Cinq choses à surveiller lors des Oscars

Vue de la 94e cérémonie des Oscars en 2022 (AFP)
Vue de la 94e cérémonie des Oscars en 2022 (AFP)
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Publié le Samedi 11 mars 2023

Cinq choses à surveiller lors des Oscars

  • La diva de la pop Rihanna va réapparaître sur scène, quelques semaines seulement après sa prestation du Super Bowl, où elle a révélé qu'elle était enceinte
  • La catégorie meilleure actrice sera l'une des plus scrutées, avec un duel serré entre Michelle Yeoh, mère de famille super-héroïne dans «Everything Everywhere All At Once», et Cate Blanchett, cheffe d'orchestre brillante et impitoyable dans «Tar»

HOLLYWOOD : Les Oscars auront lieu dimanche et pour cette 95e cérémonie, la comédie déjantée «Everything Everywhere All At Once» part favorite avec 11 nominations.

L'humoriste américain Jimmy Kimmel animera la soirée pour la troisième fois. Ses débuts sur la scène des Oscars en 2017 avaient été marqués par l'imbroglio ayant conduit à attribuer par erreur l'Oscar du meilleur film à «La La Land» au lieu de «Moonlight».

Outre la correcte distribution des enveloppes, voici donc cinq choses à surveiller lors de cette grand-messe hollywoodienne:

- Rihanna remonte sur scène -

Chaque année, les nommés pour l'Oscar de la meilleure chanson assurent le spectacle.

La diva de la pop Rihanna va donc réapparaître sur scène, quelques semaines seulement après sa prestation du Super Bowl, où elle a révélé qu'elle était enceinte.

L'artiste qui ne s'était plus produite en live depuis des années, interprétera la chanson «Lift Me Up» du film de super-héros «Black Panther: Wakanda Forever».

Mais elle pourrait se faire voler la vedette par «Naatu Naatu», l'hymne entêtant du phénomène indien «RRR». A l'image de ce film d'action, le titre est survitaminé et a fait danser le public dans certains cinémas d'Hollywood. Spectacle garanti.

Les téléspectateurs seront en revanche privés de Lady Gaga. Nommée pour la chanson «Hold My Hand», qui rythme le second volet de «Top Gun», elle a décliné l'invitation car elle est «en train de tourner un film», selon la production des Oscars.

- Première historique? -

La catégorie meilleure actrice sera probablement l'une des plus scrutées, avec un duel serré entre Michelle Yeoh, mère de famille exténuée catapultée en super-héroïne dans «Everything Everywhere All At Once», et Cate Blanchett, cheffe d'orchestre aussi brillante qu'impitoyable dans «Tar».

L'ex-James Bond girl malaisienne pourrait devenir la première actrice d'origine asiatique à remporter l'Oscar.

De son côté, la Britannique rentrerait dans un club très fermé si elle recevait la récompense suprême pour la troisième fois: seuls sept hommes et femmes y sont parvenus jusqu'ici.

Du côté masculin, la remise de l'Oscar majeur devra innover. Banni de cérémonie pendant 10 ans après avoir agressé l'humoriste Chris Rock l'an dernier, Will Smith ne pourra pas remettre le prix à son successeur.

- L'ombre de la gifle -

Les Oscars aimeraient d'ailleurs faire oublier cette fameuse gifle qui a terni leur histoire.

L'épisode devrait générer d'inévitables plaisanteries, mais la productrice exécutive des Oscars, Molly McNearney, souhaite clairement tourner la page.

«Nous allons reconnaître l'événement (...) et passer à autre chose», a-t-elle déclaré cette semaine.

Chris Rock n'a lui pas demandé la permission pour lâcher ses coups. Dans son spectacle diffusé une semaine avant la cérémonie, il a expliqué se ranger du côté du maître d'esclaves qui bat le personnage de Will Smith dans son dernier film, «Emancipation».

Les vainqueurs de l'Oscar du meilleur long-métrage ces 20 dernières années

Voici la liste des œuvres qui ont reçu l'Oscar du meilleur long-métrage, récompense suprême à Hollywood, ces 20 dernières années, avant la 95e édition qui se déroule dimanche à Los Angeles.

 

2022 - «CODA»

 

2021 - «Nomadland»

 

2020 - «Parasite»

 

2019 - «Green Book: sur les routes du Sud»

 

2018 - «La Forme de l'eau»

 

2017 - «Moonlight»

 

2016 - «Spotlight»

 

2015 - «Birdman»

 

2014 - «12 Years A Slave»

 

2013 - «Argo»

 

2012 - «The Artist»

 

2011 - «Le Discours d'un roi»

 

2010 - «Démineurs»

 

2009 - «Slumdog Millionaire»

 

2008 - «No Country for Old Men»

 

2007 - «Les Infiltrés»

 

2006 - «Collision»

 

2005 - «Million Dollar Baby»

 

2004 - «Le Seigneur des Anneaux: Le Retour du Roi»

 

2003 - «Chicago»

- Oscar pour Marvel? -

Son interprétation de la légendaire Tina Turner dans un biopic il y a 30 ans lui avait valu une nomination, mais pas de statuette. Est-ce finalement un personnage de bande dessinée qui permettra à Angela Bassett d'entrer dans le panthéon des Oscars ?

Si la reine Ramonda de «Black Panther: Wakanda Forever» la mène vers le prix du meilleur second rôle féminin, l'actrice de 64 ans deviendra la première star hollywoodienne oscarisée pour un rôle de l'univers Marvel.

Rude, la concurrence inclut notamment Jamie Lee Curtis, désopilante en contrôleuse fiscale aigrie dans «Everything Everywhere», et Kerry Condon, émouvante passionnée de littérature sur une île perdue dans «Les Banshees d'Inisherin».

- A l'Ouest, ne vois-tu rien venir ? -

Les films sont-ils toujours mieux en version originale? Si c'est le cas, alors l'adaptation allemande d'«A l'Ouest, rien de nouveau» est promise à la gloire.

En 1930, la version américaine du roman pacifiste de l'Allemand Erich Maria Remarque, sur l'horreur de la Première guerre mondiale, avait remporté l'Oscar du meilleur film.

Près d'un siècle plus tard, cette nouvelle adaptation dans la langue de Goethe pourrait permettre à Netflix de remporter la plus prestigieuse des statuettes pour la première fois.

Acclamé aux BAFTA (les récompenses britanniques du cinéma), le film semble être le seul à pouvoir endiguer la déferlante «Everything Everywhere All At Once».


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com