RIYAD: Le Forum des organisations internationales (Fesciof) se tient à Riyad les 8 et 9 mars sous le thème «Ensemble pour un impact au XXIe siècle» au sein du King Abdullah Petroleum Studies and Research Center (Kapsarc).
Depuis sa création, il y a un demi-siècle, le Fesciof réunit pour la première fois des experts de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), de l’Organisation de la ligue arabe pour l’éducation, la culture et la science (Alecso) et de l’Organisation islamique pour l’éducation, la science et la culture (Icesco).
Ces organisations internationales sont fortement représentées par d’éminents experts et durant ce forum, plus de soixante-cinq intervenants prennent la parole.
Il faut noter la présence de représentants importants et influents d’organisations internationales telles que le Programme des nations unies pour le développement (Pnud), l’Institut de statistiques de l’Unesco (ISU), le Tony Blair Institute for Global Change, Blue Shield International et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Le forum comprend au total vingt-trois séances et discussions de groupe. L’objectif de l’ensemble de ces échanges est d’élaborer une vision commune, de déterminer une stratégie de coopération entre les organisations.
Durant cette première journée, des tables rondes ont été organisées, réunissant des experts, venus proposer des solutions aux défis auxquels le monde est confronté.
Lors de la table ronde «Communiquer pour assurer une visibilité et une sensibilisation efficaces», les intervenants ont mis en avant l’importance de la communication dans notre monde actuel, qu’il est important d’établir, tous ensemble, pour aboutir à des stratégies d’échanges culturels, scientifiques, techniques afin de rapprocher les peuples.
C’est d’ailleurs ce qu’a affirmé Irina Bokova, ancienne présidente de l’Unesco et du Conseil scientifique international (ISC) au micro d’Arab News: «Le fossé entre les peuples est très important et afin d’avoir une vision élargie, il est indispensable de multiplier les échanges, de faire preuve de rigueur dans le travail.» Elle ajoute: «La dignité humaine doit être préservée et il n’est pas possible d’atteindre nos objectifs sans communication, sans coopération, et surtout sans entraide.»
Les propos de Mme Bokova ont été repris lors de l’intervention de Kimberlee Wells, PDG du groupe TBWA Australia et TBWA Sustain. Elle reconnaît que «le monde traverse un vide culturel et que des efforts restent à faire afin d’établir des relations stratégiques à tous les niveaux et qu’il est impératif d’unifier nos efforts, car nous avons une grande responsabilité.»
Le Dr Abdelaziz Ali Almagushi, directeur général adjoint de la Sultan bin Abdulaziz Al Saud Foundation, a déclaré lors de son allocution qu’il était fondamental de comprendre la société que l’on veut aider, car cela permet de lui proposer des aides qui répondent à ses besoins, à ses attentes.
Cette mission, si importante soit-elle, ne peut se concrétiser sur le terrain que si nous arrivons à établir une vision commune dans laquelle nous devons mettre en avant notre mission fondamentale, celle de venir en aide à tous les peuples du monde.