Le président des EAU nomme son fils aîné prince héritier d'Abu Dhabi

Cheikh Khaled, prince héritier d'Abu Dhabi (Photo, WAM).
Cheikh Khaled, prince héritier d'Abu Dhabi (Photo, WAM).
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Publié le Jeudi 30 mars 2023

Le président des EAU nomme son fils aîné prince héritier d'Abu Dhabi

  • Le cheikh Mohammed promeut son frère au poste de vice-président aux côtés du souverain de Dubaï
  • Ces nouvelles nominations font suite à un remaniement opéré ce mois-ci à la tête des deux plus grands fonds souverains d'Abu Dhabi

DUBAÏ: Le président des Émirats arabes unis, cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane, a nommé mercredi prince héritier d'Abu Dhabi, la capitale des Émirats arabes unis, son fils aîné cheikh Khaled.

Cheikh Mohammed, souverain d'Abu Dhabi, a également nommé son frère, cheikh Mansour ben Zayed al-Nahyane, vice-président des Émirats arabes unis, aux côtés du souverain de Dubaï, cheikh Mohammed ben Rached al-Maktoum. Il a nommé ses autres frères, cheikh Tahnoun ben Zayed al-Nahyane et cheikh Hazzaa ben Zayed al-Nahyane, vice-présidents d'Abu Dhabi.

Le nouveau prince héritier, cheikh Khaled, 41 ans, est déjà membre du Conseil exécutif d'Abu Dhabi et président du bureau exécutif d'Abu Dhabi. Il a supervisé bon nombre des plus grands projets de développement récents de l'émirat.

Cheikh Khaled est président de plusieurs conseils d'administration, dont le Conseil du génome des Émirats arabes unis, le Comité exécutif de la compagnie pétrolière nationale d'Abu Dhabi et le Conseil de recherche sur les technologies avancées. Il est marié et père de trois enfants.

Ces nouvelles nominations font suite à un remaniement opéré ce mois-ci à la tête des deux plus grands fonds souverains d'Abu Dhabi. cheikh Tahnoun, qui est également conseiller à la sécurité nationale des Émirats arabes unis et contrôle un vaste empire commercial, a été nommé président de l'Autorité d'investissement d'Abu Dhabi.

Cheikh Mohammed ben Zayed a par désigné comme successeur cheikh Mansour, propriétaire du club de football Manchester City, à la présidence de Mubadala, le deuxième plus grand fonds d'Abu Dhabi.

Cheikh Zayed ben Sultan al-Nahyane, premier président des Émirats arabes unis et principal artisan de leur création en 1971, a régné jusqu'à sa mort en 2004. Il avait désigné son fils aîné, cheikh Khalifa, comme son successeur. Cheikh Mohammed avait pris le relais à la mort de cheikh Khalifa en mai 2022.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: un mort dans une frappe israélienne sur un véhicule à Saïda dans le sud

Des pompiers éteignent les flammes d'une voiture incendiée par un drone israélien dans le village de Kfar Roumman, au sud du Liban, le 6 mai 2025. (AFP)
Des pompiers éteignent les flammes d'une voiture incendiée par un drone israélien dans le village de Kfar Roumman, au sud du Liban, le 6 mai 2025. (AFP)
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  •  Un média d'Etat libanais a indiqué qu'une frappe de drone israélien mercredi sur une voiture avait fait un mort à Saïda, principale ville du sud du Liban, en dépit du cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste Hezbollah

SAIDA: Un média d'Etat libanais a indiqué qu'une frappe de drone israélien mercredi sur une voiture avait fait un mort à Saïda, principale ville du sud du Liban, en dépit du cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste Hezbollah.

Selon l'Agence nationale d'information Ani, "un drone ennemi a visé à l'aube une voiture (...) près de la mosquée de l'imam Ali dans la ville de Saïda, faisant un mort".

Selon un photographe de l'AFP sur place, la frappe a perforé le toit de la voiture.

Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre, l'armée israélienne mène régulièrement des attaques au Liban, disant viser combattants et infrastructures du Hezbollah très affaibli par la guerre. Ce dernier affirme, lui, respecter le cessez-le-feu.

Le 18 avril, l'armée israélienne avait annoncé avoir "éliminé" un membre du Hezbollah dans la région de Saïda, qui était, selon elle, "responsable, entre autres, du déploiement des systèmes de communication du Hezbollah dans tout le Liban".

Certaines frappes israéliennes visent parfois également des membres du Hamas au Liban, mouvement islamiste palestinien contre lequel Israël est en guerre dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, et d'autres organisations alliées.

Le 4 avril, Israël avait annoncé avoir tué "Hassan Farhat, commandant de la section ouest du Hamas au Liban" à Saïda. Le Hamas avait ajouté que sa fille et son fils, membre lui aussi de la formation palestinienne, avaient été tués.

Au début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, le Hezbollah avait ouvert un front contre Israël en tirant des roquettes à partir du sud du Liban, son fief, affirmant agir ainsi en soutien aux Palestiniens.

Le Liban presse notamment les Etats-Unis et la France, garants de l'accord de cessez-le-feu, de contraindre Israël à cesser ses attaques et se retirer des cinq positions frontalières dans lesquels il s'est maintenu. L'Etat libanais assure respecter ses engagements et accuse Israël de ne pas en faire de même.


Abbas attendu le 21 mai au Liban pour discuter des camps des réfugiés palestiniens

Des Palestiniens célèbrent la déclaration de cessez-le-feu à Gaza dans le camp de réfugiés d'Ain el-Helweh, à la périphérie du port de Sidon, dans le sud du Liban, le 15 janvier 2025. (AFP)
Des Palestiniens célèbrent la déclaration de cessez-le-feu à Gaza dans le camp de réfugiés d'Ain el-Helweh, à la périphérie du port de Sidon, dans le sud du Liban, le 15 janvier 2025. (AFP)
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  • Le président palestinien Mahmoud Abbas est attendu le 21 mai à Beyrouth pour discuter de "l'extension de l'autorité" du pouvoir libanais aux camps des réfugiés palestiniens échappant à son contrôle
  • Quelque 250.000 réfugiés palestiniens vivent au Liban dans ces camps surpeuplés

BEYROUTH: Le président palestinien Mahmoud Abbas est attendu le 21 mai à Beyrouth pour discuter de "l'extension de l'autorité" du pouvoir libanais aux camps des réfugiés palestiniens échappant à son contrôle, a indiqué mardi à l'AFP un responsable gouvernemental.

Quelque 250.000 réfugiés palestiniens vivent au Liban dans ces camps surpeuplés où sont présents le Fatah de Mahmoud Abbas mais également le Hamas et d'autres groupes armés palestiniens.

Dans une interview le 30 avril, le président libanais Joseph Aoun avait indiqué que les autorités œuvraient "pour retirer les armes lourdes et moyennes de l'ensemble du territoire libanais" et qu'il devrait évoquer le désarmement des camps palestiniens avec Mahmoud Abbas.

Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, avait de son côté souligné "la nécessité de remettre les armes illégales (à l'Etat) et de ne pas permettre au Hamas ou à d'autres factions de compromettre la stabilité" du pays.

Le bureau du président palestinien a confirmé la visite de Mahmoud Abbas au Liban le 21 mai, après que les autorités libanaises avaient arrêté des membres du Hamas accusés de tirs de roquettes vers Israël malgré le cessez-le-feu en vigueur.

Selon le responsable gouvernemental libanais qui a requis l'anonymat, Mahmoud Abbas va évoquer avec les dirigeants libanais "les modalités de l'extension de l'autorité de l'Etat à l'ensemble du territoire libanais, dont les camps palestiniens".

En vertu d'un accord de longue date, la sécurité dans les camps de réfugiés palestiniens est assurée par des factions palestiniennes, et l'armée libanaise n'y pénètre pas.

Le Hamas est l'allié du Hezbollah pro-iranien au Liban, qu'un conflit meurtrier a opposé à l'armée israélienne dans le sillage de la guerre entre le mouvement palestinien et Israël à Gaza.

Pendant la guerre au Liban, à laquelle un cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre, le Hamas avait revendiqué des tirs de roquettes sur Israël depuis ce pays.

A la suite de nouveaux tirs non revendiqués à deux reprises fin mars, plusieurs membres du Hamas soupçonnés d'être impliqués dans ces attaques ont été arrêtés par l'armée libanaise ou ont été remis par le mouvement palestinien aux autorités libanaises.

Israël avait riposté à ces tirs en bombardant la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah.

Début mai, le Haut conseil de défense, plus haute instance de sécurité au Liban, avait mis en garde le Hamas contre l'utilisation du territoire libanais pour bombarder Israël.

La dernière visite du président de l'Autorité palestinienne au Liban remonte à février 2017.


Une délégation de l'UNESCO visite le géoparc de Riyad Nord après son inscription au réseau mondial

La Sous-Directrice générale de l'UNESCO pour les sciences exactes et naturelles, Lidia Brito, lors de sa visite au Géoparc de Riyad Nord. (SPA)
La Sous-Directrice générale de l'UNESCO pour les sciences exactes et naturelles, Lidia Brito, lors de sa visite au Géoparc de Riyad Nord. (SPA)
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  • Selon un responsable de l'UNESCO, la destination met en valeur la diversité naturelle et culturelle du Royaume.
  • En avril, l'UNESCO a inscrit le géoparc de Riyad Nord et Salma à son réseau mondial de géoparcs.

RIYAD : Lidia Brito, la sous-directrice générale de l'UNESCO pour les sciences exactes et naturelles, a visité dimanche le Géoparc de Riyad Nord, faisant l'éloge de cette destination qui préserve à la fois la nature et l'histoire.

En avril, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a désigné le Géoparc de Riyad Nord dans le cadre de son Réseau mondial des géoparcs, qui vise à protéger les sites du patrimoine géologique et à promouvoir le développement durable.

Hussam Zuhair Al-Turki, directeur de l'Initiative saoudienne pour les géoparcs, et Hamoud Alnughaymishi, directeur du secteur des sciences à la Commission nationale saoudienne pour l'éducation, la culture et les sciences, ont accompagné Mme Brito lors de sa visite. 

Ils ont exploré les principales caractéristiques géologiques du géoparc de Riyad Nord, telles que la grotte d'Abu Shaddad et la falaise du bord du monde. Ils se sont également arrêtés pour explorer le village de Ghamra, connu pour ses parcours d'aventure dans la banlieue de Riyad.

M. Brito a déclaré que le géoparc de Riyad Nord mettait en valeur la diversité naturelle et culturelle de l'Arabie saoudite et qu'il renforcerait l'écotourisme dans le royaume, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

En avril, l'UNESCO a désigné le géoparc de Riyad Nord et le géoparc de Salma comme faisant partie de son réseau mondial de géoparcs. Le royaume espère inscrire 13 autres sites au réseau de l'UNESCO, a ajouté la SPA. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com