Frappes russes massives à travers l'Ukraine

Des médecins de l'armée évacuent un militaire ukrainien blessé à Bakhmut le 8 mars 2023 (Photo, AFP).
Des médecins de l'armée évacuent un militaire ukrainien blessé à Bakhmut le 8 mars 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 10 mars 2023

Frappes russes massives à travers l'Ukraine

  • À Kharkiv, «l'ennemi a mené environ 15 frappes sur la ville et la région. Les occupants ciblent une fois encore des installations essentielles»
  • Ces frappes de grande envergure interviennent peu après que les 27 ministres de la Défense de l'UE, réunis à Stockholm mercredi

KIEV: Les forces russes ont mené des frappes massives à travers toute l'Ukraine jeudi, notamment sur les régions de Kharkiv et d'Odessa, et des explosions ont été entendues à Kiev, ont annoncé les autorités locales, pendant que la bataille pour le contrôle de Bakhmout fait rage.

Depuis le mois d'octobre et après plusieurs revers militaires sur le terrain, la Russie bombarde de missiles et de drones des installations énergétiques-clés d'Ukraine, plongeant à chaque fois des millions de personnes dans le noir et le froid en plein hiver glacial.

La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par l'armée russe dans le sud de l'Ukraine, a été coupée jeudi du réseau électrique ukrainien après une frappe russe, a annoncé l'opérateur Energoatom, dans un communiqué. Elle a été coupée "à cause d'attaques de roquettes" russes et devait fonctionner avec des réserves de diesel pour une alimentation minimale.

Energoatom a également mis en garde contre le risque d'accident.

A Kiev, le maire Vitali Klitschko a fait état de plusieurs explosions dans le sud puis l'ouest de la ville, où au moins deux personnes ont été blessées.

"Une autre explosion dans la capitale. District de Sviatochyne. Les secours vont sur place. Des voitures sont en feu dans la cour d'un immeuble résidentiel", a-t-il publié sur Telegram, précisant que deux blessés avaient été hospitalisés.

M. Klitschko a également écrit qu'environ 15% des habitants de Kiev sont privés d'électricité en raison de coupures préventives.

Avant l'aube jeudi, à Kharkiv, dans l'Est du pays, "l'ennemi a mené environ 15 frappes sur la ville et la région. Les occupants ciblent une fois encore des installations essentielles", a déclaré sur les réseaux sociaux le gouverneur de la région, Oleg Synegubov.

"Selon les premières informations, un immeuble résidentiel privé de la région de Kharkiv a été touché", a-t-il ajouté, annonçant des précisions "claires" sur d'éventuelles victimes et sur l'ampleur des dégâts.

Le maire de Kharkiv Igor Terekhov a expliqué que "l'infrastructure énergétique" de la ville, la principale de la région, avait été visée et qu'il y avait des "problèmes" d'électricité dans certains quartiers.

Des installations énergétiques de Kharkiv avaient déjà été atteintes par des frappes russes mi-janvier.

Ukraine: trois morts dans un bombardement russe à Kherson

Trois personnes ont été tuées dans un bombardement russe sur la ville de Kherson (sud) jeudi matin, a indiqué le chef de l'administration présidentielle Andriï Iermak sur Telegram.

"Les terroristes russes ont à nouveau bombardé Kherson ce matin, touchant notamment un arrêt de transports en commun", a indiqué M. Iermak, ajoutant que "trois personnes ont été tuées".

«Frappe massive de missiles»

Le gouverneur de la région d'Odessa (sud), Maksym Marchneko, a de son côté rapporté que "des missiles ont frappé l'infrastructure énergétique régionale et endommagé des bâtiments résidentiels", parlant d'une "frappe massive de missiles".

L'attaque, survenue un peu plus d'un an après l'invasion par les troupes russes le 24 février 2022, a fait deux blessés, selon un porte-parole des secouristes locaux.

L'électricité avait été coupée "par précaution" dans la ville, a précisé un porte-parole de l'administration régionale, Sergiy Bratchuk.

La défense aérienne fonctionnait à Kiev comme dans d'autres régions du pays, selon les autorités.

Dans l'Ouest, le gouverneur de la région de Khmelnytskyi, Segiy Gamaliy, a exhorté les habitants à "rester dans les abris", car "l'ennemi frappe les infrastructures essentielles du pays".

Des médias affirment que les régions de Mykolaïv, Dnipro et Zaporijjia, entre autres, ont aussi été touchées.

La Pologne annonce que ses 10 nouveaux chars Leopard ont «été livrés» à l'Ukraine comme promis

Le ministre polonais de la Défense, Mariusz Blaszczak, a annoncé jeudi que son pays avait "déjà" livré à l'Ukraine les 10 chars Leopard 2A4 supplémentaires qui avait été promis.

"Nous parlons d'un bataillon de chars lourds qui, dans le cas de la Pologne, ont déjà été livrés, et dans le cas de nos alliés, seront livrés à l'Ukraine très bientôt", a déclaré M. Blaszczak aux journalistes.

La Pologne avait promis fin janvier d'envoyer 14 chars Lepoard 2 au total à Kiev et quatre premiers avaient déjà été livrés le 24 février, jour anniversaire de l'invasion russe.

"En plus des 14 chars polonais Leopard, il y a aussi huit chars canadiens dans ce bataillon, huit chars norvégiens et aussi six chars espagnols", a précisé le ministre.

M. Blaszczak a indiqué que l'Espagne livrerait "peut-être encore quatre chars supplémentaires", après avoir parlé à son homologue espagnole Margarita Robles.

Selon le ministre polonais, "la formation des tankistes ukrainiens est déjà terminée".

M. Blaszczak a souligné aussi avoir "commencé la mise en place d'un centre responsable de l'entretien et de la réparation des chars livrés à l'Ukraine".

"J'en ai parlé avec mon homologue allemand" Boris Pistorius, a-t-il indiqué.

Selon lui, les pièces de rechange pour ces blindés de conception allemande constituent "un défi" car leur production "a été arrêtée il y a 20 ans".

"Nous sommes prêts à la reprendre, bien sûr en coopération avec les Allemands ", a-t-il insisté.

La Pologne est l'un des fervents partisans de l'Ukraine depuis que la Russie a lancé son invasion il y a un an.

Varsovie a augmenté ses propres achats d'armes, et porté son budget militaire à plus de 4% du Produit intérieur brut en 2023.

Bataille pour Bakhmout 

Ces frappes de grande envergure interviennent au lendemain de l'annonce par le patron de l'organisation paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, de la prise de la partie orientale de Bakhmout, petite ville de l'est de l'Ukraine au coeur des combats depuis des mois, malgré une valeur stratégique contestée.

Bakhmout pourrait tomber "dans les prochains jours", a estimé devant la presse le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, ajoutant cependant que "cela ne reflète pas nécessairement un quelconque tournant dans la guerre".

Des responsables ukrainiens, y compris le président Volodymyr Zelensky lui-même, ont cependant averti que la chute de la ville pourrait ouvrir la voie à une progression russe dans l'Est.

Ces dernières frappes suivent une rencontre mercredi des 27 ministres de la Défense de l'UE à Stockholm, avec leur homologue ukrainien Oleksiï Reznikov, pour négocier un plan de livraisons d'obus et de munitions à Kiev, qui pourrait être porté à deux milliards d'euros.

Mi-février, Moscou avait déjà mené une attaque "massive" avec des dizaines de missiles contre des sites de production énergétique faisant perdre temporairement à l'Ukraine une part importante de ses capacités de génération.

Kiev avait annoncé quelques jours plus tard avoir retrouvé une production d'électricité suffisante pour éviter les coupures, après des mois de restrictions dues aux frappes russes répétées.


Inde: l'opposition fustige Modi et ses propos anti-musulmans

Le Premier ministre indien et chef du parti au pouvoir Bharatiya Janata (BJP), Narendra Modi (Photo, AFP).
Le Premier ministre indien et chef du parti au pouvoir Bharatiya Janata (BJP), Narendra Modi (Photo, AFP).
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  • M. Modi a offert au parti nationaliste hindou Bharatiya Janata (BJP) deux victoires écrasantes en 2014 et 2019
  • Les analystes politiques l'ont donné vainqueur avant même les élections générales qui ont débuté le 19 avril

NEW DELHI: L'opposition indienne a accusé jeudi le Premier ministre Narendra Modi de tenir des propos stigmatisant les musulmans et alimentant, en plein processus électoral, les tensions sectaires dans la plus grande démocratie du monde, constitutionnellement laïque.

M. Modi déploie "son jeu habituel consistant à diviser les hindous et les musulmans", a déclaré jeudi P. Chidambaram, ancien ministre des Finances et membre influent du Congrès, principal parti d'opposition,

"Le monde observe et analyse les déclarations du Premier ministre indien, qui ne sont pas à la gloire de l'Inde", a-t-il ajouté.

M. Modi a offert au parti nationaliste hindou Bharatiya Janata (BJP) deux victoires écrasantes en 2014 et 2019 en jouant sur la fibre religieuse de l'électorat hindou.

Agé de 73 ans et encore très populaire dans l'ensemble du pays, le Premier ministre brigue un troisième mandat à la tête du pays.

Les analystes politiques l'ont donné vainqueur avant même les élections générales qui ont débuté le 19 avril et se déroulent en sept phases jusqu'au 1er juin.

M. Modi a présenté mardi sa candidature au siège de député de Varanasi (Bénarès), cité sacrée de l'hindouisme, dans l'Etat de l'Uttar Pradesh (nord), qu'il occupe depuis une décennie.

L'opposition et les défenseurs des droits accusent M. Modi de favoriser les hindous, majoritaires dans le pays, au détriment d'importantes minorités, dont 210 millions d'Indiens musulmans, inquiètes pour leur avenir.

M. Modi a récemment suscité l'indignation dans les rangs de l'opposition en accusant le Congrès de vouloir distribuer la "richesse nationale" aux "infiltrés", "à ceux qui ont le plus d'enfants", désignant ainsi la communauté musulmane.

L'opposition a saisi les autorités électorales qui n'ont pas sanctionné le Premier ministre. L'Inde est constitutionnellement laïque et son code électoral interdit toute campagne fondée sur des "sentiments communautaires".

Dans un entretien mardi sur la chaîne d'information continue News18, le chef du gouvernement s'est défendu d'alimenter et d'exploiter tout clivage entre hindous et musulmans.

Discrimination 

"Le jour où je commencerai à parler des hindous-musulmans sera celui où je perdrai ma capacité à mener une vie publique", a-t-il affirmé en hindi.

Le lendemain, en plein rassemblement électoral, Narendra Modi accusait le Congrès d'orchestrer un "jihad par le vote" pour que les musulmans se prononcent contre lui.

Au début de la semaine, Madhavi Latha, actrice et candidate du BJP à Hyderabad (sud), s'est autorisée, dans un bureau de vote, à vérifier que la carte électorale de musulmanes correspondait à leur identité, exigeant qu'elles ôtent leur voile.

La police de la ville a ouvert une enquête sur l'incident.

Au total, 968 millions d'Indiens sont appelés à élire les 543 membres de la chambre basse, soit plus que la population totale des Etats-Unis, de l'Union européenne et de la Russie réunis.


L'axe Pékin-Moscou, facteur de «stabilité» et de «paix» selon Xi et Poutine

Le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping assistent à un concert marquant le 75e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Russie et la Chine (Photo, AFP).
Le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping assistent à un concert marquant le 75e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Russie et la Chine (Photo, AFP).
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  • Tout juste de retour d'une tournée en Europe, Xi Jinping y a défendu le droit de maintenir avec son voisin russe des liens économiques normaux
  • Vladimir Poutine est arrivé jeudi matin à Pékin pour une visite de deux jours, son premier voyage à l'étranger depuis sa réélection en mars et son deuxième en Chine en un peu plus de six mois

PEKIN: Xi Jinping et Vladimir Poutine ont défendu jeudi l'axe Pékin-Moscou comme un facteur de "stabilité" et de "paix" dans le monde, le dirigeant russe espérant un soutien accru de la Chine à sa guerre en Ukraine.

La relation Chine-Russie "est non seulement dans l'intérêt fondamental des deux pays et des deux peuples, mais elle est également propice à la paix", a estimé Xi Jinping, lors d'une rencontre avec son homologue à Pékin.

Et "la Chine est prête à travailler avec la Russie pour (...) soutenir l'équité et la justice dans le monde". "La relation Chine-Russie aujourd'hui a été durement acquise et les deux parties doivent la chérir et la nourrir", a-t-il ajouté.

Cette relation est "un facteur de stabilité sur la scène internationale", a assuré de son côté Vladimir Poutine, selon le Kremlin. Elle "n'est pas opportuniste et elle n'est dirigée contre personne".

"Ensemble, nous soutenons les principes de justice et un ordre démocratique mondial reflétant les réalités multipolaires et fondé sur la loi internationale", a-t-il déclaré.

Après leur entretien bilatéral, les deux hommes ont signé un communiqué commun pour approfondir le "partenariat stratégique global" sino-russe, selon l'agence officielle Chine nouvelle.

«Reconnaissant»

Vladimir Poutine est arrivé jeudi matin à Pékin pour une visite de deux jours, son premier voyage à l'étranger depuis sa réélection en mars et son deuxième en Chine en un peu plus de six mois.

Quelques heures plus tôt, il s'était félicité des avancées de l'armée russe en Ukraine.

Dans leur communiqué commun jeudi, Pékin et Moscou jugent "nécessaire" d'éviter toute décision contribuant "à la prolongation des hostilités et à une nouvelle escalade du conflit".

Une formulation qui semble viser Européens et Américains, la Chine et la Russie affirmant régulièrement que ce sont les livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine qui font durer la guerre.

Le géant asiatique est une planche de salut économique cruciale pour la Russie, en proie aux lourdes sanctions occidentales.

Tout juste de retour d'une tournée en Europe, Xi Jinping y a défendu le droit de maintenir avec son voisin russe des liens économiques normaux. La Chine bénéficie notamment d'importations d'énergie russe bon marché.

S'exprimant devant la presse au côté de Xi Jinping, Vladimir Poutine s'est dit jeudi "reconnaissant" envers la Chine pour ses "initiatives" de paix dans la crise ukrainienne, selon les agences russes.

La Chine appelle régulièrement au respect de l'intégrité territoriale de tous les pays (sous-entendu Ukraine comprise) mais exhorte aussi à prendre en considération les préoccupations de sécurité de la Russie.

Ligne rouge 

"Les deux parties sont d'accord sur le fait qu'une solution politique à la crise en Ukraine est la voie à suivre", a déclaré M. Xi face à la presse.

"La Chine espère que la paix et la stabilité seront rapidement rétablies sur le continent européen et continuera à jouer un rôle constructif à cette fin", a-t-il promis.

Par ailleurs, Vladimir Poutine a jugé "nuisible" toute alliance politique et militaire "fermée" en Asie-Pacifique, où son partenaire chinois est en concurrence avec les Etats-Unis, qui coopèrent avec l'Australie et le Royaume-Uni pour contrer l'influence de Pékin.

Le président russe a également rencontré jeudi après-midi le Premier ministre Li Qiang, lequel a déclaré que Pékin souhaitait "continuer à approfondir la coopération dans divers domaines" avec Moscou.

Ces liens sino-russes étroits sont vus avec une suspicion croissante en Occident.

Washington a fixé une ligne rouge à Pékin - ne pas fournir directement d'armes à Moscou - et dit n'avoir à ce jour pas eu la preuve du contraire.

Mais les Etats-Unis estiment que le soutien économique chinois permet tout de même à la Russie de renforcer sa production de missiles, de drones et de chars.

Banques prudentes 

Les échanges commerciaux sino-russes ont explosé depuis l'invasion de l'Ukraine, dépassant les 220 milliards d'euros en 2023, selon les douanes chinoises.

Les exportations chinoises vers le voisin russe ont toutefois baissé en mars et en avril, après la menace de sanctions américaines.

Car un décret signé en décembre par le président américain Joe Biden autorise désormais des sanctions secondaires contre les banques étrangères liées à la machine de guerre russe. Le Trésor américain peut les exclure du système financier mondial, fondé sur le dollar.

Plusieurs banques chinoises ont ainsi interrompu ou réduit leurs transactions avec leurs clients russes, selon huit ressortissants des deux pays impliqués dans le commerce bilatéral.

La Chine cherche parallèlement à renouer ses liens avec les Etats-Unis et devrait limiter le renforcement de sa coopération avec la Russie, selon des analystes.

Moscou et Pékin ont toutefois signé jeudi plusieurs accords commerciaux.

Vendredi, Vladimir Poutine doit se rendre à Harbin (nord-est) pour visiter une foire dédiée au commerce et aux investissements.


Le Premier ministre slovaque dans un état stable mais toujours «très grave»

Le Premier ministre slovaque Robert Fico transporté d'un hélicoptère par des médecins et ses agents de sécurité à l'hôpital de Banska Bystrica, en Slovaquie, où il doit être soigné, le 15 mai 2024. (Photo de AFP)
Le Premier ministre slovaque Robert Fico transporté d'un hélicoptère par des médecins et ses agents de sécurité à l'hôpital de Banska Bystrica, en Slovaquie, où il doit être soigné, le 15 mai 2024. (Photo de AFP)
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  • Le dirigeant de 59 ans a subi mercredi «une opération de cinq heures», a précisé la directrice de l'établissement Miriam Lapunikova
  • Selon le vice-Premier ministre, il s'agit d'«une attaque politique» à laquelle il faudra «réagir en conséquence»

BANSCA BYSTRICA: Le Premier ministre slovaque Robert Fico se trouve jeudi matin dans un état stable mais toujours "très grave", après avoir été blessé par balle la veille, a déclaré le vice-Premier ministre Robert Kalinak.

"Cette nuit, les médecins ont réussi à stabiliser l'état du patient", a déclaré M. Kalinak, qui est également ministre de la Défense. "Malheureusement, l'état reste très grave, car ses blessures sont compliquées", a-t-il ajouté lors d'un point de presse devant l'hôpital Roosevelt de Banska Bystrica (centre).

Le dirigeant de 59 ans a subi mercredi "une opération de cinq heures", a précisé la directrice de l'établissement Miriam Lapunikova, confirmant qu'il est toujours dans un état "vraiment très grave" et va rester en soins intensifs.

Robert Fico a été touché par balle "plusieurs fois", selon sa page officielle Facebook, mercredi en début d'après-midi après une réunion de cabinet à Handlova, dans le centre de la Slovaquie. L'attentat a suscité une vive émotion dans le pays d'Europe centrale et une vague de condamnations internationales.

Selon M. Kalinak, il s'agit d'"une attaque politique" à laquelle il faudra "réagir en conséquence".

La police a arrêté l'assaillant présumé, un homme de 71 ans identifié par les médias slovaques comme un écrivain local. Aucune information n'a été donnée à ce stade sur ses motivations.