L'Arabie saoudite présente les détails de sa candidature à l'équipe du Bureau international des expositions

Les membres du Bureau international des expositions (BIE) ont rencontré des ministres et des spécialistes saoudiens; cette rencontre intervient le deuxième jour de la visite à Riyad de la délégation qui a pour mission d’examiner la demande du Royaume d'accueillir l'Expo 2030. (Photo fournie)
Les membres du Bureau international des expositions (BIE) ont rencontré des ministres et des spécialistes saoudiens; cette rencontre intervient le deuxième jour de la visite à Riyad de la délégation qui a pour mission d’examiner la demande du Royaume d'accueillir l'Expo 2030. (Photo fournie)
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Les membres du Bureau international des expositions (BIE) ont rencontré des ministres et des spécialistes saoudiens; cette rencontre intervient le deuxième jour de la visite à Riyad de la délégation qui a pour mission d’examiner la demande du Royaume d'accueillir l'Expo 2030. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 08 mars 2023

L'Arabie saoudite présente les détails de sa candidature à l'équipe du Bureau international des expositions

  • Des responsables et des spécialistes du Royaume ont présenté les objectifs du thème «L'ère du changement: conduire le monde vers des lendemains clairvoyants»
  • Autour du thème principal s'articulent trois sous-thèmes: «Un avenir différent», «L'action climatique», «La prospérité pour tous»

RIYAD: Des représentants de l'organe chargé de contrôler et de réglementer les expositions mondiales ont rencontré mardi dernier des ministres saoudiens ainsi que des spécialistes à Riyad. Cette rencontre intervient le deuxième jour de la visite à Riyad de la délégation qui a pour mission d’examiner la demande du Royaume d'accueillir l'Expo 2030.

Au cours de la réunion, la délégation du Bureau international des expositions (BIE) en a appris davantage sur les idées et la signification sous-jacentes au thème que l'Arabie saoudite propose de donner à l'événement: «L'ère du changement: conduire le monde vers des lendemains clairvoyants».

«Ce thème exprime les aspirations profondes, les intentions sincères et la volonté de l'Arabie saoudite de jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale. Son objectif consiste à relever les défis les plus pressants auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui», a déclaré Abdallah al-Swaha, ministre des Communications et des Technologies de l'information, devant la délégation du BIE.

«Notre objectif est de transformer l'Expo 2030 de Riyad en une véritable plate-forme de collaboration destinée à élaborer et à échanger les outils nécessaires pour bâtir un avenir plus radieux. L'Expo 2030 permettra aux pays d'agir de manière prospective, ce qui aura une incidence au niveau mondial. Cet événement aura un impact considérable et il permettra aux pays de créer ensemble un avenir meilleur.»

Le choix du thème a pour objectif d'encourager les participants à élaborer leurs propres interprétations et perspectives individuelles à partir du thème clé, ont affirmé les responsables. Il s'agit également de concrétiser ces dernières au cours de l'exposition grâce à des expositions et des pavillons novateurs ainsi qu’à des programmes de portée scientifique et commerciale.

La candidature de l'Arabie saoudite s'articule autour d'un thème principal et de trois thèmes annexes: «Un avenir différent», «L'action climatique» et «La prospérité pour tous». Chacun d’eux a été présenté et analysé mardi dans le cadre des discussions. Les initiatives nationales ainsi que les projets innovants menés par des entreprises saoudiennes et d'autres organisations ont également été présentés.

Ces discussions ont notamment porté sur les réalisations du Royaume en matière de transition énergétique, de lutte contre le changement climatique, d'économie numérique et de développement des villes du futur. En effet, ces réalisations s'inscrivent toutes dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La délégation du BIE s'est également entretenue avec de hauts responsables du Fonds d'investissement public et de Neom, l'immense ville intelligente qui est en construction dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite. Cette rencontre a permis à la délégation de comprendre comment de tels projets traduisent la clairvoyance du Royaume sur l'avenir de la vie urbaine, selon les sources. La délégation a également visité The Line, l'exposition de Neom qui propose de vivre une expérience immersive grâce à des présentations multimédias qui illustrent les communautés urbaines durables de demain telles que les prévoit la Vision de l'Arabie saoudite.

La journée a été clôturée par une réception et un dîner auxquels ont participé la princesse Haifa al-Mogrin, représentante permanente de l'Arabie saoudite auprès de l'Unesco, Hala al-Tuwaijri, présidente de la Commission saoudienne des droits de l'homme, et Imane al-Moutairi (vice-ministre du Commerce).

Dans ce contexte, les discussions entretenues ont porté sur les avancées réalisées par l'Arabie saoudite dans le domaine des droits de l'homme et sur la manière dont ces réalisations ont inspiré le sous-thème de l'exposition «Prospérité pour tous».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.