Des laboratoires mobiles pour analyser la nourriture fournie aux fidèles à La Mecque

La municipalité de La Mecque a mis en place des laboratoires mobiles près de la Grande Mosquée afin de contrôler la nourriture fournie aux fidèles et aux pèlerins pendant le ramadan. (SPA)
La municipalité de La Mecque a mis en place des laboratoires mobiles près de la Grande Mosquée afin de contrôler la nourriture fournie aux fidèles et aux pèlerins pendant le ramadan. (SPA)
Ces installations permettent d’analyser sur place des échantillons d’aliments et d’eau afin de s’assurer qu’ils sont propres à la consommation humaine. (Photo fournie)
Ces installations permettent d’analyser sur place des échantillons d’aliments et d’eau afin de s’assurer qu’ils sont propres à la consommation humaine. (Photo fournie)
Ossama Zeitouni, porte-parole de la municipalité de La Mecque. (Photo fournie)
Ossama Zeitouni, porte-parole de la municipalité de La Mecque. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 31 mars 2023

Des laboratoires mobiles pour analyser la nourriture fournie aux fidèles à La Mecque

  • Ossama Zeitouni, porte-parole de la municipalité, a déclaré à Arab News que le nouveau service visait à accélérer l’analyse des échantillons d’aliments
  • La municipalité de La Mecque dispose d’un personnel qualifié pour faire fonctionner ces laboratoires, répartis dans plusieurs endroits de la zone centrale et dans les zones très fréquentées autour de la Grande Mosquée

LA MECQUE: La municipalité de La Mecque a mis en place des laboratoires mobiles près de la Grande Mosquée afin de contrôler la nourriture fournie aux fidèles et aux pèlerins pendant le ramadan.

Ces installations permettent d’analyser sur place des échantillons d’aliments et d’eau afin de s’assurer qu’ils sont propres à la consommation humaine.

Ossama Zeitouni, porte-parole de la municipalité, a déclaré à Arab News que le nouveau service visait à accélérer l’analyse des échantillons d’aliments.

Il a expliqué que les laboratoires mobiles sont équipés d’appareils modernes qui analysent les échantillons et fournissent des résultats rapides et précis dans un délai de dix-huit heures. Chaque laboratoire peut analyser de 100 à 150 échantillons par jour, notamment de nourriture et d’eau, sans compter le laboratoire central de La Mecque, qui peut analyser 500 échantillons par jour.

M. Zeitouni a ajouté que la municipalité de La Mecque dispose d’un personnel qualifié pour faire fonctionner ces laboratoires, répartis dans plusieurs endroits de la zone centrale et dans les zones très fréquentées autour de la Grande Mosquée.

Des tournées d’inspection seront effectuées dans divers marchés et établissements alimentaires afin de réaliser des tests rapides et de prélever des échantillons en vue d’une analyse sur place.

M. Zeitouni a précisé que les laboratoires mobiles renforceraient le système de sécurité alimentaire à La Mecque et pourraient être utilisés dans les sous-communes et les communes associées.

«Ces laboratoires contribueront au processus de détection de la qualité des aliments et des cas directs d’intoxication alimentaire présumée, et permettront d’économiser du temps et des efforts dans le processus d’analyse des échantillons alimentaires et de contrôle de leur qualité pendant les saisons du Hajj et de l’Omra», a-t-il affirmé. 

M. Zeitouni a mis l’accent sur les efforts incessants déployés par la municipalité de La Mecque pour fournir tous les moyens de sécurité et d’alimentation aux pèlerins, et pour effectuer toutes sortes d’analyses afin d’assurer la sécurité de ces derniers, en particulier avec le retour du nombre de pèlerins aux niveaux prépandémiques.

Il a par ailleurs indiqué que les équipes d’inspection travaillent jour et nuit pour prélever des échantillons directement dans tous les restaurants et chez les fournisseurs de services alimentaires afin de détecter toute violation et d’y remédier immédiatement.

Il a souligné que les équipes d’inspection prenaient des mesures immédiates à l’encontre des contrevenants, telles que l’émission d’avertissements et d’amendes. Il a également noté qu’elles peuvent aller jusqu’à la fermeture de l’établissement si les violations détectées affectent directement la santé et la sécurité des fidèles.

Dans le cadre de ces tournées, des conseils ont été donnés aux propriétaires de magasins et de restaurants sur la manière de conserver les aliments et l’importance de ne pas les exposer à la lumière du soleil, ainsi que sur la nécessité de respecter les conditions sanitaires lors du stockage de ces aliments et d’appliquer les normes sanitaires les plus strictes en matière de qualité des denrées alimentaires.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Quatre journalistes tués à Gaza, le nombre de morts parmi les professionnels des médias dépasse cent

Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat. (Photo AFP)
Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat. (Photo AFP)
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  • Cent quatre journalistes palestiniens, ainsi que deux journalistes israéliens et trois libanais, auraient été tués depuis le début du conflit
  • Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui exige un cessez-le-feu immédiat

LONDRES: L’Autorité des médias de Gaza a déclaré jeudi que quatre journalistes avaient été tués lors d’une frappe aérienne israélienne, ce qui porte à plus de cent le nombre total de journalistes tués dans le conflit.

Selon l’agence Anadolu, les victimes sont Hail al-Najjar, éditeur vidéo à Al-Aqsa Media Network, Mahmoud Jahjouh, photojournaliste pour le site Palestine Post, Moath Moustafa al-Ghefari, photojournaliste pour le site Kanaan Land et pour la Palestinian Media Foundation, et Amina Mahmoud Hameed, présentatrice de programmes et rédactrice dans plusieurs organes de presse.

Le Bureau de presse de Gaza a indiqué que les quatre journalistes avaient été tués lors d’une frappe aérienne israélienne, mais il n’a pas fourni de détails supplémentaires sur les circonstances de leur mort.

Au total, cent quatre journalistes palestiniens, deux israéliens et trois libanais ont été tués depuis le début du conflit, le 7 octobre.

Ces dernières pertes s’ajoutent au lourd tribut déjà payé par les professionnels des médias. Selon le Comité pour la protection des journalistes, le conflit de Gaza constitue le conflit le plus meurtrier pour les journalistes et les professionnels des médias depuis que l’organisation a commencé à tenir des registres.

Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui exige un cessez-le-feu immédiat.

Jeudi, l’Afrique du Sud, qui a porté plainte contre Israël pour génocide devant la Cour internationale de justice, a demandé à cette dernière d’ordonner à Israël de mettre fin à son assaut contre Rafah.

Selon les autorités médicales de Gaza, plus de 35 200 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et plus de 79 200 ont été blessés depuis le début du mois d’octobre, lorsqu’Israël a lancé son offensive, répondant à une attaque du Hamas.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël: l'armée annonce avoir trouvé et rapatrié les corps de trois otages de Gaza

Ricarda Louk est assise devant une pancarte représentant sa fille disparue Shani Louk, le 17 octobre 2023, à Tel Aviv. L'armée israélienne a déclaré le 17 mai 2024 avoir retrouvé les corps de trois otages israéliens à Gaza, dont Louk. (AP)
Ricarda Louk est assise devant une pancarte représentant sa fille disparue Shani Louk, le 17 octobre 2023, à Tel Aviv. L'armée israélienne a déclaré le 17 mai 2024 avoir retrouvé les corps de trois otages israéliens à Gaza, dont Louk. (AP)
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  • L'armée israélienne a récupéré «les corps de nos otages Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter, pris en otage durant le massacre commis par le Hamas le 7 octobre », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari
  • Sur les 252 personnes emmenées comme otages le 7 octobre, 125 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l'armée israélienne

JÉRUSALEM: L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir découvert dans la bande de Gaza les corps de trois otages israéliens enlevés lors de l'attaque menée par le Hamas le 7 octobre en Israël et les avoir rapatriés.

L'armée a récupéré "les corps de nos otages Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter, pris en otage durant le massacre commis par le Hamas le 7 octobre", a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée, ajoutant qu'ils avaient été "brutalement assassinés" par le Hamas en tentant de fuir le festival de musique Nova et "leur corps emmenés" à Gaza.

Selon l'amiral Hagari, les corps des otages ont été récupérés "durant une opération conjointe entre l'armée et l'agence de renseignements" sur la base de renseignements obtenus notamment "lors d'interrogatoire de terroristes arrêtés dans la bande de Gaza" et ont été identifiés à l'institut national de Médecine légale israélien.

Germano-Israélienne de 22 ans, Shani Louk était apparue dans une vidéo sur les réseaux sociaux, allongée sur le ventre, apparemment inconsciente et à moitié dénudée, à l'arrière d'un pick-up dans la bande de Gaza.

Amit Buskila était âgée de 27 ans et Itzhak Gelerenter de 56 ans lors de l'attaque.

"Le retour de leurs corps est un rappel douloureux et brutal que nous devons rapidement ramener tous nos frères et soeurs de leur cruelle captivité", les vivants et les morts, a réagi le Forum des familles d'otages, principale association de proches.

Sur les 252 personnes emmenées comme otages le 7 octobre, 125 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l'armée israélienne.

L'attaque surprise menée depuis la bande de Gaza par des commandos du Hamas dans le sud israélien a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens. Plus de 360 personnes ont été tuées sur le seul site du festival de musique Nova, organisé dans le sud d'Israël, tout près de la frontière avec la bande de Gaza.

En riposte, Israël a lancé une offensive tous azimuts sur la bande de Gaza, qui a déjà fait plus de 35.000 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a adressé ses condoléances aux familles. "Cette perte terrible brise le coeur", nous "pleurons avec les familles", a assuré M. Netanyahu, promettant de ramener "tous les otages, les vivants et les morts".

 

 


Tunisie: l'ONU dénonce «l'intimidation et le harcèlement» des avocats

Ces arrestations ont suscité des condamnations de la part de la société civile tunisienne et ont déclenché une réaction internationale. (Dossier/AFP)
Ces arrestations ont suscité des condamnations de la part de la société civile tunisienne et ont déclenché une réaction internationale. (Dossier/AFP)
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  • «L'Etat de droit doit être respecté et les personnes détenues arbitrairement, y compris pour avoir défendu les droits des migrants et lutté contre la discrimination raciale, doivent être libérées», exige le Haut-Commissariat
  • Mme Shamdasani a indiqué que le Haut-Commissariat était «très préoccupé par le fait que des migrants sont de plus en plus souvent pris pour cible»

GENEVE: Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a dénoncé vendredi "l'intimidation et le harcèlement" dont sont victimes en Tunisie des avocats et membres des médias critiques du gouvernement et de ses politiques migratoires.

Les perquisitions contre l'Ordre des avocats dans ce pays "portent atteinte à l'Etat de droit et violent les normes internationales relatives à la protection de l'indépendance et de la fonction des avocats. De tels actes constituent des formes d'intimidation et de harcèlement", a dénoncé Ravina Shamdasani, la porte-parole du Haut-Commissariat à Genève, lors d'un point de presse.

Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, "exhorte les autorités à respecter et à sauvegarder les libertés d'expression, d'association et de rassemblement pacifique, qui sont garanties par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel la Tunisie est partie", a souligné Mme Shamdasani.

"L'Etat de droit doit être respecté et les personnes détenues arbitrairement, y compris pour avoir défendu les droits des migrants et lutté contre la discrimination raciale, doivent être libérées", exige encore le Haut-Commissariat, ajoutant que "les droits humains de tous les migrants doivent être protégés et les discours de haine xénophobe doivent cesser".

Mme Shamdasani a indiqué que le Haut-Commissariat était "très préoccupé par le fait que des migrants, pour la plupart originaires du sud du Sahara, ainsi que les personnes et les organisations qui leur viennent en aide, en Tunisie, sont de plus en plus souvent pris pour cible".

Et elle a dénoncé "une augmentation de l'utilisation d'une rhétorique déshumanisante et raciste à l'encontre des migrants noirs et des Tunisiens noirs".

Le président tunisien Kais Saied, qui concentre tous les pouvoirs depuis juillet 2021, s'est insurgé jeudi contre les critiques occidentales, défendant la légalité de ces mesures.