Le French Saudi Youth Business Club, un nouveau club de jeunes entrepreneurs français et saoudiens

Pour atteindre ses objectifs, le club prévoit d’organiser cette année des activités liées aux affaires, comme des événements, des ateliers et des conférences, en mettant l’accent sur un éventail de sujets qui incluent l’innovation, la technologie, le développement durable et les tendances futures. (Photo fournie)
Pour atteindre ses objectifs, le club prévoit d’organiser cette année des activités liées aux affaires, comme des événements, des ateliers et des conférences, en mettant l’accent sur un éventail de sujets qui incluent l’innovation, la technologie, le développement durable et les tendances futures. (Photo fournie)
Pour atteindre ses objectifs, le club prévoit d’organiser cette année des activités liées aux affaires, comme des événements, des ateliers et des conférences, en mettant l’accent sur un éventail de sujets qui incluent l’innovation, la technologie, le développement durable et les tendances futures. (Photo fournie)
Pour atteindre ses objectifs, le club prévoit d’organiser cette année des activités liées aux affaires, comme des événements, des ateliers et des conférences, en mettant l’accent sur un éventail de sujets qui incluent l’innovation, la technologie, le développement durable et les tendances futures. (Photo fournie)
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Pour atteindre ses objectifs, le club prévoit d’organiser cette année des activités liées aux affaires, comme des événements, des ateliers et des conférences, en mettant l’accent sur un éventail de sujets qui incluent l’innovation, la technologie, le développement durable et les tendances futures. (Photo fournie)
Pour atteindre ses objectifs, le club prévoit d’organiser cette année des activités liées aux affaires, comme des événements, des ateliers et des conférences, en mettant l’accent sur un éventail de sujets qui incluent l’innovation, la technologie, le développement durable et les tendances futures. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 01 avril 2023

Le French Saudi Youth Business Club, un nouveau club de jeunes entrepreneurs français et saoudiens

  • L’ambassade de France en Arabie saoudite a inauguré cette semaine le lancement du club des jeunes entrepreneurs saoudiens et français autour d’un shour à la Résidence de France
  • Le club des jeunes entrepreneurs saoudiens français vise à faire fructifier les échanges et renforcer les liens entre les deux nations grâce à l’engagement des jeunes

RIYAD: L’ambassade de France en Arabie saoudite a organisé le 28 mars un shour pour célébrer le lancement officiel du club des jeunes entrepreneurs saoudiens et français au sein de la Résidence de France. 

Lors de son intervention, l’ambassadeur de France, Ludovic Pouille, a exprimé sa joie d’accueillir ses invités autour de ce shour exceptionnel sous le signe de l’amitié franco-saoudienne durant le mois sacré de ramadan afin de célébrer le lancement officiel du club de jeunes entrepreneurs saoudiens et français. Il s’est dit honoré de partager avec autant d’invités une passion commune pour la promotion des entreprises et de l’innovation parmi les jeunes de France et d’Arabie. 

L’ambassadeur a tout particulièrement remercié Mohammed Mourchid pour son effort exceptionnel dans la conception, l’organisation et le succès de cette initiative, ainsi que Riyadh al-Zamil, membre du conseil d’administration de la Chambre de commerce de Riyad, pour son inconditionnel support. 

M. Mourchid explique à Arab News en français que le club de jeunes entrepreneurs saoudiens et français est une initiative privée lancée en août 2022. «Cette initiative est à l’origine d’un certain nombre de constats, notamment celui que les relations sont excellentes et très étroites entre les hautes autorités politiques de nos deux pays dans divers secteurs stratégiques, mais que cela ne se reflète pas forcément au niveau de la jeunesse. Pus de 70% de la population saoudienne a moins de 30 ans et la jeunesse représente le futur. Aussi bien en France qu’en Arabie saoudite, nos dirigeants sont également jeunes», souligne-t-il.  

«Il faut reconnaître que concrètement, il n’y avait pas grand-chose jusqu’ici pourra rassembler ces jeunes. Les chiffres indiquent que très peu de jeunes Saoudiens investissent en France. Cette initiative permettra de promouvoir, de renforcer les échanges entre les Saoudiens et les jeunes Français afin de créer un pont solide entre les deux jeunesses», ajoute M. Mourchid.

M. Al-Zamil a affirmé qu’il était profondément honoré de faire partie du club des jeunes entrepreneurs. «Je m’engage personnellement à soutenir toutes les initiatives pour assurer un bel avenir à nos enfants et arrière-petits-enfants», a-t-il expliqué, assurant que ces ponts d’échanges entre les jeunes leur permettront de se rapprocher, de se comprendre pour créer des opportunités et assurer aux  prochaines générations un avenir prometteur.

De son côté, Racha Al-Khamis, vice-présidente de la fédération de boxe saoudienne et membre de la fédération de boxe asiatique, première femme membre d’un comité de boxe et quatre fois détentrice du record du monde, a souligné que la femme est en mesure d’apporter sa contribution dans le développement de la société saoudienne et est capable de s’imposer sur tous les plans. Elle a d’ailleurs déclaré que sa réussite en tant que femme, elle la doit d’abord à son père qui l’a toujours traitée à l’égal de son frère. «Mon père avait l’habitude de nous encadrer. Je recevais les mêmes critiques que mon frère», a raconté la boxeuse à l’assistance. 

Le club des jeunes entrepreneurs saoudiens et français envisage de fructifier les échanges et de renforcer les liens entre les deux nations grâce à l’engagement des jeunes. Il vise à créer une plate-forme pour les jeunes entrepreneurs des deux côtés pour se connecter, réseauter et collaborer les uns avec les autres, promouvoir les relations bilatérales dans divers domaines en facilitant les partenariats d’affaires et d’autres formes de coopération.

Pour atteindre ses objectifs, le club prévoit d’organiser cette année des activités liées aux affaires, comme des événements, des ateliers et des conférences, en mettant l’accent sur un éventail de sujets qui incluent l’innovation, la technologie, le développement durable et les tendances futures. Des partenariats ont également été établis avec d’autres clubs, organisations et initiatives de jeunes entrepreneurs afin de créer un vaste réseau de jeunes entrepreneurs et de chefs d’entreprise.  

Rassembler les jeunes Saoudiens et Français autour de projets, d’initiatives, de prises de décisions importantes communes et bien réfléchies ne peut être que bénéfique pour les deux pays.

 


La CPI émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
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  • La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire
  • Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes".

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye.

Dans un autre communiqué, elle émet un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, également pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La cour "a émis à l'unanimité un mandat d'arrêt contre M. Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, communément appelé +Deif+, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'État d'Israël et de l'État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023".

Classés "secrets" 

Les mandats d'arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour.

Mais la CPI "considère qu'il est dans l'intérêt des victimes et de leurs familles qu'elles soient informées de l'existence des mandats".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés à Gaza.

M. Khan a également demandé des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeant du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.

Le procureur a depuis abandonné la demande de mandats d'arrêt contre le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar, dont les morts ont été confirmées.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.


Liban: frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel israélien à évacuer

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  • La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani
  • Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah

BEYROUTH: De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais contre lequel Israël est en guerre, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer, selon un média d'Etat libanais.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani) a rapporté trois frappes sur la banlieue sud, dont une "très violente sur Haret Hreik", un quartier de ce secteur, et précisé qu'un immeuble avait été détruit.

Sur les images de l'AFPTV, on peut voir des panaches de fumée s'élever d'au moins trois sites visés.

Les frappes ont été précédées par un appel du porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichai Adraee, sur les réseaux sociaux, à évacuer trois secteurs de la banlieue sud.

Après cet appel, des tirs nourris ont été entendus dans la banlieue, visant à avertir les habitants.

La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani.

Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah.

Les frappes interviennent alors que l'émissaire américain Amos Hochstein tente de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais.

Après avoir vu les responsables libanais à Beyrouth, il doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle israélienne.

Les violences entre Israël et le mouvement pro-iranien, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.550 morts depuis octobre 2023.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.


Des frappes israéliennes font des dizaines de morts dans la bande de Gaza

"Il y a des dizaines de morts et de disparus sous les décombres", a déclaré à l'AFP Hossam Abou Safiyeh, directeur de l'hôpital Kamal Adwa près duquel a eu lieu la frappe.  "Des corps arrivent à l'hôpital en lambeaux", a-t-il ajouté, précisant que le système de santé était "à terre dans le nord de Gaza". (AFP)
"Il y a des dizaines de morts et de disparus sous les décombres", a déclaré à l'AFP Hossam Abou Safiyeh, directeur de l'hôpital Kamal Adwa près duquel a eu lieu la frappe. "Des corps arrivent à l'hôpital en lambeaux", a-t-il ajouté, précisant que le système de santé était "à terre dans le nord de Gaza". (AFP)
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  • Des dizaines de personnes ont été tuées jeudi dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, ravagée par plus d'un an de guerre entre l'armée israélienne et le mouvement Hamas
  • Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir et s'est entretenu avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance du Premier ministre israélien

TERRITOIRES PALESTINIENS: Des dizaines de personnes ont été tuées jeudi dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, ravagée par plus d'un an de guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Déclenchée le 7 octobre 2023 après une attaque d'une ampleur inédite du Hamas sur le sol israélien, la guerre à Gaza s'est propagée au Liban, où le mouvement pro-iranien Hezbollah a ouvert un "front de soutien" au mouvement palestinien.

Après des discussions à Beyrouth en vue d'obtenir une trêve entre l'armée israélienne et le Hezbollah, l'émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, doit rencontrer jeudi en Israël le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, à 12H30 (10H30 GMT).

Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir et s'est entretenu avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance du Premier ministre israélien.

Dans la bande de Gaza, la Défense civile a annoncé jeudi la mort de 22 personnes tuées dans la nuit par une frappe israélienne sur un quartier de Gaza-ville (nord).

"Nous confirmons que 22 martyrs ont été transférés (vers des hôpitaux) après une frappe ayant visé (une) maison (...) à Cheikh Radwan", a indiqué à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation.

"Ici, il y a un martyr et un corps sans tête. Nous ne savons pas de qui il s'agit jusqu'à présent", témoigne auprès de l'AFPTV, Moataz Al-Arouqi, un Palestinien du quartier.

Une autre frappe survenue aux alentours de minuit (22H00 GMT) dans la zone de Beit Lahia et Jabalia (nord) a fait des dizaines de morts, selon des sources médicales.

"Il y a des dizaines de morts et de disparus sous les décombres", a déclaré à l'AFP Hossam Abou Safiyeh, directeur de l'hôpital Kamal Adwa près duquel a eu lieu la frappe.

"Des corps arrivent à l'hôpital en lambeaux", a-t-il ajouté, précisant que le système de santé était "à terre dans le nord de Gaza".

"Arrêt total de l'agression" 

La guerre dans le territoire palestinien a été déclenchée en riposte à l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, l'armée israélienne a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Les Etats-Unis, alliés d'Israël, ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, malgré les appels internationaux demandant la fin du conflit.

Au Liban, Israël et le Hezbollah sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre après un an de tirs transfrontaliers, et l'armée israélienne mène des incursions dans le sud du pays depuis le 30 septembre.

Israël dit vouloir éloigner le Hezbollah des régions frontalières du sud du Liban pour permettre le retour des quelque 60.000 habitants du nord d'Israël déplacés par les tirs du mouvement. Au Liban, des dizaines de milliers d'habitants ont également été déplacés.

L'ambassadrice américaine à Beyrouth, Lisa Johnson, avait présenté jeudi dernier au Premier ministre libanais, Najib Mikati, et au chef du Parlement, Nabih Berri, un plan en 13 points prévoyant une trêve de 60 jours et le déploiement de l'armée dans le sud du Liban.

Dans ce contexte, l'émissaire Amos Hochstein s'est rendu mardi à Beyrouth où il a déclaré qu'une solution était "à portée de main" mais que c'était aux belligérants de "décider".

Israël "ne peut pas nous imposer ses conditions", a prévenu mercredi le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, disant exiger "l'arrêt total de l'agression" au Liban.

M. Netanyahu avait averti lundi que Israël "mènera(it) des opérations" militaires contre le Hezbollah même en cas de trêve.

"Très violente frappe" 

Pendant ce temps, les bombardements israéliens se poursuivent au Liban sur des bastions du Hezbollah. De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer.

Plusieurs secteurs du sud du pays ont été ciblés, notamment la bourgade de Khiam, située à environ six kilomètres de la frontière, où des affrontements entre le Hezbollah et les forces israéliennes avaient éclaté la veille, selon l'Agence nationale d'information libanaise (Ani).

Jeudi matin, le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adraee, a lancé des appels à évacuer aux habitants de trois zones proches de la ville de Tyr (sud).

Les violences entre Israël et le Hezbollah ont fait au Liban plus de 3.550 morts depuis octobre 2023, la plupart depuis le début de la campagne israélienne massive de bombardements le 23 septembre. Côté israélien, 79 militaires et 46 civils ont été tués en 13 mois.