«Fragility», la nouvelle exposition de la Mia Art Collection à Dubaï

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Publié le Vendredi 03 mars 2023

«Fragility», la nouvelle exposition de la Mia Art Collection à Dubaï

  • L’exposition «concentre son énergie à montrer la relation entre la fragilité féminine et la société contemporaine d’aujourd’hui»
  • «Nous voulons réécrire l'histoire pour rompre avec les stéréotypes et libérer de vraies émotions susceptibles de nous emmener vers l’univers féminin»

PARIS: Après «Serendipity» («Heureux hasard»), en 2022, et «Sense of Women» («Sentiments des femmes»), en 2021, la Mia Art collection revient cette année avec une nouvelle exposition intitulée «Fragility» («Fragilité»), dont l’inauguration est prévue à Dubaï le 8 mars, Journée internationale des droits de la femme.

L’exposition, qui présentera trente œuvres de créatrices originaires du monde entier, «concentre son énergie à montrer la relation entre la fragilité féminine et la société contemporaine d’aujourd’hui à travers différentes approches et perspectives de ces artistes internationaux», écrit Alejandra Castro Rioseco, la fondatrice de la Mia Art Collection, une collection d’art privée à but non lucratif qui réunit neuf cents œuvres venues de trente-trois pays et se donne pour mission de soutenir les artistes femmes et leur production.

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Alejandra Castro Rioseco est la fondatrice de la Mia Art Collection, une collection d’art privée à but non lucratif qui réunit neuf cents œuvres venues de trente-trois pays et se donne pour mission de soutenir les artistes femmes et leur production. (Fournie)

«Fragility» présente un panorama d'œuvres de créatrices de renommée internationale telles que Sonia Gomez, Leonor Serrano Rivas et Annalee Davis, ainsi que des artistes émergentes comme Elvira Smeke, Mouna Rebeiz et Kirra Kusy.

À travers ce collectif féminin, l’objectif est de faire naître un échange pour mettre en avant la place des femmes et l'importance de l'égalité des sexes dans l'environnement artistique.

«Nous voulons réécrire l'histoire pour rompre avec les stéréotypes et libérer de vraies émotions susceptibles de nous emmener vers l’univers féminin en rendant hommage à la vie, à la simplicité et à la nature», écrivent les organisateurs.

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«Nous confondons souvent fragilité et faiblesse. Alors que la fragilité coexiste avec la force, et la faiblesse coexiste avec la ténacité. Pour la Mia Art Collection, les femmes contemporaines sont extrêmement fortes et fragiles à la fois. Leurs voix se font remarquablement entendre dans le domaine artistique, mais on se demande s’il en sera de même dans d'autres domaines comme la technologie, la politique ou au sein de ce petit groupe élitiste fermé qui écrit l'histoire de tout le monde. Ce questionnement, qui nous semble pertinent, pourrait générer une réflexion de nature plus philosophique.»

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L’exposition aura lieu cette année au sein de l'Université canadienne de Dubaï, choisie «parce qu'il s'agit d'un espace éducatif et institutionnel qui correspond à nos intérêts philanthropiques et éducatifs, à notre vocation». L’idée est que les deux mille quatre cents étudiants circulent en permanence non seulement au sein de cette exposition, mais autour d’elle, afin de proposer un regard différent à ces visiteurs qui sont les dirigeants de demain.

L’exposition est inspirée par l'architecte italo-brésilienne Lina Bo Bardi (1914-1992), enseignante et écrivaine, fondatrice du Musée d'art de Sao Paulo et pionnière du concept de «musée scolaire». Bo Bardi a en effet expérimenté et réalisé des programmes qui enrichissent la vie collective grâce à la création d'espaces et d'environnements ouverts. Ces derniers sont capables de s'adapter à l'imprévu, d'accueillir la contingence et la spontanéité du quotidien.

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Le dîner de gala se tiendra le 4 mars dans la salle de bal de l'hôtel Bulgari de Dubaï en présence de cent cinquante invités, artistes de renom, collectionneurs et personnalités nationales et internationales.

À cette occasion, les prix MIA Art Collection 2023 seront remis. Ils récompensent des individus pour leurs efforts en faveur de la visibilité des femmes dans le monde, et en particulier dans le domaine de l'art.

 


«Effroi» du Festival de Cannes après la mort d'une photojournaliste palestinienne

La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film.  "Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP. (AFP)
La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film. "Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP. (AFP)
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  • La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi
  • Elle "s'était donné pour mission de témoigner, par son travail, son engagement et malgré les risques liés à la guerre dans l'enclave palestinienne, de la vie quotidienne des habitants de Gaza en 2025

PARIS: Le Festival de Cannes a exprimé mercredi "son effroi et sa profonde tristesse" après la mort d'une photojournaliste palestinienne, protagoniste d'un film qui doit être présenté cette année sur la Croisette et de plusieurs membres de sa famille, tués par un missile à Gaza.

La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film.

"Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP.

Elle "s'était donné pour mission de témoigner, par son travail, son engagement et malgré les risques liés à la guerre dans l'enclave palestinienne, de la vie quotidienne des habitants de Gaza en 2025. (Elle) est l'une des trop nombreuses victimes de la violence qui embrase la région depuis des mois".

"Le Festival de Cannes souhaite exprimer son effroi et sa profonde tristesse face à cette tragédie qui a ému et choqué le monde entier. Si un film est bien peu de chose face à un tel drame, (sa projection à l'Acid à Cannes le 15 mai) sera, en plus du message du film lui-même, une manière d'honorer la mémoire (de la jeune femme), victime comme tant d'autres de la guerre", a-t-il ajouté.

La réalisatrice Sepideh Farsi a rendu hommage jeudi dernier à la jeune femme, qui lui racontait, par appels vidéo, la vie à Gaza. "Je demande justice pour Fatem (ou Fatima, NDLR) et tous les Palestiniens innocents qui ont péri", a-t-elle écrit.

Reporters sans Frontières avait dénoncé sa mort, regrettant que son nom "s'ajoute aux près de 200 journalistes tués en 18 mois".

La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, laquelle a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, 51.266 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre.


La danse des dauphins, vedette des îles Farasan

L'observation des dauphins renforce l'attrait croissant des îles Farasan pour l'écotourisme. (SPA)
L'observation des dauphins renforce l'attrait croissant des îles Farasan pour l'écotourisme. (SPA)
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  • L'observation de 5 espèces de dauphins met en évidence la biodiversité
  • Il est vital de coexister avec la vie marine, déclare un pêcheur local

RIYADH : L'observation de plus de cinq espèces de dauphins a renforcé la réputation des îles Farasan en tant que lieu de visite incontournable pour les amateurs de nature et d'animaux sauvages, a récemment rapporté l'agence de presse saoudienne.

Parmi les espèces observées, les grands dauphins et les dauphins à long bec volent la vedette. Les dauphins à long bec, connus pour leur nature enjouée, s'approchent souvent des croisières de loisir, ravissant les gens par leur charme.

Le pêcheur saoudien Mohammed Fursani, qui navigue dans ces eaux depuis longtemps, y voit un lien plus profond.


Le pianiste Igor Levit va donner un concert de plus de 16 heures à Londres

L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19. (AFP)
L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19. (AFP)
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  • Le centre Southbank, qui organise le concert, le présente comme "un exploit d'endurance"
  • "Vexations" du compositeur français Erik Satie (1866-1925) est une partition d'une seule page destinée à être jouée 840 fois d'affilée

LONDRES: Le pianiste Igor Levit va donner jeudi et vendredi à Londres un concert unique, prévu pour durer plus de 16 heures, en jouant en solo "Vexations" d'Erik Satie, sous la direction de l'artiste Marina Abramovic, connue pour ses performances radicales.

Le centre Southbank, qui organise le concert, le présente comme "un exploit d'endurance".

"Vexations" du compositeur français Erik Satie (1866-1925) est une partition d'une seule page destinée à être jouée 840 fois d'affilée. Elle se traduit ainsi par une performance durant entre 16 et 20 heures. Habituellement, plusieurs pianistes se succèdent pour jouer ce morceau sans interruption.

L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19.

C'est la première fois qu'il va jouer ce morceau en intégralité en public.

Le public va être "témoin (d'un moment) de silence, d'endurance, d'immobilité et de contemplation, où le temps cesse d'exister", a commenté Marina Abramovic, artiste serbe de 78 ans. "Igor interprète +Vexations+ avec des répétitions infinies, mais une variation constante", a-t-elle ajouté.

Le rôle de Marina Abramovic, connue pour ses performances qui poussent les spectateurs dans leurs retranchements, est de "préparer le public à cette expérience unique".

Erik Satie avait lui écrit à propos du morceau à l'adresse des pianistes: "Pour jouer 840 fois de suite ce motif, il sera bon de se préparer au préalable, et dans le plus grand silence, par des immobilités sérieuses".

Dans une interview au quotidien britannique The Guardian, Igor Levit a encouragé son public à "se laisser aller". "C'est juste un espace vide, alors plongez dedans", a-t-il dit.

Les spectateurs pourront assister au concert soit pour une heure soit dans sa totalité. Il commencera jeudi à 10H00 (09H00 GMT).