Plastique: Paprec et TotalEnergies lancent la première filière française de recyclage chimique

Les sociétés TotalEnergies et Paprec, spécialiste du traitement des déchets, se sont associées pour développer la première installation française de recyclage chimique de films plastiques sur le site de l'ancienne raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne, ont annoncé les deux entreprises le 15 mars. (AFP).
Les sociétés TotalEnergies et Paprec, spécialiste du traitement des déchets, se sont associées pour développer la première installation française de recyclage chimique de films plastiques sur le site de l'ancienne raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne, ont annoncé les deux entreprises le 15 mars. (AFP).
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Publié le Mercredi 15 mars 2023

Plastique: Paprec et TotalEnergies lancent la première filière française de recyclage chimique

  • Capable d'ingurgiter et de traiter 15 000 tonnes de déchets par an, l'unité construite par TotalEnergies (60%) et Plastic Energy (40%), sera mise en service en 2024
  • Ce projet fait partie des quatre nouvelles filières de recyclage des emballages ménagers annoncées la semaine dernière par Citeo, pour répondre au problème des emballages plastiques peu ou pas recyclés

PARIS : Que faire des films plastiques peu ou pas recyclés? TotalEnergies et Paprec, spécialiste du traitement des déchets, s'associent pour développer ensemble la première filière de recyclage chimique des films d'emballage en France dans l'ancienne raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne), ont annoncé mercredi les deux sociétés.

Cette filière "produira des plastiques recyclés aux caractéristiques identiques à celles des plastiques vierges, aptes au retour au contact alimentaire", souligne le groupe TotalEnergies dans un communiqué.

Il s'agit de ces emballages souples sous forme de film plastique en PE/PP (polyéthylène et polypropylène), très utilisés dans la consommation alimentaire, mais peu ou pas recyclés en France.

L'accord commercial "à long terme", dont ni le montant ni la durée n'ont été précisés, prévoit que Citeo, principal organisme chargé de la fin de vie des emballages ménagers, fournira ces déchets plastiques d'origine française issus des centres de tri.

Ces derniers seront ensuite acheminés sur l'usine Paprec Plastiques 80 à Amiens où une chaîne de préparation va être construite.

Ils seront ensuite traités sur le site de TotalEnergies à Grandpuits, une ancienne raffinerie en reconversion destinée notamment à accueillir une usine de biocarburants et de bioplastiques. Les travaux de construction de l'usine de recyclage chimique par pyrolyse débuteront en septembre, selon le groupe.

Capable d'ingurgiter et de traiter 15 000 tonnes de déchets par an, l'unité construite par TotalEnergies (60%) et Plastic Energy (40%), sera mise en service en 2024.

Ce projet fait partie des quatre nouvelles filières de recyclage des emballages ménagers annoncées la semaine dernière par Citeo, pour répondre au problème des emballages plastiques peu ou pas recyclés.

Pour Valérie Goff, Senior Vice President de Renewable Fuels & Chemicals de TotalEnergies, ce projet "concrétise l'engagement de TotalEnergies pour développer une économie circulaire des plastiques et contribue aussi pleinement à notre ambition de produire 30% de polymères circulaires à horizon 2030".

"Cette innovation menée avec TotalEnergies est une solution complémentaire au recyclage mécanique ou 'bas carbone', qui ne permet pas cette circularité pour des plastiques moins bien éco-conçus ou trop souillés", explique Sébastien Petithuguenin, Président Directeur général de Paprec Plastiques.

Mis en service en 1966, le site de Grandpuits, dont la production fossile a été arrêtée en 2021, a longtemps été l'unique raffinerie francilienne.

En septembre 2020, TotalEnergies a lancé un projet pour la transformer en une plateforme "zéro pétrole", pour un total de 500 millions d'euros. Elle doit notamment accueillir une bioraffinerie à l'horizon 2025.


Boualem Sansal fait appel de sa condamnation en Algérie, indique son avocat français

Son annonce intervient deux jours après un appel entre Emmanuel Macron et le président algérien Abdelmadjid Tebboune pour relancer le dialogue entre les deux pays, au cours duquel le sort de Boualem Sansal a été évoqué. (AFP)
Son annonce intervient deux jours après un appel entre Emmanuel Macron et le président algérien Abdelmadjid Tebboune pour relancer le dialogue entre les deux pays, au cours duquel le sort de Boualem Sansal a été évoqué. (AFP)
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  • L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a fait appel de sa condamnation à cinq ans de prison en Algérie, a indiqué à l'AFP mercredi son avocat français, François Zimeray
  • Cet appel, a précisé Me Zimeray, qui a appelé à un "geste humanitaire" pour libérer son client âgé de 80 ans, n'empêche pas de le gracier

PARIS: L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a fait appel de sa condamnation à cinq ans de prison en Algérie, a indiqué à l'AFP mercredi son avocat français, François Zimeray.

Cet appel, a précisé Me Zimeray, qui a appelé à un "geste humanitaire" pour libérer son client âgé de 80 ans, n'empêche pas de le gracier. Son annonce intervient deux jours après un appel entre Emmanuel Macron et le président algérien Abdelmadjid Tebboune pour relancer le dialogue entre les deux pays, au cours duquel le sort de Boualem Sansal a été évoqué.

 


Assassinat de Samuel Paty: procès en appel début 2026

Le procès en appel de quatre personnes soupçonnées d'être impliquées, à des degrés divers, dans l'assassinat du professeur Samuel Paty, décapité par un islamiste tchétchène en octobre 2020, aura lieu du 26 janvier au 27 février 2026, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier. (AFP)
Le procès en appel de quatre personnes soupçonnées d'être impliquées, à des degrés divers, dans l'assassinat du professeur Samuel Paty, décapité par un islamiste tchétchène en octobre 2020, aura lieu du 26 janvier au 27 février 2026, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier. (AFP)
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  • A l'issue du procès en première instance, en décembre dernier, et après sept semaines de débat, les huit accusés avaient été tous reconnus coupables et condamnés à des peines de un à seize ans de prison
  • Quatre d'entre eux ont fait appel et seront rejugés par la cour d'assises d'appel spéciale de Paris

PARIS: Le procès en appel de quatre personnes soupçonnées d'être impliquées, à des degrés divers, dans l'assassinat du professeur Samuel Paty, décapité par un islamiste tchétchène en octobre 2020, aura lieu du 26 janvier au 27 février 2026, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.

A l'issue du procès en première instance, en décembre dernier, et après sept semaines de débat, les huit accusés avaient été tous reconnus coupables et condamnés à des peines de un à seize ans de prison.

Quatre d'entre eux ont fait appel et seront rejugés par la cour d'assises d'appel spéciale de Paris.

Cela concerne les deux amis de l'assassin du professeur Samuel Paty, Naïm Boudaoud et Azim Epsirkhanov, reconnus coupables de complicité d'assassinat et condamnés à 16 ans de réclusion criminelle.

Les deux autres condamnés à avoir interjeté appel sont Brahim Chnina et le prédicateur islamiste Abdelhakim Sefrioui qui avaient écopé respectivement de 13 et 15 ans de réclusion criminelle après avoir été reconnus coupables d'association de malfaiteurs terroriste, pour avoir lancé une "campagne de haine" ayant fait de Samuel Paty une "cible".


Voter une loi pour «sauver Marine Le Pen» est «impensable», estime Xavier Bertand

Xavier Bertrand a martelé que Marine Le Pen "n'était pas une victime" et regrette que certains soient tombés dans le "piège de la victimisation", appelant les responsables politiques à préserver "la stabilité des institutions et donc le respect de la séparation des pouvoirs". (AFP)
Xavier Bertrand a martelé que Marine Le Pen "n'était pas une victime" et regrette que certains soient tombés dans le "piège de la victimisation", appelant les responsables politiques à préserver "la stabilité des institutions et donc le respect de la séparation des pouvoirs". (AFP)
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  • Il a dénoncé la pression que subissaient les magistrats, ajoutant ne pas vouloir "qu'on joue un mauvais remake du Capitole", faisant référence à l'assaut du Capitole par les soutiens de Donald Trump après sa défaite à l'élection présidentielle de 2020
  • Xavier Bertrand a déploré un traitement de faveur envers la patronne des députés RN à l'Assemblée pour laquelle "on trouverait la place pour une loi d'exception pour (la) sauver", alors qu'"on ne trouve pas la place" pour voter les "urgences"

PARIS: Il est "impensable" de faire un traitement de faveur avec "une loi d'exception pour sauver Madame Le Pen", a fustigé mercredi Xavier Bertrand, en référence à la proposition de loi pour supprimer l'exécution provisoire qu'Eric Ciotti veut déposer.

"Ce serait impensable parce que ça voudrait dire que l'Assemblée nationale remplace la Cour d'appel, que l'Assemblée nationale intervient avant la Cour d'appel, arrêtons cette confusion des genres", s'est insurgé le président LR de la région Hauts-de-France sur RTL.

Eric Ciotti, patron des députés UDR à l'Assemblée et allié du RN, a annoncé mardi que son groupe déposerait une proposition de loi en juin pour "supprimer" l'exécution provisoire après la condamnation choc de Marine Le Pen à une peine d'inéligibilité de cinq ans avec effet immédiat.

Xavier Bertrand a déploré un traitement de faveur envers la patronne des députés RN à l'Assemblée pour laquelle "on trouverait la place pour une loi d'exception pour (la) sauver", alors qu'"on ne trouve pas la place" pour voter les "urgences", évoquant notamment la loi sur les homicides routiers ou celle sur la justice des mineurs.

Pour l'élu LR, cette proposition de "loi Ciotti, Le Pen" reviendrait à "contourner la justice".

Il a dénoncé la pression que subissaient les magistrats, ajoutant ne pas vouloir "qu'on joue un mauvais remake du Capitole", faisant référence à l'assaut du Capitole par les soutiens de Donald Trump après sa défaite à l'élection présidentielle de 2020.

M. Bertrand se réjouit de l'annonce de la Cour d'appel qui devrait rendre une décision à "l'été 2026", qui prouve selon lui qu'"il n'y a aucun complot contre Madame Le Pen" qui va pouvoir "épuiser les voies de recours".

Xavier Bertrand a martelé que Marine Le Pen "n'était pas une victime" et regrette que certains soient tombés dans le "piège de la victimisation", appelant les responsables politiques à préserver "la stabilité des institutions et donc le respect de la séparation des pouvoirs".