Roksanda Ilincic revient sur le style de Rajwa al-Saif et sur ses sources d’inspiration

La fiancée saoudienne du prince héritier Hussein de Jordanie, Rajwa al-Saif (à gauche), et la princesse britannique Kate Middleton, ont porté des robes jaunes Roksanda par le passé. (Instagram, AFP)
La fiancée saoudienne du prince héritier Hussein de Jordanie, Rajwa al-Saif (à gauche), et la princesse britannique Kate Middleton, ont porté des robes jaunes Roksanda par le passé. (Instagram, AFP)
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Publié le Mercredi 31 mai 2023

Roksanda Ilincic revient sur le style de Rajwa al-Saif et sur ses sources d’inspiration

  • Les créations de Roksanda Ilincic ont été portées par des personnalités telles que Kate Middleton, Anne Hathaway et Michelle Obama
  • Rajwa al-Saif, la fiancée saoudienne du prince héritier Hussein de Jordanie, était vêtue d’une création de Roksanda lors du récent mariage de la princesse Iman à Amman

DUBAÏ: La créatrice londonienne Roksanda Ilincic a une sacrée clientèle. De la famille royale britannique, comme la princesse de Galles, aux stars hollywoodiennes, comme Anne Hathaway et Blake Lively, ses robes multicolores sont très prisées par de nombreuses célébrités.

Dans la région, la Saoudienne Rajwa al-Saif, fiancée du prince héritier Hussein de Jordanie, a attiré l’attention des médias en portant une élégante robe cape jaune vif signée Ilincic lors du récent mariage de la princesse Iman de Jordanie.

Arab News s’est entretenu avec la créatrice pour en savoir plus.

Roksanda Ilincic a été très surprise de voir Al-Saif vêtue de sa robe Neolitsea lors du mariage royal. «C’était une joie absolue et un privilège! J’adore cette robe pour sa cape et pour le côté dramatique au niveau du dos», a déclaré Ilincic.

Outre la royauté, la créatrice est également très appréciée par la population du Moyen-Orient. L’année dernière, elle a pris la parole lors du Fashion Futures de Riyad et s’est rendue au Koweït pour un déjeuner organisé par Harvey Nichols. «Riyad était une expérience merveilleuse. J’adore rencontrer mes clientes en personne et découvrir de nouvelles façons de présenter mes créations. Les femmes arabes sont très éduquées en matière de mode. Elles savent ce que sont les tissus de luxe et sont ouvertes à l’expérimentation», a affirmé Ilincic.

De plus, elle pense que les femmes de la région aiment et comprennent son style, qui se caractérise par des couleurs vives et des formes inhabituelles.

La créatrice d’origine serbe a étudié l’architecture et les arts appliqués à l’Université de Belgrade avant de s’installer à Londres pour poursuivre ses études. En 1999, elle a obtenu un master en prêt-à-porter féminin à l’institut Central Saint Martins, où elle a suivi les cours de feu le professeur Louise Wilson OBE. «Lorsque j’ai passé l’entretien à l’institut, Louise Wilson m’a demandé: "Que voulez-vous faire de votre vie une fois que vous aurez obtenu votre diplôme?”  Je lui ai répondu que je voulais créer ma propre marque, et je me rappelle qu’elle avait ri et qu’elle s’était dit “wow, ce sont des projets très ambitieux”», se souvient-elle.

Pour Ilincic, s’exprimer et communiquer à travers les vêtements a toujours été une vocation, et en 2005, elle a présenté sa première collection à la London Fashion Week. En 2014, elle franchit le pas et ouvre sa boutique phare sur Mount Street, à Londres, conçue par le légendaire architecte Sir David Adjaye.

Les créations d’Ilincic sont devenues incontournables pour les célébrités grâce à ses combinaisons de couleurs éclectiques et à ses silhouettes architecturales. Son penchant pour les couleurs vives lui vient de son pays d’origine et rappelle également les travaux passés du remarquable Christian Lacroix, qu’elle considère comme une icône.

«Il est certainement une source d’inspiration, tout comme mon pays, où il y a beaucoup de soleil et où tout ce qui m’entoure est en couleur. Même une visite au marché alimentaire donnait lieu à d’incroyables combinaisons de couleurs», explique-t-elle.

De même, son amour pour l’architecture fluide se reflète dans ses créations. Par exemple, elle essaie d’éviter les corsets autant que possible afin de faciliter les mouvements et le confort de la personne qui les porte. «J’utilise des corsets lorsque c’est nécessaire, mais j’expérimente pour trouver des alternatives. Parfois, j’utilise des rubans de gros-grain ou des robes avec un support sur les coutures latérales. L’élément de confort est vraiment important et c’est quelque chose que je ne considère jamais comme acquis», souligne-t-elle.

Par ailleurs, elle s’inspire souvent de l’art. Sa collection automne-hiver 2023, qui fait référence aux œuvres de l’artiste japonaise Atsuko Tanaka, en est la preuve. Les grandioses robes de clôture étaient composées de robes rappelant la «robe électrique» de Tanaka — une création constituée de lumières colorées et de câbles électriques. «J’ai pris des éléments des tubes électriques de son œuvre d’art et je les ai transformés en tubes souples et curvilignes que j'ai drapés comme des courbes autour du corps», précise Ilincic. Malgré leur aspect sculptural, elle estime qu’il s’agit de robes que les femmes peuvent encore porter sur le tapis rouge ou sur scène lorsqu’elles se produisent.

Comment une couturière de renom qui habille la royauté peut-elle se retrouver à collaborer avec des marques de vêtements de sport comme Lululemon et Fila? «Je voulais me lancer un défi, car ce que je fais est radicalement différent de ce qui devient la norme: les leggings sont portés comme des pantalons et les doudounes sont associées à des jupes lors des tapis rouges. J’ai eu la chance de collaborer avec Lululemon et Fila pour créer des vêtements de sport de type couture, et ces deux collaborations se sont révélées très fructueuses», indique-t-elle.

 

En décembre dernier, Michelle Obama arborait une veste Roksanda X Fila lors de la tournée de présentation de son livre. Pièces de couture ou vêtements de sport glamour, il est clair que Roksanda Ilincic maîtrise les deux, ce qui explique sa popularité grandissante auprès des célébrités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com