DUBAÏ : L'exposition Hekaya 1755 de l'horloger suisse Vacheron Constantin à Riyad est un voyage à la découverte de la maison et de sa relation spéciale avec l'Arabie Saoudite, a déclaré Christophe Ramel, directeur régional de la société.
Cette expérience immersive, qui se tient à Diriyah jusqu'au 8 mars, présente également les œuvres de l'artiste saoudien Saad al-Howede en complément des garde-temps exposés.
« Notre relation avec l'Arabie saoudite remonte aux années 1950, lorsque la famille royale et son entourage proche ont intégré notre patrimoine », raconte M. Ramel.
(Photo AN, Huda Bashatah)
« Depuis 1957, le roi entretenait une correspondance régulière avec la maison, et dans les années 1980, la famille royale chérissait particulièrement les garde-temps de la collection Kalla. »
Selon lui, le meilleur moyen de rendre la pareille était de proposer l'exposition dans la région. En plus de la collection de garde-temps historiques, les visiteurs peuvent en apprendre davantage sur l'héritage et le savoir-faire de la maison.
« L'un de mes garde-temps favoris est le dernier modèle, Egerie Creative Edition pour femmes. Cette montre, qui s'inspire de la dentelle de Burano, associe le savoir-faire horloger à quatre métiers d'art complexes – la tapisserie, la gravure, l'émaillage et le sertissage – que la maison s'efforce de perpétuer », ajoute M. Ramel.
(Photo AN, Huda Bashatah)
Les visiteurs de l'exposition peuvent également admirer la toute première montre de poche fabriquée par le fondateur Jean-Mark Vacheron en 1755. Fierté de l'héritage de Vacheron Constantin, la montre en argent, signée « J. M. Vacheron à Genève » sur le mouvement, est le seul garde-temps connu qui mentionne le prénom du fondateur de la société.
« Des montres de poche aux garde-temps spécialement créés pour les familles royales saoudiennes, les invités auront un aperçu complet de l'histoire de la maison », relève M. Ramel.
Décrivant les pièces d'Al-Howede, il ajoute : « L'artiste s'inspire des traditions du pays tout en embrassant les principes d'innovation et de progrès, un parallèle que nous pouvons établir avec Vacheron Constantin. »
La pièce Shamsa de l'artiste retrace le passé de l'architecture du Royaume tout en préservant son identité unique.
(Photo AN, Huda Bashatah)
« L'œuvre d'art intègre des éléments du traditionnel bisht, tels que des fils d'or et d'argent, apportant une touche contemporaine à l'exposition », note M. Ramel.
L'exposition est un exemple parmi d'autres de la manière dont la maison continue de raffermir ses liens avec l'Arabie saoudite.
« Avec le plan de développement ambitieux et à long terme du Royaume dans le cadre de la Vision 2030, il y a une vraie concordance entre le pays et les ambitions élargies de la maison », poursuit-il.
L'année dernière, Vacheron Constantin a lancé son programme de mentorat One of Not Many avec l'université Dar Al-Hekma de Djeddah, qui comprend six mentores saoudiennes.
« Nous prévoyons un solide programme pour les années à venir qui permettra de créer sur place un lien plus intime avec la maison. Notre relation avec le Royaume est de longue date et ne fera que se renforcer », conclut-il.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com