Le HCR souligne l'importance de la philanthropie islamique pour l’aide aux réfugiés et déplacés

Ces fonds ont permis au HCR de porter assistance à 756 000 réfugiés et déplacés internes dans 17 pays, et plus de 839 000 personnes dans 15 pays (Photo, AFP).
Ces fonds ont permis au HCR de porter assistance à 756 000 réfugiés et déplacés internes dans 17 pays, et plus de 839 000 personnes dans 15 pays (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 25 mars 2023

Le HCR souligne l'importance de la philanthropie islamique pour l’aide aux réfugiés et déplacés

  • Selon le HCR, depuis le lancement du Fonds de la Zakât pour les réfugiés en 2017, le progamme onusien a porté assistance à 6 millions de déplacés dans 26 pays
  • Par ailleurs, en 2022, ce fonds a contribué à améliorer la vie de plus de 1,5 million de personnes dans 21 pays

RABAT: Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a publié ce vendredi son 5ᵉ rapport annuel sur la philanthropie islamique, mettant en évidence l'importance croissante qu'elle occupe dans le cadre de l'assistance aux réfugiés et déplacés dans le monde entier.

Selon le HCR, depuis le lancement du Fonds de la Zakât pour les réfugiés en 2017, le programme onusien a porté assistance à 6 millions de déplacés dans 26 pays. 

Le fonds – alimenté à la fois par les dons de la Zakât (aumône obligatoire) et les dons de la Sadaqah (charité volontaire) – a reçu plus de 21,3 millions de dollars (19,76 millions d’euros) en dons de la Zakât et 16,7 millions de dollars (15,49 millions d’euros) en dons de la Sadaqah.

En 2022, le Fonds de la Zakât pour les réfugiés a contribué à améliorer la vie de plus de 1,5 million de personnes dans 21 pays, a annoncé le programme onusien.

Selon le rapport, ces fonds ont permis au HCR de porter assistance à 756 000 réfugiés et déplacés internes dans 17 pays, et plus de 839 000 personnes dans 15 pays. Les opérations du HCR au Yémen (déplacés internes), au Liban (réfugiés syriens) et au Bangladesh – au profit des Rohingyas –, ont bénéficié de la plus grande part de ces fonds, ajoute encore le programme onusien dans son communiqué.

Pour Khaled Khalifa, Conseiller principal du HCR auprès des pays du Conseil de coopération du Golfe, «bien qu’il s’agisse d’une petite proportion des dépenses globales du HCR, son importance et son impact sur les déplacés ne cessent de croître, contribuant aux progrès de plusieurs objectifs de développement durable, notamment en ce qui concerne l’élimination de la pauvreté et de la faim tout en améliorant l’éducation et le bien-être».

Le rapport met également en exergue le lancement du Fonds islamique mondial pour les réfugiés (GIFR), une nouvelle initiative de philanthropie islamique lancée par le HCR avec le Fonds de solidarité islamique pour le développement (FSID) de la Banque islamique de développement (BID). 

À travers cet outil de financement, les dons sont investis et les bénéfices engrangés sont utilisés pour l'aide aux réfugiés et déplacés.

Le HCR rappelle dans son communiqué de presse que le Fonds de la Zakât pour les réfugiés a été approuvé par plusieurs savants et institutions islamiques.

En 2022, le HCR a obtenu des fatwas supplémentaires (avis religieux par un mufti) du Fiqh Majlis du Canada, du Département des affaires islamiques et des activités caritatives de Dubaï, du Tri-State Imams Council (États-Unis) et du Conseil suprême des imams et des affaires islamiques du Brésil, lui permettant de percevoir et distribuer la Zakât aux réfugiés et déplacés.

 

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.