Take away et aides publiques : la recette de survie des chefs étrangers à Paris

Terrines de l'artisan charcutier « Maison Verot » dans l'atelier-cuisine à Ivry-sur-Seine, au sud de Paris, le 3 juin 2020 (Martin Bureau / AFP)
Terrines de l'artisan charcutier « Maison Verot » dans l'atelier-cuisine à Ivry-sur-Seine, au sud de Paris, le 3 juin 2020 (Martin Bureau / AFP)
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Publié le Vendredi 27 novembre 2020

Take away et aides publiques : la recette de survie des chefs étrangers à Paris

  • Les chefs étrangers installés à Paris font preuve de débrouillardise pour survivre au reconfinement
  • Ils sont soutenus par des aides publiques souvent inexistantes dans leurs pays

PARIS, France : "Je t'envoie de la feijoada et tu me ramènes des tacos": les chefs étrangers installés à Paris font preuve de débrouillardise pour survivre au reconfinement, soutenus par des aides publiques souvent inexistantes dans leurs pays.

PARIS: "J'ai beaucoup d'amis en Australie, aux Etats-Unis, au Brésil. Là-bas, le gouvernement n'a rien fait, ici c'est déjà un peu mieux", déclare à l'AFP Raphaël Rego, à la tête de "Oka", le premier restaurant brésilien étoilé au guide Michelin, dans un autre pays que le Brésil.

Le soutien du gouvernement comprend des subventions pour éviter les licenciements et des aides de 10.000 euros par mois ou l’équivalent des 20% du chiffre d'affaires.

Au deuxième confinement, le chef a mis en place le "click and collect" et la livraison, pour renflouer les caisses, mais surtout garder le moral. "Je ne fais même pas 30% de mon chiffre d'affaires habituel (...) mais ça me console que les clients soient là pour me permettre de bien démarrer après".

Comme il est difficile de se procurer certains produits, il se débrouille et échange par exemple des "feijoadas" (plat brésilien à base de haricots noir et du porc) contre des tacos avec un confrère mexicain. "Il faut s'entraider par ces temps difficiles".

Dans ce climat morose, la cheffe mexicaine Beatriz González est "très heureuse" de s'en sortir avec ses restaurants "Neva" et "Coretta".

"Nous préparons 150 couverts par jour. Nous sommes presque dépassés", explique cette cheffe qui travaille avec son mari. "Avec l'aide de l'Etat, nous tenons le coup. Grâce au succès de la vente à emporter, je ne gagne pas, mais je ne perds pas non plus."

Pas de vaisselle mais des boites

La cheffe compte maintenir cette option après la réouverture des restaurants qui n’interviendra pas avant le 20 janvier.

"Le click and collect s'est toujours fait aux Etats-Unis et au Mexique, même dans les restaurants de haute cuisine. En France, on n'y était pas habitué" mais les Parisiens s'adaptent, dit-elle, assurant avoir plus de clients réguliers qu'avant.

Pour l'Espagnol Iñigo Ruiz Rituerto, la pente est plus raide puisque le premier confinement intervient huit mois seulement après l'inauguration de son restaurant "Galerna".

Mais le chef a adapté sa cuisine de Navarre aux contraintes de la vente à emporter et propose de nouvelles recettes comme les arancini siciliens farcis de paella, "pour résister et ne pas accumuler les dettes".

"L'organisation est complètement différente : normalement vous faites une assiette et la servez immédiatement. Maintenant, vous avez 15 personnes qui viennent toutes à midi et tout doit être chaud. Dans la cuisine, là où il y avait de la vaisselle, il y a maintenant des boîtes".

Mais Iñigo Ruiz Rituerto espère rouvrir au plus vite et retrouver l'esprit convivial d'un restaurant. "Même si c'est avec moins de couverts, ça me va", explique cet Espagnol qui ne doute pas que le client reviendra.

"La demande de restaurants à Paris est étonnante : il y a du monde tous les jours, même si c'est un mardi et qu'il fait mauvais, tout est plein. Cela ne se passe pas comme ça chez moi à Pampelune", dit-il.

Difficile pour la "pornfood"

De nombreux chefs, lestés par des crédits ou de gros loyers, ou installés dans des quartiers de bureaux, sont plus pessimistes.

C'est le cas de Mustapha Khalis, d'origine marocaine et propriétaire de quatre restaurants à Paris. Dans sa "Cantine Gamila" récemment ouverte dans le quartier de l'Opéra, la perte de chiffre d'affaires est de 70%. Et "il n'a encore vu aucune aide" du gouvernement.

"Je vais sûrement devoir fermer deux restaurants, au moins pendant le confinement. C'est catastrophique. A midi, quelqu'un passe encore, mais le soir, il n'y a personne car c'est un quartier de bureaux", déplore ce chef.

Le click and collect, va-t-il perdurer au-delà du confinement dans la capitale mondiale de la gastronomie ?

Pour Jörg Zipprick, cofondateur de "La Liste", un classement français des 1.000 meilleurs restaurants du monde, le concept peut fonctionner pour les cuisines traditionnelles.

Mais il se dit "sceptique" pour ceux qui veulent faire preuve de créativité dans la présentation". "Ce sont des plats qui ne se transportent pas", déclare-t-il, en référence à la "pornfood", la gastronomie visuelle qui attire tant sur Instagram.

Selon lui, les petits restaurants ont plus de chances de survivre que les établissements du luxe parisiens. "Dans un petit lieu, on se débrouille, on récupère rapidement et quand tout sera fini, les gens auront envie de convivialité".

 


Le forum saoudien sur les récifs se concentre sur le développement rural durable

Ci-dessus, des poissons nagent près des récifs coralliens au large de la côte d'Obhor, à 30 km au nord de la ville de Jeddah, sur la mer Rouge. (Photo d'archives de l'AFP)
Ci-dessus, des poissons nagent près des récifs coralliens au large de la côte d'Obhor, à 30 km au nord de la ville de Jeddah, sur la mer Rouge. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • L'événement d'Al-Ahsa a pour objectif de promouvoir le rôle des communautés dans la croissance économique.
  • Il explorera également les innovations dans les domaines de l'agriculture et du développement rural, favorisant ainsi la croissance économique et la cohésion sociale

RIYADH : Le ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture accueillera le premier Forum international pour le récif saoudien à Al-Ahsa, du 16 au 18 décembre. L'objectif est de renforcer les communautés rurales et de promouvoir leur rôle dans le développement durable.

Maha Aldhahi, cheffe du comité exécutif du forum, a déclaré : « Le forum est essentiel pour faire progresser le développement rural, en s'alignant sur les objectifs de développement durable des Nations unies et sur la Vision 2030 saoudienne. Il soutiendra les communautés rurales, tout en contribuant aux efforts mondiaux et à la recherche en matière d'agriculture durable. »

M. Aldhahi a déclaré que le forum réunira des experts régionaux et internationaux pour relever le défi de l'exode rural, un problème très répandu. Pour y remédier, le forum proposera des solutions pratiques pour que les zones rurales restent économiquement viables, dynamiques et durables.

Il explorera également les innovations dans les domaines de l'agriculture et du développement rural, favorisant ainsi la croissance économique et la cohésion sociale par la création d'emplois et la promotion des investissements, a-t-elle ajouté.

Mme Aldhahi a déclaré que le forum s'appuyait sur le programme saoudien Reef, reconnu par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture comme la plus grande initiative de développement de ce type au monde.

Ce programme a permis de soutenir plus de 77 000 projets agricoles, d'atteindre un taux d'autosuffisance supérieur à 65 % dans des secteurs vitaux et d'offrir des opportunités de perfectionnement et de carrière aux communautés rurales.

Ghassan Bakri, secrétaire général du Saudi Reef Program, a déclaré : « Le programme est un modèle de croissance durable qui s'intéresse à la sécurité alimentaire et à la création d'emplois tout en préservant le patrimoine culturel. En accueillant ce forum, nous souhaitons attirer des partenariats mondiaux et échanger des solutions innovantes pour favoriser l'autonomisation des zones rurales ».

M. Bakri a ajouté que des discussions dynamiques sur des sujets clés, tels que les pratiques agricoles durables, l'entrepreneuriat rural et le rôle des technologies modernes dans l'agriculture, seraient proposées lors du forum.

L'événement de trois jours comprendra également une exposition présentant des pratiques rurales uniques, des œuvres d'artisanat et le travail d'agriculteurs, d'artisans et d'entrepreneurs locaux. Il mettra en lumière la façon dont les techniques traditionnelles s'intègrent aux innovations modernes pour créer des moyens de subsistance durables.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Lavish et Johara Global collaborent pour célébrer la culture saoudienne

Lavish et Johara Global collaborent pour célébrer la culture saoudienne
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  • Les fondatrices de Lavish, Nada Altobaishi et Hala Alsharekh, ont déclaré dans un communiqué : « Lavish Concept Store est plus qu'une simple destination pour le luxe et le style.
  • Cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.

LONDRES : Lavish Concept Store et Johara Global ont uni leurs forces jeudi pour organiser un événement célébrant la beauté intemporelle et les riches traditions de la culture saoudienne, dans le pop-up Lavish du Music Room, à Mayfair, à Londres.

Lavish Concept Store encourage la créativité et l'innovation, tandis que Johara Global est une plateforme qui soutient les femmes leaders et leur permet de réaliser leur potentiel.

cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.
cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.

Conformément à la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.

Un défilé de mode présentant des costumes traditionnels saoudiens a permis de mettre en valeur l'artisanat complexe et le riche patrimoine de la région.

Dans un communiqué, les fondatrices de Lavish, Nada Altobaishi et Hala Alsharekh, ont déclaré : « Lavish Concept Store est plus qu'une simple destination pour le luxe et le style ; c'est une plateforme où l'innovation, la culture et la créativité se développent.

« Notre engagement : proposer des produits exclusifs et de grande qualité tout en valorisant le travail d'artistes et d'artisans émergents.

« Notre vision est de redéfinir l'expérience de la vente au détail en mariant l'élégance intemporelle aux dernières tendances, tout en défendant l'expression artistique et la diversité culturelle. Chez Lavish, nous nous efforçons d'inspirer la confiance et d'élever le niveau de vie au quotidien par la fusion du luxe, de la culture et de l'innovation. »

cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.
cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.

Katie Partridge, fondatrice et présidente de Johara Global, et Intisar Alyamani, PDG de Johara Global, ont déclaré dans un communiqué : « Johara Global a été créé avec la mission de combler le fossé est-ouest et d'encourager le leadership féminin à travers nos quatre principaux piliers. De telles collaborations ont un impact durable et puissant sur la communauté. Nous sommes ravis d'unir nos forces pour y parvenir. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 

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Le chef de la GEA saoudienne nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie aux MENA Effie Awards

Le chef de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite a été nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie lors de la cérémonie des MENA Effie Awards qui s'est tenue à Riyad. (Effie Awards MENA)
Le chef de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite a été nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie lors de la cérémonie des MENA Effie Awards qui s'est tenue à Riyad. (Effie Awards MENA)
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  • La contribution de Turki Alalshikh au secteur du divertissement du Royaume honorée

RIYAD: Le chef de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite a été nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie lors de la cérémonie des MENA Effie Awards à Riyad, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

L'événement, qui s'est tenu jeudi dans le cadre du calendrier de la Saison de Riyad de cette année, a honoré la contribution de Turki Alalshikh au secteur du divertissement du Royaume et à son émergence en tant que plaque tournante mondiale pour les événements de classe mondiale, a ajouté la SPA.

Alalshikh a remercié les dirigeants de l'Arabie saoudite pour leur soutien dans son discours de remerciement, attribuant cette réussite aux "efforts de collaboration du peuple de la nation".

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Il a ajouté que cette reconnaissance était un clin d'œil à la stature mondiale croissante du Royaume dans le secteur du divertissement.

La 15e édition des MENA Effie Awards, qui se tenait pour la première fois en Arabie saoudite, a célébré l'innovation et l'excellence dans les secteurs du marketing et de la publicité dans l'ensemble du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.

Cette dernière consécration fait suite à la récente distinction d'Alalshikh comme l'une des 50 personnalités les plus influentes du monde de la boxe et des arts martiaux mixtes, décernée par le journal en ligne britannique The Independent au début de l'année.

Sous la direction d'Alalshikh, la GEA a transformé le secteur du divertissement du Royaume, la Saison de Riyad devenant un événement phare attirant des millions de visiteurs chaque année.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com