L'armée américaine affirme avoir tué en Syrie un chef de l'EI responsable d'attaques en Europe

Ci-dessus, des troupes américaines déployées à la périphérie de Rumaylan, dans la province de Hasakeh, au nord-est de la Syrie, à la frontière avec la Turquie, le 27 mars 2023. (AFP)
Ci-dessus, des troupes américaines déployées à la périphérie de Rumaylan, dans la province de Hasakeh, au nord-est de la Syrie, à la frontière avec la Turquie, le 27 mars 2023. (AFP)
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Publié le Mardi 04 avril 2023

L'armée américaine affirme avoir tué en Syrie un chef de l'EI responsable d'attaques en Europe

  • Khaled Aydd Ahmad al-Jabouri était notamment «responsable de la planification d'attaques de l'EI en Europe», a indiqué le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom)
  • Sa mort allait «temporairement perturber la capacité de l'organisation à fomenter des attaques à l'étranger»

BEYROUTH : Un chef du groupe djihadiste Etat islamique (EI), responsable d'attaques perpétrées en Europe, a été tué lors d'une frappe américaine en Syrie mardi, a annoncé le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom).

Khaled Aydd Ahmad al-Jabouri était notamment "responsable de la planification d'attaques de l'EI en Europe", a indiqué le Centcom dans un communiqué, soulignant que sa mort allait "temporairement perturber la capacité de l'organisation à fomenter des attaques à l'étranger".

Le groupe Etat islamique a revendiqué une série d'attaques meurtrières en Europe du temps de sa puissance, alors qu'il contrôlait de vastes régions en Syrie et en Irak où il avait proclamé un "califat" et faisait régner la terreur.

Il avait notamment revendiqué les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et dans sa proche banlieue (130 morts), ainsi que l'attentat de Nice le 14 juillet 2016, dans le sud-est de la France (86 morts).

Toujours en 2016, trois attentats suicides en Belgique, notamment dans la région de Bruxelles, avaient fait une trentaine de morts au total. L'année suivante, des attentats revendiqués par l'EI les 17 et 18 août en Espagne, notamment à Barcelone, avaient fait 16 morts.

Le commandement militaire américain indique que la frappe de mardi a été menée dans le nord-ouest de la Syrie et assure qu'aucun civil n'a été tué ou blessé lors du raid.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), un drone américain a visé le responsable de l'EI dans la province d'Idleb, dans un secteur contrôlé par les djihadistes dans le nord-ouest de la Syrie.

Tué par un drone

L'homme, un Irakien qui se faisait passer pour un Syrien et se faisait appeler Khaled, s'était réfugié dans cette région il y a dix jours, précise l'Observatoire qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie. Il a été visé par le drone alors qu'il marchait près de son domicile et parlait au téléphone, selon l'OSDH.

"L'EI continue de représenter une menace pour la région et au-delà", a affirmé le patron du commandement militaire américain pour le Moyen-Orient , le général Michael Kurilla, cité dans le communiqué du Centcom. "Même affaibli, le groupe reste capable de mener des opérations dans la région, avec la volonté de frapper au-delà du Moyen-Orient".

Depuis la défaite territoriale de l'EI en Syrie en 2019, plusieurs centaines de soldats américains, déployés dans le nord-est du pays dans le cadre de la coalition antijihadiste, continuent de combattre avec les Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes) et de cibler des membres présumés de l'EI.

Les Etats-Unis annoncent régulièrement viser des responsables de l'EI réfugiés en Syrie.

En octobre 2019, ils avaient annoncé la mort du chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi, lors d'une opération américaine dans le nord-ouest de la Syrie.

Le 16 février dernier, l'armée américaine avait annoncé avoir tué lors d'un raid dans le nord-est en Syrie un chef important du groupe extrémiste, une opération au cours de laquelle quatre soldats américains avaient été blessés.

En 2022, deux autres chefs du groupe ont été tués, l'un en février, par les forces spéciales américaines dans le nord-ouest et l'autre en octobre, par d'anciens rebelles de la province de Deraa (sud) soutenus par le régime.

Malgré sa défaite territoriale, l'EI continue de mener des attaques en Syrie, où le groupe djihadiste a ciblé récemment des civils qui ramassaient des truffes dans le désert, faisant des dizaines de morts.


À Gaza, le Hamas est prêt à un accord prévoyant la libération des otages et une longue trêve

Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
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  • « Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.
  • Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

LE CAIRE : Le Hamas est prêt à conclure un accord prévoyant la libération en une seule opération de tous les otages encore retenus à Gaza, ainsi qu'une trêve de cinq ans avec Israël, pour mettre fin à la guerre en cours, a déclaré samedi à l'AFP un responsable du mouvement.

« Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.

Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

Il n'est pas clair à ce stade si l'idée d'une longue trêve a été proposée par le Hamas lui-même ou par les médiateurs égyptiens et qataris.

Le 17 avril, le Hamas, qui se dit opposé à un accord « partiel », avait rejeté une proposition israélienne qui prévoyait notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants.

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, un retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza. 

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, le retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

De son côté, Israël réclame le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza. Ce dernier point constitue toutefois une « ligne rouge » pour le mouvement. 


L'Arabie saoudite participe au Congrès économique européen

La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
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  • La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du Développement économique et de la Technologie pour discuter des relations économiques entre l'Arabie saoudite et la Pologne.
  • La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

RIYAD : L'Arabie saoudite a participé à la 17e édition du Congrès économique européen, qui s'est tenu à Katowice, en Pologne, du 23 au 25 avril.

La délégation saoudienne était composée de l'ambassadeur en Pologne, Saad bin Saleh Al-Saleh, du sous-secrétaire du ministère de l'Investissement pour les relations internationales, Sara Al-Sayed, du gouverneur adjoint de l'Autorité générale saoudienne du commerce extérieur, Abdulaziz Al-Sakran, ainsi que de représentants de la Fédération des chambres de commerce saoudiennes, et en particulier du Conseil d'affaires saoudo-polonais.

La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du développement économique et de la technologie pour discuter des relations économiques entre les deux pays et des stratégies visant à améliorer les investissements et les échanges commerciaux. Elle a également pris part à une session de dialogue axée sur les mêmes sujets et comprenant un examen des transformations économiques en cours dans le Royaume à la lumière de la Vision saoudienne 2030.

La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.