L'astronaute française Sophie Adenot a «hâte» de débuter l'entraînement

L'astronaute française de l'Agence spatiale européenne (ESA) Sophie Adenot (Photo, AFP).
L'astronaute française de l'Agence spatiale européenne (ESA) Sophie Adenot (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 11 mars 2023

L'astronaute française Sophie Adenot a «hâte» de débuter l'entraînement

  • Sophie Adenot, 40 ans, va débuter son entraînement le 1er avril à l'European Astronaut Center
  • C'est en novembre dernier que l'Agence spatiale européenne a désigné ses cinq nouveaux astronautes

TOULOUSE: La Française Sophie Adenot, retenue dans la nouvelle promotion d'astronautes européens en novembre dernier, a confié vendredi avoir "hâte" de commencer début avril son entraînement, évoquant son "bonheur et son "enthousiasme incroyable", à la Cité de l'Espace de Toulouse.

"J'ai tellement hâte de l'ensemble de ces expériences de l'aventure spatiale, que ce soit le travail avec les équipes d'experts, d'astronautes, l'entraînement, les simulateurs, les voyages à Houston, au Canada, au Japon pour découvrir les différents modules sur lesquels on va devoir opérer...", a-t-elle affirmé.

"Je suis dans un état d'esprit d'enthousiasme incroyable, j'ai de l'énergie à revendre", a-t-elle ajouté, au terme d'une visite de deux jours, menée avec le Français Arnaud Prost, sélectionné comme astronaute de réserve, à Toulouse, notamment au Centre national d'études spatiales (CNES), à l'ISAE-Supaéro (l'école d'ingénieurs aéronautiques qu'ils ont tous les deux fréquentée), ainsi que chez Airbus.

Sophie Adenot, 40 ans, va débuter son entraînement le 1er avril à l'European Astronaut Center (EAC) de Cologne, en Allemagne, par un cursus "de 12 à 14 mois", "l'entraînement de base".

C'est une "formation pluridisciplinaire et assez généraliste sur toutes les thématiques qu'on va devoir aborder en tant qu'astronaute: apprentissage de la médecine, médecine d'urgence car il faut pouvoir prodiguer les premiers soins en cas de besoin, comprendre les systèmes spatiaux sur lesquels on va devoir opérer, un peu d'entraînement en piscine, aux procédures de secours, etc.", a-t-elle détaillé.

Au terme de cette première formation, un des cinq astronautes de la promotion sera sélectionné et entamera un "entraînement spécifique à la mission qui dure en général deux ans avant de pouvoir décoller".

Les autres se partageront entre "plusieurs tâches: maintien de compétences, aide à la conception des futures missions d'exploration spatiales, aide à la communication entre équipages de la station et équipes au sol", selon Sophie Adenot.

"Ce que je redoute ? Pas grand chose pour l'instant", a-t-elle confié, expliquant se réjouir de se retrouver sur les bancs de l'école alors qu'à l'heure actuelle, son agenda de pilote d'essai d'hélicoptère c'est "le matin le Puma (transport militaire français), l'après-midi le Chinook (hélicoptère lourd américain de manoeuvre), le lendemain le Caracal (transport militaire, Airbus) et le surlendemain le NH90 (hélicoptère européen de manoeuvre et d'assaut)".

Didier Schmitt, chef de la Stratégie et de Coordination des Vols habités de l'ESA, a confié que la formation des astronautes européens allait évoluer "dans les prochaines années de façon significative", avec "l'objectif Lune".

"On prépare une nouvelle génération d'astronautes qui va complètement dépasser le simple fait d'aller dans une station spatiale orbitale à 400 km et de revenir, là on va aller à 400.000 km et on va se poser sur la Lune".

Pour cela, il faut des profils capables de rester "humbles", a-t-il expliqué: "ce n'est pas juste l'astronaute mais c'est les 1.000 personnes derrière qui ont préparé les missions. C'est aussi le fait de pouvoir prendre la bonne décision au bon moment".

C'est en novembre dernier que l'Agence spatiale européenne (ESA) a désigné ses cinq nouveaux astronautes. Outre Sophie Adenot, la nouvelle promotion comprend Rosemary Coogan, une Britannique de 31 ans, et trois hommes: le Suisse Marco Sieber, l'Espagnol Pablo Alvarez Fernandez et le Belge Raphaël Liégeois.

Tous viennent rejoindre les sept astronautes européens en service, issus de la promotion 2009 qui comprenait deux Allemands, deux Italiens, un Britannique, un Danois et le Français Thomas Pesquet.


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.