Certains se méfient des concepts précédés de préfixes comme « post » et « néo », car leur définition négative pourrait impliquer des difficultés à les définir positivement. C'est particulièrement vrai du « postmodernisme », qui est non seulement impossible à définir strictement, mais qui rejette aussi complètement le principe de définition.
Ce mouvement s'est développé dans la seconde moitié du XXe siècle, à travers la philosophie, les arts, l'architecture, la littérature, etc. Et ses partisans y voyaient une alternative à la modernité, ainsi qu'une guerre intellectuelle contre les «grands récits» de la modernité comme l'objectivité, rationalité, illumination, science, socialisme et progrès… Car les idéologies et les doctrines qui ont conduit à des calamités comme le nazisme, le stalinisme et Hiroshima, qui étaient considérées comme des résultats de la science, ne sont plus acceptables.
Selon les postmodernes, la naissance de leur mouvement s'est accompagnée de l'essor des médias, de la télévision et de la publicité, puis de celui des clips musicaux, de YouTube et des médias sociaux, qui ont donné lieu à une « hyper-réalité » qui rend la réalité impossible à distinguer de la simulation. Nous arrivons à percevoir le monde à travers ces éléments culturels au lieu des éléments culturels traditionnels comme l'art, la poésie et l'architecture…
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