuses péripéties qui en découlent, pour survivre, l’art s’adapte et se réinvente.
Partout en 2020, la crise sanitaire a eu un impact dévastateur sur «le secteur de la culture et ses travailleurs», déplore l’Unesco.
Le Liban, petit pays de 10 452 km² a, quant à lui, été touché de plein fouet par une série de chocs. Les industries créatives sur place n’ont donc pas survécu à cet effondrement.
L’art en bandoulière
C’est le cœur lourd, mais muni de leur savoir-faire et de leur art en bandoulière qu’Omar Rajeh et Mia Habis, ont mis le cap sur la ville de Lyon, en France. Ainsi, pour la première fois de son histoire, c’est en dehors des arènes de la capitale libanaise, que leur festival de danse Bipod s’est tenu.
Lyon a mis à la disposition des artistes un studio équipé d’écrans et de caméras afin de filmer le spectacle. De plus, différentes institutions culturelles françaises et européennes (ministère de la Culture, Organisation internationale de la francophonie, Maison de la culture Grenoble…) ont soutenu cette œuvre, afin qu’elle puisse être présentée en direct au grand public sur le site web citerne.live.
En complément des performances live, des courts-métrages, des conversations et des conférences étaient au programme.
Selon les fondateurs, ce spectacle était aussi «un acte de résistance». Ces derniers ont par ailleurs insisté sur l’importance d’acheter un billet, aussi modique soit le prix. En effet, pour les spectateurs présents au Liban, en Palestine, en Syrie, en Jordanie, et en Égypte, une contribution symbolique d’un euro a été demandée.
Un spectacle vivant : l’épopée du corps
Six villes internationales ont été représentées aux côtés de Beyrouth dans les différents tableaux de danse contemporaine mis en scène dans sept spectacles baptisés «Architecture of a ruined body» (l’architecture d’un corps ruiné).
Le fil conducteur du festival était donc «le corps» : son évolution dans les moments de crise et de catastrophe, ses possibilités, ses vulnérabilités, sa résilience et sa révolte. Cette douce épopée fait indéniablement écho à la ville natale des organisateurs du spectacle, artistiquement foisonnante hier et meurtrie aujourd’hui : comme un corps à l’agonie qui lutte pour la vie.
Les fondatrices de Lavish, Nada Altobaishi et Hala Alsharekh, ont déclaré dans un communiqué : « Lavish Concept Store est plus qu'une simple destination pour le luxe et le style.
Cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.
Publié le Samedi 23 novembre 2024
Arab News
23 novembre 2024
LONDRES : Lavish Concept Store et Johara Global ont uni leurs forces jeudi pour organiser un événement célébrant la beauté intemporelle et les riches traditions de la culture saoudienne, dans le pop-up Lavish du Music Room, à Mayfair, à Londres.
Lavish Concept Store encourage la créativité et l'innovation, tandis que Johara Global est une plateforme qui soutient les femmes leaders et leur permet de réaliser leur potentiel.
Conformément à la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.
Un défilé de mode présentant des costumes traditionnels saoudiens a permis de mettre en valeur l'artisanat complexe et le riche patrimoine de la région.
Dans un communiqué, les fondatrices de Lavish, Nada Altobaishi et Hala Alsharekh, ont déclaré : « Lavish Concept Store est plus qu'une simple destination pour le luxe et le style ; c'est une plateforme où l'innovation, la culture et la créativité se développent.
« Notre engagement : proposer des produits exclusifs et de grande qualité tout en valorisant le travail d'artistes et d'artisans émergents.
« Notre vision est de redéfinir l'expérience de la vente au détail en mariant l'élégance intemporelle aux dernières tendances, tout en défendant l'expression artistique et la diversité culturelle. Chez Lavish, nous nous efforçons d'inspirer la confiance et d'élever le niveau de vie au quotidien par la fusion du luxe, de la culture et de l'innovation. »
Katie Partridge, fondatrice et présidente de Johara Global, et Intisar Alyamani, PDG de Johara Global, ont déclaré dans un communiqué : « Johara Global a été créé avec la mission de combler le fossé est-ouest et d'encourager le leadership féminin à travers nos quatre principaux piliers. De telles collaborations ont un impact durable et puissant sur la communauté. Nous sommes ravis d'unir nos forces pour y parvenir. »
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
Azza Fahmy (au centre) et ses filles Fatma (à gauche) et Amina Ghaly. (Photo fournie)
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Hams Saleh
Publié le 23 novembre 2024
La PDG et la directrice artistique de la maison de joaillerie égyptienne fondée par leur mère s'expriment sur leur nouvelle boutique phare à Riyad
"Ma mère ressent une connexion profonde à chaque séjour en Arabie saoudite", révèle Amina Ghaly, directrice artistique de la maison de joaillerie Azza Fahmy
Publié le Samedi 23 novembre 2024
Hams Saleh
23 novembre 2024
DUBAÏ: L'entrepreneuse et créatrice de bijoux égyptienne Azza Fahmy est reconnue pour ses créations qui transforment des récits culturels en œuvres d'art portables, touchant particulièrement ceux qui apprécient la profondeur et le sens dans chaque design.
Les pièces signature en or et argent de Fahmy ont longtemps séduit les grandes figures du divertissement égyptien, notamment la regrettée actrice et chanteuse Soad Hosny et la célèbre actrice Yousra.
Sa joaillerie s'est également forgé une impressionnante clientèle internationale, incluant des stars de premier plan comme les actrices Julia Roberts, Shailene Woodley, Naomi Watts et Vanessa Hudgens, ainsi que les chanteuses Joss Stone et Rihanna.
La marque a également développé un lien particulièrement fort avec la clientèle saoudienne, qui apprécie son mélange de tradition et de modernité. Elle vient d'étendre sa présence avec l'ouverture d'une boutique phare à Riyad, répondant à une clientèle saoudienne croissante.
Les filles de Fahmy - Fatma Ghaly, PDG, et Amina Ghaly, directrice artistique - expliquent que cette nouvelle boutique est le fruit d'années de relations cultivées avec les clients saoudiens.
"L'ouverture de notre boutique phare à Riyad marque une étape importante pour Azza Fahmy", confie Fatma à Arab News. "Au fil des années, nous avons eu le privilège de développer des relations significatives avec notre clientèle saoudienne, via les plateformes en ligne, les expositions et les pop-ups, tout en constatant une demande croissante pour nos bijoux."
Pour Amina, la boutique représente la continuation du lien privilégié que sa mère entretient depuis des décennies avec l'Arabie Saoudite, où elle puise souvent son inspiration dans la culture, l'architecture et les paysages.
"À chaque voyage, elle ressent une connexion profonde", explique Amina. "Il y a l'aspect architectural dont nous nous sommes inspirés, mais aussi la culture: pour notre collection 'Ahla Ma Ghanaho Al-Arab', nous nous sommes inspirés du chanteur et compositeur saoudien Abdul Majeed Abdullah. Notre inspiration a vraiment varié au fil des ans."
"Notre inspiration est multiple, tout dépend de ce qui sert le mieux la collection. Plus nous découvrons l'Arabie saoudite, plus elle nourrit notre créativité", précise la directrice artistique.
"L'ouverture d'une boutique à Riyad s'imposait naturellement", souligne Fatma Ghaly, alors que le marché du luxe saoudien privilégie de plus en plus les marques ancrées dans le patrimoine culturel.
"Notre boutique de Riyad est plus qu'un point de vente : c'est un écrin qui révèle notre savoir-faire et raconte l'histoire de chaque création", affirme la PDG.
Le luxe en Arabie saoudite a changé de visage. "Les clients privilégient désormais l'authenticité, l'histoire et le savoir-faire artisanal", observe Fatma Ghaly.
"Le client saoudien, déjà connaisseur et international, s'oriente davantage vers des marques comme la nôtre, porteuses d'héritage. Le luxe ici prend un nouveau sens, plus authentique, plus ancré dans la culture", note Fatma Ghaly.
La clientèle saoudienne plébiscite les bijoux porteurs de sens et d'identité, une quête qui fait écho aux créations narratives d'Azza Fahmy.
Les deux sœurs se réjouissent particulièrement de séduire une nouvelle génération en quête d'alliance entre héritage et modernité.
"Notre style séduit cette clientèle dynamique car il marie modernité et tradition", explique Fatma Ghaly. "Nous innovons constamment, de la création à la fabrication, pour offrir des bijoux contemporains qui restent fidèles à nos racines."
Amina souligne que le marché du luxe d'aujourd'hui est de plus en plus mondial, façonné davantage par des intérêts partagés que par des préférences régionales. "En tant que marques, nous ne devrions pas segmenter par région mais plutôt par caractère", affirme-t-elle.
"Les goûts transcendent les frontières à l'ère numérique. Une cliente à Riyad peut partager les mêmes aspirations qu'une autre à Londres ou Tokyo. Ce qui compte aujourd'hui, c'est la sensibilité personnelle, pas la géographie", souligne la créatrice.
Cependant, Amina note qu'il existe une connexion régionale unique en ce qui concerne la calligraphie et la poésie arabes.
"Les femmes arabes ont une connexion immédiate avec nos pièces calligraphiées. Elles saisissent directement le sens, sans besoin de traduction", observe Amina Ghaly.
La calligraphie arabe d'Azza Fahmy séduit bien au-delà du monde arabe, notamment à Londres, où les clients sont captivés par sa beauté mystérieuse.
"Lorsque nous abordions le marché britannique, nous avions la fausse impression - basée sur les études de marché de l'époque - qu'ils ne comprendraient pas et ne pourraient donc pas établir de connexion. Nous avons été très agréablement surpris d'apprendre que notre collection la plus performante dans notre boutique de Burlington Arcade à Londres est la collection de calligraphie", raconte Amina. "C'est parce qu'ils la portent comme leur petit secret. La cliente vient choisir quelque chose comme, par exemple, la bague d'éternité inspirée d'Oum Kalthoum, et elle la prend en se disant 'Je suis la seule à comprendre ce que ça dit.'"
La nouvelle adresse de Riyad accueille les plus belles pièces de la maison. "Le bracelet 'Scripts of Love', mariage d'émeraudes et de calligraphie, incarne parfaitement notre style", confie Amina Ghaly.
"Pierres précieuses, poésie et calligraphie se mêlent harmonieusement, chaque élément sublimant l'autre", explique la directrice artistique.
Elle a également mis en avant les délicates boucles d'oreilles "Croissant Filigrane" avec tanzanite - un design qui met en valeur l'expertise de la marque dans l'artisanat du filigrane.
La démarche d'Azza Fahmy, qui promeut l'entrepreneuriat féminin, s'inscrit naturellement dans la Vision 2030 saoudienne et sa volonté d'émanciper les femmes.
"Nos créations célèbrent à la fois l'héritage et l'individualité, deux valeurs chères aux Saoudiennes d'aujourd'hui", souligne Fatma Ghaly.
"L'entrepreneuriat féminin n'est pas un objectif pour nous, c'est notre essence même. Des postes de direction aux ateliers, les femmes sont le cœur de notre maison", affirme Fatma Ghaly.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
Organisé du 16 au 22 novembre à l'initiative des ministères italiens des Affaires étrangères et de l'Agriculture, cet événement mondial célèbre l'excellence de la gastronomie italienne. (Photo AN)
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Saleh Fareed
Publié le 23 novembre 2024
Une soirée aux accents italiens s'est tenue mercredi au Consulat général d'Italie à Djeddah, dans le cadre de la 9e Semaine de la Cuisine Italienne dans le Monde
Cette semaine de la cuisine italienne, orchestrée par les ministères italiens des Affaires étrangères et de l'Agriculture du 16 au 22 novembre, fait rayonner la gastronomie du pays
Publié le Samedi 23 novembre 2024
Saleh Fareed
23 novembre 2024
DJEDDAH – Une soirée aux accents italiens s'est tenue mercredi au Consulat général d'Italie à Djeddah, dans le cadre de la 9e Semaine de la Cuisine Italienne dans le Monde, un événement promu du 16 au 22 novembre.
Cette semaine de la cuisine italienne, orchestrée par les ministères italiens des Affaires étrangères et de l'Agriculture du 16 au 22 novembre, fait rayonner la gastronomie du pays à travers le monde.
"Cette année, nous mettons à l'honneur le régime méditerranéen, ses traditions culinaires et son aspect santé", explique Leonardo Costa, consul général d'Italie à Djeddah. "Il ne s'agit pas simplement d'une liste d'aliments sains, mais d'un véritable art de vivre qui trouve un écho particulier dans l'hospitalité et la générosité saoudiennes."
L'événement, organisé au complexe Al-Basateen, a transformé les abords de la piscine en un véritable festival de street food italien. Des marques locales italiennes aux restaurants, en passant par les supermarchés, cafés et hôtels de Djeddah, tous étaient présents pour faire découvrir leurs spécialités à un public choisi: corps diplomatique, journalistes, expatriés italiens, invités saoudiens et passionnés de gastronomie.
De nombreux stands tenus par les sponsors - Danub, restaurant Lallo, hôtel Assila, Margherita KSA, Montana water by Sharbatly, Ferrero, Loacker et autres - ont présenté un large éventail de délices italiens, le tout rythmé par la musique du DJ Ahmed Can.
Parmi les participants, Mohammed Al-Zahrani, homme d'affaires saoudien devenu passionné de café italien lors de ses séjours à Catanzaro, capitale de la Calabre. Fondateur de Dell'Oro Store, il partage avec Arab News : "Je suis ravi de participer pour la première fois à la Semaine de la Cuisine Italienne et de faire découvrir notre café."
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com