Click on the number for more info

L’attentat contre les Marines américains à Beyrouth

Les terroristes étaient liés à l’Iran et à un mouvement qui se faisait appeler le Mouvement Amal islamique.  (Getty Images).
Les terroristes étaient liés à l’Iran et à un mouvement qui se faisait appeler le Mouvement Amal islamique. (Getty Images).
Short Url
Publié le Mardi 08 décembre 2020

L’attentat contre les Marines américains à Beyrouth

  • L’attentat suicide contre la caserne américaine dans la capitale a révélé l’émergence du rôle iranien dans le conflit libanais

Les terroristes étaient liés à l’Iran et à un mouvement qui se faisait appeler le Mouvement Amal islamique.  (Getty Images). 

L’attentat suicide contre la caserne américaine dans la capitale a révélé l’émergence du rôle iranien dans le conflit libanais.  

Résumé

Le 23 octobre 1983, un attentat au camion piégé sur le quartier général des Marines à Beyrouth causa la mort de 241 américains et fit des douzaines de blessés, dans ce qui a été décrit comme l’explosion non-nucléaire la plus forte depuis la Seconde Guerre mondiale. 

Cet attentat-suicide (suivi par un autre contre des militaires français) fut le second de cette nature à frapper la capitale libanaise, après un premier attentat-suicide à la bombe en avril de la même année, qui avait visé l’ambassade des Etats-Unis et tué 63 personnes, dont 17 Américains, dans l’ambassade et ses alentours.

Les attentats ont été attribués à l’Iran et plus particulièrement à un mouvement baptisé le Mouvement Amal islamique. Son leader, le Libanais Hussein Moussaoui, a confirmé les liens de son groupe avec la Révolution islamique iranienne, qu’il décrivait ‘comme les liens d’une nation avec son dirigeant’. 

Les deux explosions sont survenues dans un Liban meurtri par la guerre civile, suite à l’invasion des Israéliens qui sont parvenus jusqu’à Beyrouth et l’intervention des Forces multinationales de sécurité pour protéger la capitale libanaise. Le retrait des Américains suivi de celui des Français après la double attaque laissèrent Beyrouth en proie au chaos, entraînant plus de victimes et de destructions. 

 

BEYROUTH - Il était près de 6h25, le matin du 23 octobre 1983, lorsque les secousses se firent sentir à Beyrouth, dans sa banlieue et jusqu’aux régions montagneuses, suite à une explosion au bruit presque étouffé. 

Les gens crurent à un tremblement de terre. Mais sept minutes plus tard, la capitale et ses alentours subirent un deuxième choc à la suite d’une seconde explosion massive. 

Les dates clés

  1. Le 24 août 1982 :  Une Force multinationale américaine, française et italienne de sécurité est déployée à Beyrouth pour s’assurer de l’évacuation des combattants de l’Organisation pour la libération de la Palestine.
  2. Le 10 septembre 1982 : Les Marines américains se retirent.
  3. Le 14 septembre 1982 : Le président libanais Bachir Gemayel est assassiné. 
  4. Le 16 septembre 1982 : La milice chrétienne, assistée par les troupes israéliennes, massacre des centaines de musulmans dans les camps de Sabra et Chatila. 
  5. Le 29 septembre 1982 :  Les Marines américains sont de retour à Beyrouth. 
  6. Le 18 avril 1983 : 17 Américains font partie des victimes lors de l’attentat contre l’Ambassade des Etats-Unis à Beyrouth.
  7. Le 23 octobre 1983 : Un attentat au camion piégé au quartier général des Marines à Beyrouth cause la mort de 241 américains et fait 128 blessés. Quelques kilomètres plus loin, un second camion piégé cause la mort de 58 parachutistes français. 
  8. Une cour américaine jugera par la suite que l’Iran était l’ordonnateur de l’attentat et qu’il fut exécuté par le Hezbollah. 

A cette époque, je travaillais pour le journal libanais As-Safir en tant que correspondante de guerre. Beyrouth était entourée par plusieurs fronts d’accrochages, entre les axes de sa banlieue sud, la montagne et la région de l’Iqlim el-Kharroub. La ‘Guerre de la Montagne’ opposait le Parti socialiste progressiste (PSP) et ses alliés d’un côté aux Forces libanaises de l’autre.

Au Sud, des combattants libanais qui étaient liés à des partis gauche et auparavant à des factions palestiniennes s’étaient engagés dans une résistance armée contre Israël. La Force multinationale, composée d’Américains, de Français et d’Italiens, était toujours stationnée à Beyrouth à la suite de l’évacuation des combattants et des dirigeants de l’OLP. La présence de cette force au Liban était la conséquence de l’agression d’Israël sur le Liban et de son occupation de Beyrouth en 1982. 

Il suffit de quelques minutes pour comprendre que le quartier général des Marines sur la route de l’aéroport de Beyrouth ainsi que celui des Parachutistes français dans le quartier de Jnah, avaient été touchés par deux explosions causées par deux commandos-suicides non identifiés. Ils avaient enfoncé les barricades des deux quartiers généraux à l’aide de deux camions bourrés d’explosifs. 

C’était le second attentat terroriste à la bombe après celui contre l’ambassade américaine dans le quartier d’Aïn el-Mreissé à Beyrouth six mois plus tôt, le 18 avril 1983. Une série sans précédent jusque-là. 

Au quartier général des Marines, les dégâts étaient considérables. Quatre couches de ciment s’étaient écroulées et n’étaient plus qu’un amas de gravats. Le feu brûlait encore et on entendait des cris. On voyait du sang et des morceaux de corps humains. La confusion était totale. C’est ce qui est resté gravé dans ma mémoire et ce que nous, journalistes, avons pu voir dans ce chaos. 

Les Marines étaient en fête la nuit précédente, un samedi. Un groupe de musique s’était déplacé des Etats-Unis pour les divertir. L’explosion survint alors qu’ils dormaient encore. 

Il n’y eut pas de revendications des attentats ce jour-là, mais le journal As-Safir publia quelques jours plus tard un communiqué qu’il reçut, dans lequel le « Mouvement de la Révolution islamique » revendiquait les attentats. 

48 heures après l’attentat, les Etats-Unis accusaient le Mouvement Amal et sa faction dissidente, le Mouvement Amal islamique mené par Hussein Moussaoui, d’être responsables des attaques-suicides. Selon les informations publiées par des journaux locaux à l’époque, « les préparatifs des attentats ont eu lieu à Baalbeck, et le camion utilisé lors de l’explosion a été vu parqué devant un bureau du mouvement Amal. 

Le vice-président américain, George H. W. Bush, se rendit au Liban le jour suivant l’attaque et déclara : « Nous ne permettrons pas au terrorisme de dicter ou d’altérer notre politique extérieure ». 

 

Extrait d’un éditorial d’Arab News du 24 octobre 1983.

« Malgré leur côté sanguinaire et révoltant, les actes de violence au Liban sont presque devenus une routine dans ce pays ». 

La Syrie, l’Iran et le Mouvement Amal nièrent ensuite toute implication dans les deux attaques. 

La France répondit à l’agression sur ses militaires en effectuant un raid de huit Super-Étendard de la Marine nationale pour larguer des bombes sur la caserne du cheikh Abdallah à Baalbek, où « des factions iraniennes étaient stationnées ». La France déclara à l’époque que les raids avaient fait 200 victimes. 

Un responsable du Mouvement Amal islamique nia dans un communiqué que « l’Iran avait une base dans la région de Baalbeck » mais insista sur le fait que le lien de son groupe avec « la Révolution Islamique en Iran est le lien d’une nation avec son dirigeant et nous nous défendrons ». 

Le 23 novembre, le gouvernement libanais décida de rompre ses relations avec l’Iran et la Libye. Le ministre des Affaires étrangères libanais à l’époque, Elie Salem, déclara que la décision « avait été prise après que l’Iran et la Libye ont admis qu’elles avaient des forces dans la Békaa ». 




Extrait des archives d’Arab News du 24 Octobre 1983. 

Le journal As-Safir cita une source diplomatique selon laquelle « les relations avec l’Iran ont empiré à cause des interventions, pratiques et activités illégales que l’Iran a menées sur le territoire libanais, malgré de nombreux avertissements ». 

Les attentats d’octobre représentaient l’indication la plus forte de l’inversion des rapports régionaux et internationaux au Liban et de l’émergence d’un rôle iranien prépondérant dans le conflit sur le territoire libanais. 

Comme le rapportait à Arab News l’analyste en stratégie Walid Noueihed « avant 1982, Beyrouth accueillait toutes formes d’opposition : les élites instruites dites ‘opposition de velours’ ainsi que l’opposition armée dont les membres étaient formés dans les camps palestiniens ou dans des camps d’entraînement dans la Békaa et au Sud. »

« L’opposition iranienne au Chah faisait partie de ces oppositions tolérées. Beyrouth était, dans le consensus régional et international, une oasis pour toute opposition jusqu’en 1982, lorsqu’Israël envahit le Liban, assiégea Beyrouth et poussa au retrait des membres de l’OLP. Cela se fit dans le cadre d’un accord international qui consistait en un retrait israélien de Beyrouth en échange de l’évacuation des palestiniens du Liban. »

 

Noueihed expliqua que même si les factions palestiniennes s’étaient retirées du Liban, ce n’était pas le cas des combattants libanais qui faisait partie de l’OLP au Liban. La plupart d’entre eux étaient des chiites qui constituaient le réservoir des partis de gauche libanais. 

Il ajouta que « les attentats contre le Quartier Général des Marines et contre les Parachutistes français menèrent au retrait des forces multinationales du Liban et Beyrouth se retrouva, pour la deuxième fois, sans protection. De nouvelles opérations de résistance virent le jour, inspirées par des idéologies qui n’avaient aucun lien avec les idéologies de gauche. Le Mouvement Amal islamique et ses slogans condamnant Israël apparurent au grand jour. ». 

 

En 1985, le Hezbollah fut créé, se définissant comme une ‘organisation jihadiste menant une révolution pour une république islamique’. Ce nouveau parti reçut le soutien de partis libanais et palestiniens de gauche, surtout après l’effondrement de l’Union soviétique.  

 

« Nous commencions à constater la disparition des symboles nationaux de la résistance et nous pensions que le but était d’en exclure toutes les forces afin de la réduire à un seul parti, le Hezbollah » observa Noueihed. 

 

« L’influence iranienne se cristallisa lorsque des combats violents éclatèrent entre le Hezbollah et Amal, coûtant la vie à des dizaines de personnes et se terminant par une prise de contrôle du Hezbollah, au moment de l’occupation militaire syrienne du Liban », ajouta Noueihed. 

 

« Beyrouth se transforma pratiquement en ville fantôme, abandonnée par des centaines d’écrivains, intellectuels, chercheurs et professionnels des médias, fuyant en Europe de peur d’être persécutés ». 

 

Najia Houssari, notre journaliste basée à Beyrouth, était correspondante de guerre pour le journal As-Safir lorsque le Quartier Général des Marines américains fut attaqué. 

 


Tunisie: l'ambassadeur UE convoqué par le président Saied pour «non respect des règles du travail diplomatique» 

Le président tunisien Kais Saied a convoqué mardi Giuseppe Perrone, ambassadeur de l'Union européenne, pour "lui exprimer une protestation ferme concernant le non-respect des règles diplomatiques", selon un bref communiqué officiel diffusé mercredi à l'aube qui ne précise pas les faits reprochés. (AFP)
Le président tunisien Kais Saied a convoqué mardi Giuseppe Perrone, ambassadeur de l'Union européenne, pour "lui exprimer une protestation ferme concernant le non-respect des règles diplomatiques", selon un bref communiqué officiel diffusé mercredi à l'aube qui ne précise pas les faits reprochés. (AFP)
Short Url
  • Le président Saied a exprimé à son interlocuteur son rejet du "recours à des pratiques en dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques"
  • L'UGTT, ancienne co-lauréate du Prix Nobel de la Paix en 2015 pour sa contribution à la phase de démocratisation de la Tunisie, après la révolution de 2011 et la chute du président Zine El Abidine Ben Ali, revendique plus de 700.000 adhérents

TUNISIE: Le président tunisien Kais Saied a convoqué mardi Giuseppe Perrone, ambassadeur de l'Union européenne, pour "lui exprimer une protestation ferme concernant le non-respect des règles diplomatiques", selon un bref communiqué officiel diffusé mercredi à l'aube qui ne précise pas les faits reprochés.

Le président Saied a également exprimé à son interlocuteur son rejet du "recours à des pratiques en dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques".

Lundi, M. Perrone avait reçu Noureddine Taboubi, chef du principal syndicat tunisien UGTT -- qui a récemment menacé de déclencher une grève générale pour obtenir des hausses salariales -- et avait salué "le rôle important" de l'organisation "en faveur du dialogue social et du développement économique" en Tunisie, selon un communiqué de la délégation européenne à Tunis.

L'UGTT, ancienne co-lauréate du Prix Nobel de la Paix en 2015 pour sa contribution à la phase de démocratisation de la Tunisie, après la révolution de 2011 et la chute du président Zine El Abidine Ben Ali, revendique plus de 700.000 adhérents.

Le diplomate européen avait "réaffirmé sa volonté de poursuivre le dialogue avec l'UGTT et de continuer à soutenir la Tunisie sur les plans social et économique, dans divers secteurs", selon la même source. De son côté, le secrétaire général de l'UGTT avait appelé à renforcer et développer la coopération entre la Tunisie et l'Union européenne.

La semaine passée, M. Taboubi a présidé une réunion de l'UGTT où il a apporté son soutien à différents mouvements de grève en cours dans le secteur privé pour réclamer des augmentations de salaires. Il a salué le succès d'une grève générale ayant eu lieu dans la grande ville de Sfax (centre-est) et menacé d'organiser prochainement une grande grève au niveau national.

"L'organisation se dirige vers une grève générale pour défendre les acquis matériels et sociaux des travailleurs face aux difficultés quotidiennes".

M. Taboubi a dénoncé "une baisse du pouvoir d'achat" des Tunisiens face à "des conditions de vie précaires sur le plan des transports, de la santé et de la maladie", défendant "leur droit syndical à se défendre" afin d'obtenir "un salaire décent qui leur fait défaut actuellement".

Le salaire minimum en Tunisie est d'environ 520 dinars (150 euros) pour 48 heures par semaine. Le taux d'inflation reste très élevé notamment pour les produits alimentaires. Il est récemment revenu à environ 5% après avoir atteint un pic de 10% en 2023.


L'armée israélienne annonce le lancement d'une «vaste opération» dans le nord de la Cisjordanie

L'armée israélienne a annoncé mercredi le lancement d'une "vaste opération" contre des groupes armés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée. (AFP)
L'armée israélienne a annoncé mercredi le lancement d'une "vaste opération" contre des groupes armés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée. (AFP)
Short Url
  • "Pendant la nuit (de mardi à mercredi), les forces [israéliennes] ont commencé à opérer dans le cadre d'une vaste opération antiterroriste dans la région du nord" de la Cisjordanie, indique un communiqué militaire israélien
  • Les forces israéliennes, "ne permettront pas au terrorisme de s'[y] implanter", ajoute l'armée israélienne

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi le lancement d'une "vaste opération" contre des groupes armés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée.

"Pendant la nuit (de mardi à mercredi), les forces [israéliennes] ont commencé à opérer dans le cadre d'une vaste opération antiterroriste dans la région du nord" de la Cisjordanie, indique un communiqué militaire israélien.

Les forces israéliennes, "ne permettront pas au terrorisme de s'[y] implanter", ajoute l'armée israélienne.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué qu'il ne s'agissait pas d'un déploiement dans le cadre de son "opération antiterroriste" lancée en janvier 2025 et visant principalement les camps de réfugiés palestiniens de la région, mais d'une "nouvelle opération".

Elle n'a pas fourni plus de détails dans l'immédiat.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sud d'Israël.

Depuis le 7-Octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 43 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Les violences n'ont pas cessé en Cisjordanie depuis l'entrée en vigueur de la trêve à Gaza le 10 octobre.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a recensé en octobre un pic des "attaques de colons ayant causé des victimes, des dommages matériels ou les deux" en près de deux décennies de collecte de données dans ce territoire palestinien.

Le 10 novembre, un Israélien a été tué et trois autres ont été blessés lors d'une attaque au couteau menée par deux Palestiniens rapidement abattus par des soldats près de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie.


Le Conseil de sécurité de l'ONU en Syrie et au Liban la semaine prochaine

 Le Conseil de sécurité de l'ONU se rendra la semaine prochaine en Syrie et au Liban, a indiqué mardi la mission slovène qui présidera le Conseil en décembre. (AFP)
Le Conseil de sécurité de l'ONU se rendra la semaine prochaine en Syrie et au Liban, a indiqué mardi la mission slovène qui présidera le Conseil en décembre. (AFP)
Short Url
  • Alors que l'ONU tente de se réimplanter en Syrie, le Conseil a récemment levé ses sanctions contre le nouveau dirigeant du pays, l'appelant à mettre en oeuvre une transition inclusive
  • Le 5 décembre, le Conseil sera ensuite à Beyrouth, avant de se rendre le lendemain à la rencontre des Casques bleus de la force de maintien de la paix de l'ONU au sud du Liban (Finul), qui doit quitter le pays fin 2027

NATIONS-UNIES: Le Conseil de sécurité de l'ONU se rendra la semaine prochaine en Syrie et au Liban, a indiqué mardi la mission slovène qui présidera le Conseil en décembre.

Quelques jours avant le premier anniversaire de la chute de l'ancien président syrien Bachar al-Assad, les ambassadeurs des quinze Etats membres doivent se rendre le 4 décembre à Damas où ils devraient rencontrer notamment les nouvelles autorités, dont le président par intérim Ahmad al-Chareh, et des représentants de la société civile, a précisé la mission à des journalistes.

Alors que l'ONU tente de se réimplanter en Syrie, le Conseil a récemment levé ses sanctions contre le nouveau dirigeant du pays, l'appelant à mettre en oeuvre une transition inclusive.

Le 5 décembre, le Conseil sera ensuite à Beyrouth, avant de se rendre le lendemain à la rencontre des Casques bleus de la force de maintien de la paix de l'ONU au sud du Liban (Finul), qui doit quitter le pays fin 2027 après avoir fait tampon entre Israël et le Liban depuis mars 1978.

Ce déplacement intervient alors qu'Israël a poursuivi ses frappes au Liban malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 pour mettre fin à un conflit avec le mouvement libanais Hezbollah, un allié du groupe islamiste palestinien Hamas.