Les Saoudiennes s’illustrent dans le monde de l'art et de la culture

Wave Catcher, de l'artiste et chercheuse Basmah Felemban, est une installation de formes suspendues dans l'espace, qui donne une expression matérielle à l'appel à la prière. (Photo AN par Ali Khamaj)
Wave Catcher, de l'artiste et chercheuse Basmah Felemban, est une installation de formes suspendues dans l'espace, qui donne une expression matérielle à l'appel à la prière. (Photo AN par Ali Khamaj)
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Publié le Mercredi 08 mars 2023

Les Saoudiennes s’illustrent dans le monde de l'art et de la culture

  • Les compétences des femmes sont reconnues par la communauté et appréciées par le gouvernement
  • Les Saoudiennes contribuent à combler le fossé qui sépare le Royaume de la scène culturelle internationale

DJEDDAH: Les Saoudiennes mettent leurs ambitions et leurs compétences au profit des arts et de la culture et dans d’autres domaines encore. Grâce à la liberté dont elles jouissent et à la créativité qu'elles manifestent, elles créent des œuvres significatives et novatrices. 

La société saoudienne a enregistré ces dernières années un essor de la culture et des arts. Les femmes occupent désormais une place importante dans ce paysage en pleine effervescence. L'art et le mouvement culturel ont radicalement bouleversé la perception qui marquait les femmes, selon laquelle elles ne contribuaient pas à la vie sociale au-delà de leur foyer. 

En cette Journée internationale de la femme, Arab News a interrogé des artistes saoudiennes. C'est une occasion de reconnaître leur travail et de célébrer leur participation au façonnement de l'avenir de l'art et de la culture en Arabie saoudite. 

«Le fait d'être une femme artiste en Arabie saoudite prend aujourd'hui une nouvelle dimension», affirme l'actrice saoudienne Helda Yassin, lauréate du Joy Award de la star montante la plus populaire dans la catégorie des séries télévisées. «Les femmes et les hommes possèdent les mêmes capacités, que ce soit dans le monde professionnel, social ou dans les médias.» 

Elle se félicite de prendre part à la transformation qui s'opère dans le Royaume et de faire partie des femmes qui promeuvent la culture saoudienne à travers les médias. «Ce qui m'a aidée à développer mon talent et à briller dans mon travail, c'est le soutien que m'ont apporté ma famille, mes amis et les autres artistes», souligne-t-elle. «Ce soutien inconditionnel reste la meilleure source de motivation et il m'aide à découvrir les autres talents qui sommeillent en moi.» 

Les œuvres de l'écrivaine saoudienne Hafsa Alkhudairi portent principalement sur l'art contemporain. «Les artistes saoudiennes ont toujours été reconnues; le soutien continu de notre communauté les encourage à développer leurs talents.» Elle ajoute: «Être artiste est pour moi une expérience captivante. J'ai la chance de rencontrer un grand nombre d'artistes talentueux. D'une certaine manière, cet échange m'aide à évoluer.» 

Aux yeux de Mme Alkhudairi, ces changements sont le signe d'un secteur en plein essor qui reconnaît les compétences et l'expertise des femmes au sein de la communauté et qui est apprécié par le gouvernement. «Au départ, je n'avais pas confiance en moi. Ce sont mes amis qui m'ont encouragée à exprimer mes idées. Cela m'a fait découvrir un univers inimaginable.» 

L’art et de la culture ont connu une évolution radicale grâce au soutien apporté par le gouvernement. Ces domaines permettent aujourd'hui aux artistes d'aller de l'avant avec des perspectives de carrières plus ouvertes que jamais. 

«Grâce à la Commission saoudienne de la musique, la carrière de musicien qui était autrefois rejetée retrouve sa place dans la société. Les musiciens font désormais partie intégrante d'une communauté en plein essor», se félicite Fulana, chanteuse, autrice-compositrice et productrice saoudienne. «Le soutien accordé par le gouvernement et la communauté se manifeste à travers les nouvelles maisons de disques qui émergent dans le pays, dont la mienne, Wall of Sound», précise-t-elle. 

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Les Saoudiennes mettent leurs ambitions et leurs compétences au profit des arts et de la culture. (Photo AN d'Ali Khamaj) 

«Ces maisons de disques privées offrent aux différents artistes des chances égales et elles créent des espaces où ils peuvent grandir», explique-t-elle. «La plus grande avancée reste la croissance que l'on observe au sein de la communauté des musiciens, et ce, grâce à la création de lieux et de manifestations musicales importantes qui se poursuivent tout au long de l'année.» Fulana préfère se définir comme une musicienne saoudienne et non comme une femme artiste. 

Une autre actrice saoudienne, Ida al-Kusay, met en avant les efforts déployés par le Royaume pour promouvoir les artistes et les différentes formes d'art. Selon elle, les gens mettront du temps à comprendre l'importance des médias et du cinéma, mais l'immense soutien du gouvernement aidera le secteur à prospérer. «Je regardais toujours des films lorsque j'étais enfant. Les histoires qu'ils racontaient me touchaient énormément. Le jour où ma famille m'a encouragée à tenter ma chance dans cet univers, j'ai été ravie de pouvoir jouer un rôle qui me semblait impossible à assumer quand j'étais plus jeune. Être une actrice saoudienne et représenter mon pays est l'une de mes plus belles réussites», déclare-t-elle. 

Aux artistes en herbe, elle donne un conseil: «Je n'ai jamais pris cette opportunité à la légère. Tout au long de ce voyage, nombre d'entre vous connaîtront des moments difficiles. Cependant, vous devez rester forts et aider les autres.» Elle ajoute: «Nous nous apprêtons à faire une percée mondiale dans l'industrie cinématographique, j'en suis convaincue. En tant qu'artiste, nous savons ce que c'est que d'être rejeté et il est temps que nos histoires soient racontées par nous.» 

Les Saoudiennes ont également contribué à combler le fossé qui sépare le Royaume du monde de l'art et de la culture. Elles y sont parvenues grâce à leur participation à des événements tels que la Semaine saoudienne du design, la Biennale des arts islamiques et à des projets de collaboration créative qui ont attiré des artistes locaux et internationaux. 

L'artiste et décoratrice d'intérieur Lujain Ibrahim souligne que «les femmes peuvent effectuer plusieurs tâches à la fois, créer du nouveau et affiner leurs compétences pour changer le cours des choses… Je suis convaincue que nous possédons un sens plus aiguisé et que nous apportons une touche différente lorsque nous nous consacrons à une mission ou à un travail. C'est ce que l’on appelle la “touche féminine”. Les femmes qui réalisent des œuvres d'art à leur manière et qui poursuivent leurs rêves comme elles l'entendent m'inspirent et me motivent.» 

Asmaa Alfageeh, chercheuse universitaire, estime que les Saoudiennes évoluent dans le domaine de l'art et de la culture grâce aux productions artistiques et intellectuelles qu'elles réalisent. Elles racontent ainsi leurs histoires et elles laissent au monde le soin de découvrir qui elles sont. «Je suis une Saoudienne très impliquée dans le monde académique. J'explore l'art saoudien en lisant des ouvrages que je décode, en explorant les philosophies, l'esthétique, les valeurs et les récits que l'art saoudien véhicule», précise-t-elle. 

«Il est de mon devoir de réagir à ces œuvres d'art de toutes les manières possibles, en ma qualité d'universitaire et d'amatrice d'art.» Asmaa Alfageeh estime que les Saoudiennes ne se contentent pas d'embrasser leur identité culturelle, mais qu’elles la célèbrent en renouant avec l'Histoire et le patrimoine du pays et en mettant en lumière la beauté de leur passé et l'authenticité de leurs œuvres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.  


Bethléem renoue avec l'esprit de Noël à la faveur de la trêve à Gaza

Vue générale de la place de la Nativité avec des pèlerins et des fidèles avant la messe de minuit à l'église de la Nativité à Bethléem, en Cisjordanie occupée par Israël, le 24 décembre 2025. (AFP)
Vue générale de la place de la Nativité avec des pèlerins et des fidèles avant la messe de minuit à l'église de la Nativité à Bethléem, en Cisjordanie occupée par Israël, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À Bethléem, Noël retrouve une dimension festive après deux ans de guerre, porté par un message de paix, de solidarité et de renouveau, malgré une crise humanitaire persistante à Gaza
  • Du Vatican au Moyen-Orient, les célébrations de Noël sont marquées par des appels forts à la justice, à la trêve et à l’espérance dans un monde traversé par les conflits

BETHLÉEM: Bethléem, ville de Cisjordanie occupée et berceau du christianisme, a célébré mercredi son premier Noël festif depuis le début de la guerre à Gaza, alors qu'à des milliers de kilomètres de là, le pape Léon XIV célébrait au Vatican la première messe de Noël de son pontificat.

Sous les ors de la basilique Saint-Pierre de Rome, devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, le pape a délivré dans son homélie un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Le chef de l'Eglise catholique devrait renouveler jeudi, en prononçant sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) ses appels à la paix. Mardi soir, il avait demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

A Bethléem, des centaines de fidèles se sont massés à l'approche de minuit dans la basilique de la Nativité, comble au point qu'ils étaient nombreux à être assis à même le sol.

Les célébrations de Noël de ces deux dernières années y avaient été ternies par la guerre dévastatrice à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023.

Par solidarité avec les Palestiniens du territoire, les festivités avaient été annulées mais cette année, avec la trêve entrée en vigueur à Gaza en octobre, l'immense sapin de Noël s'est de nouveau illuminé devant la basilique de la Nativité, construite sur la grotte où la tradition chrétienne situe la naissance du Christ.

- "Solidarité" et "justice" -

Le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, arrivé mercredi, y a délivré lors de la messe une homélie pour la paix, l'espoir et le renouveau, face aux décisions politiques et équilibres de pouvoirs qui "semblent souvent déterminer le destin des peuples".

"Noël, cependant, nous invite à regarder au-delà de la logique de la domination, à redécouvrir le pouvoir de l'amour, de la solidarité et de la justice", a dit le cardinal, qui avait célébré une messe à Gaza dimanche.

Le vice-président de l'Autorité palestinienne, Hussein al-Cheikh, était présent à la messe de Bethléem.

Dans la journée, des centaines de personnes ont envahi les rues de la ville pour assister au défilé des scouts sur l'emblématique place de la Mangeoire, égrenant les chants traditionnels.

"C'est une journée pleine de joie, parce qu'avant on ne pouvait pas célébrer à cause de la guerre", dit à l'AFP Milagros Anstas, 17 ans, dans son uniforme bleu et jaune.

Des hommes déguisés en Père Noël vendaient des pommes d'amour et des jouets, tandis que des familles se faisaient photographier devant une crèche encadrée par une étoile géante.

"Je suis venue en Terre sainte pour réaliser le rêve de toute une vie : passer Noël ici", a déclaré Ursula Whalen, venue de Caroline du Nord, aux Etats-Unis.

- Crise humanitaire -

Comme ailleurs au Moyen-Orient, les chrétiens représentent une minorité en Terre sainte, avec une communauté de 185.000 personnes en Israël et 47.000 dans les Territoires palestiniens.

Malgré l'esprit de fête qui règne dans la ville, la municipalité de Bethléem a tenu à tempérer le faste des célébrations. Car en dépit du cessez-le-feu, les Palestiniens de Gaza restent frappés par une grave crise humanitaire.

La grande majorité des plus de 2 millions de Gazaouis ont été déplacés par le conflit et vivent dans des conditions très difficiles. Des centaines de milliers d'entre eux sont encore sous des tentes, impuissants face aux pluies hivernales.

Carmelina Piedimonte, venue d'Italie avec un groupe catholique, a estimé qu'il était essentiel que les pèlerins et les touristes reviennent dans la ville sainte afin d'aider à relancer son économie en difficulté, qui dépend quasi exclusivement du tourisme.

En Syrie, la communauté chrétienne de Damas a fêté Noël sous haute surveillance dans la vieille ville, après un attentat suicide perpétré en juin dans une église de la capitale.

En Australie, les festivités sont particulièrement assombries par l'attentat antisémite survenu le 14 décembre sur la plage de Bondi, à Sydney.

"Noël sera différent cette année", a écrit sur X le Premier ministre Anthony Albanese, évoquant "une profonde tristesse".


Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion en Turquie (officiel)

Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
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  • Le chef d’état-major libyen Mohamed al-Haddad et plusieurs hauts responsables militaires sont morts dans un accident d’avion après leur départ d’Ankara
  • Les autorités turques évoquent une urgence liée à un dysfonctionnement électrique ; la Libye observe trois jours de deuil national et a dépêché une délégation pour enquêter

TRIPOLI: Le chef d'état-major libyen et plusieurs autres responsables militaires sont morts dans un "accident" d'avion après avoir quitté la capitale turque Ankara, où ils étaient en visite, a annoncé mardi soir le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah.

"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad (...), à la suite d'une tragédie et d'un accident douloureux lors de (son) retour d'une mission officielle dans la ville turque d'Ankara", a déclaré M. Dbeibah sur sa page officielle sur Facebook.

Les autorités turques ont annoncé que l'épave de l'avion qui le transportait avait été retrouvée. Elles avaient auparavant indiqué que le contact avait été perdu avec l'appareil moins de 40 minutes après son décollage d'Ankara.

Le général Mohamad al-Haddad, originaire de Misrata (ouest), avait été nommé à ce poste en août 2020 par l'ancien chef du gouvernement Fayez al-Sarraj.

Plusieurs autres responsables militaires se trouvaient à bord selon le Premier ministre libyen: le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Al-Fitouri Ghraybel, le directeur de l'Autorité de l'industrie militaire, Mahmoud Al-Qatioui, et le conseiller du chef d'état-major, Mohamed Al-Assaoui Diab.

Un photographe, Mohamed Omar Ahmed Mahjoub, les accompagnait.

M. Dbeibah a déploré une "grande perte pour la patrie"". "Nous avons perdu des hommes qui ont servi leur pays avec loyauté et dévouement", a-t-il noté.

Le gouvernement d'union nationale (GNU) de M. Dbeibah, basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, a décrété un deuil national de trois jours.

Il a aussi demandé au ministère de la Défense d'envoyer une délégation officielle à Ankara pour faire la lumière sur les circonstances de l'incident, selon un communiqué du gouvernement.

L'appareil "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence", a précisé la présidence turque.

Le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen, a de son côté présenté ses condoléances et dit sa "profonde tristesse".


Le ministre israélien de la Défense promet de ne "jamais quitter" Gaza

Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
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  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré qu’Israël « ne quitterait jamais Gaza » et évoqué la création d’avant-postes, avant que son ministère ne précise qu’il n’y a aucune intention de recolonisation
  • Ces propos interviennent alors qu’une trêve fragile est en vigueur et que les médiateurs appellent à la mise en œuvre du plan Trump, qui prévoit un retrait complet israélien de Gaza

JERUSALEM: Le ministre de la Défense israélien Israël Katz a affirmé mardi qu'Israël "ne quitterait jamais Gaza", évoquant la possible création d'avant-postes dans le territoire palestinien ravagé par la guerre, avant que ses services ne modèrent ses propos.

"Nous sommes au cœur de Gaza et nous ne quitterons jamais Gaza", a déclaré M. Katz en déplacement dans la colonie de Beit-El en Cisjordanie occupée, lors d'un discours filmé par des médias israéliens.

"Nous sommes là-bas pour empêcher ce qui s'est passé" de se reproduire, a-t-il ajouté, en référence à l'attaque meurtrière du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023.

M. Katz a évoqué l'installation d'avant-postes dans le nord de Gaza, pour remplacer des colonies évacuées par Israël lors de son retrait unilatéral de 2005, citant le modèle de "Nahal", associant présence militaire et implantation agricole.

"Au moment opportun (...) nous établirons dans le nord de Gaza, des avant-postes Nahal à la place des communautés (des anciennes colonies) qui ont été déracinées", a-t-il dit.

Ses services ont rapidement tempéré ses propos, assurant qu'ils "s'inscrivaient exclusivement dans un contexte sécuritaire."

"Le gouvernement n'a aucune intention d'établir des colonies dans la bande de Gaza", selon un communiqué.

Les déclarations du ministre interviennent dans le contexte d'une fragile trêve entrée en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas, sous l'égide de Washington et de médiateurs régionaux.

Les pays médiateurs --Qatar et Égypte-- appellent à la mise en œuvre de la deuxième phase du plan de paix du président américain Donald Trump. Cette étape prévoit notamment un retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza, et le plan stipule qu'"Israël ne va ni occuper ni annexer Gaza."

Les propos de M. Katz ont suscité de vives critiques dans l'opposition.

"Le gouvernement vote d'une main en faveur du plan Trump, et de l'autre il vend des fables sur des centres de peuplement isolés à Gaza", a assené sur X Gadi Eizenkot, ancien ministre et ancien chef d'état-major.

Jeudi dernier, quelques dizaines d'Israéliens ont pénétré illégalement dans la bande de Gaza, en violation des consignes de l'armée, et y ont planté symboliquement un drapeau israélien, pour appeler à la réoccupation et à la recolonisation du territoire palestinien, réclamée notamment par les ministres d'extrême droite du gouvernement Netanyahu.