Les musées de la Mecque sont des composantes essentielles de la culture et de l’Histoire

Short Url
Publié le Mardi 04 avril 2023

Les musées de la Mecque sont des composantes essentielles de la culture et de l’Histoire

  • «Les pèlerins sont heureux de se rendre en Arabie saoudite»
  • «Enrichir l’expérience des pèlerins est désormais l’un des objectifs les plus importants que nous souhaitons atteindre»

LA MECQUE: Les musées de La Mecque abritent des antiquités rares qui datent de plus de mille quatre cents ans et témoignent de la richesse de l’Histoire de la ville.

Itimad Ghazzawi, une guide touristique, déclare à Arab News que «les musées sont considérés comme un portail de connaissances à partir duquel les visiteurs obtiennent leurs informations, car ils intègrent et constituent un affluent important de la culture et de l'Histoire de La Mecque avec des éléments de différentes époques».

Une plaque de marbre attestant de la restauration du Mataf en 1234, présentée lors d’une exposition sur l’architecture des deux Saintes Mosquées. (Photo fournie)
Une plaque de marbre attestant de la restauration du Mataf en 1234, présentée lors d’une exposition sur l’architecture des deux Saintes Mosquées. (Photo fournie)

«Le rôle des musées publics et privés est très important. De nombreux visiteurs se rendent dans ces musées pour s’informer sur le patrimoine de la région. Les musées de La Mecque font partie des musées archéologiques de premier plan, non seulement dans le Royaume, mais aussi dans le monde entier. Ils abritent des antiquités et des trésors vieux de plus de mille quatre cents ans», précise-t-elle.

Chaque musée a un caractère spécifique qui diffère par sa conception et son architecture des autres musées, dont certains sont consacrés aux collections des deux Saintes Mosquées. «Ils exposent l’art et l’Histoire de la Sainte Kaaba et de la Grande Mosquée dans leurs salles.»

Un croissant qui remonte à l’an 1299 du calendrier hégirien/1881 du calendrier grégorien. (Photo fournie)
Un croissant qui remonte à l’an 1299 du calendrier hégirien/1881 du calendrier grégorien. (Photo fournie)

Les visiteurs de La Mecque se rendent également dans tous les endroits où le prophète Mahomet est passé pour se familiariser avec ces trésors historiques. «La Mecque elle-même est un musée à ciel ouvert», soutient la guide touristique.

Les musées de La Mecque font partie des musées archéologiques de premier plan, non seulement dans le Royaume, mais aussi dans le monde entier.

Itimad Ghazzawi, guide touristique

Le palais Al-Zaher, également connu sous le nom de «musée de la Mecque», présente différentes civilisations de la péninsule Arabique, dévoilant des histoires, des conceptions et une architecture anciennes.

Khaled al-Chalawi, sous-secrétaire général aux services sociaux, bénévoles et humanitaires à la présidence, indique à Arab News que «les pèlerins sont heureux de se rendre en Arabie saoudite. Ils y pratiquent leurs rituels et cultes et ils visitent les monuments culturels et civilisationnels du Royaume. Ils veulent également en apprendre davantage sur ce pays béni en raison de sa diversité culturelle et humaine.»

Les visiteurs de La Mecque se rendent également dans tous les endroits où le prophète Mahomet est passé pour se familiariser avec ces trésors historiques. (Photo fournie)
Les visiteurs de La Mecque se rendent également dans tous les endroits où le prophète Mahomet est passé pour se familiariser avec ces trésors historiques. (Photo fournie)

«Enrichir l’expérience des pèlerins est désormais l’un des objectifs les plus importants que nous souhaitons atteindre.»

Le professeur d’Histoire moderne Saad al-Judi souligne que ces musées racontent aussi des histoires sur le Royaume au service des deux Saintes Mosquées. «Chacun à La Mecque a une grande responsabilité culturelle et sociale envers les pèlerins dans la transmission de la culture et des connaissances, en particulier au moyen des musées, car ces derniers constituent une interface culturelle distinctive pour les visiteurs.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
Short Url
  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

Short Url
  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Short Url
  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com