Fatema Albader plaide pour l'innovation et la créativité au Koweït

L'art accompagne les différents épisodes de la vie de Fatema Albader (fournie)
L'art accompagne les différents épisodes de la vie de Fatema Albader (fournie)
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Publié le Jeudi 23 février 2023

Fatema Albader plaide pour l'innovation et la créativité au Koweït

  • «Plus je suis créative dans mes projets personnels, plus je le deviens dans l'enseignement», confie l’artiste koweïtienne
  • Fatema Albader utilise l’art pour appeler à l'égalité des droits entre les hommes et les femmes au Koweït

PARIS: Enseignante dans le secondaire, la Koweïtienne Fatema Albader est aussi une artiste émergente. Elle a à cœur de placer l'innovation et la créativité au centre de ses activités. Arab News en français l’a rencontrée.

L'innovation dans l'éducation

Fatema Albader ne dissocie pas l'enseignement de l'art. «Enseigner est une forme d'art. L'enseignement est inventif de la même manière que l'art. Plus je suis créative dans mes projets personnels, plus je le deviens dans l'enseignement.» L'innovation et la créativité ont pour but d'attirer l'attention, mais aussi de susciter des vocations. «Je souhaite que mes élèves soient connectés à mon enseignement comme mon public l’est à mes œuvres artistiques.»

Ses élèves, âgés de 11 à 14 ans, font partie de la génération alpha qui a grandi au contact des téléphones portables et des tablettes. Pour enseigner, Fatema Albader utilise les dernières technologies. En outre, elle utilise les mécaniques du jeu pour aider à apprendre l'anglais.

En entrant dans la classe, les élèves sont surpris de découvrir un univers résolument artistique. «Décorer ma salle de classe est mon activité favorite», confie-t-elle. En 2019, elle a mis à l’honneur le tableau La Nuit étoilée de Vincent van Gogh. Récemment, c’est l'impressionnisme de Claude Monnet qui a pris le relais.

Une artiste émergente

L'art accompagne les différents épisodes de la vie de Fatema Albader. Après avoir acquis un iPad, elle se passionne pour l'art digital. Ses amis l'encouragent à diffuser ses créations sur les réseaux sociaux. C'est ainsi qu'elle présente une série d'œuvres caractérisées par une forte humanité et une grande empathie. Elle saisit les petits moments de la vie et l'innocence enfantine, notamment à travers la figure de son cousin Soulaimane.

«Il faut que les femmes aient les mêmes droits que les hommes. En particulier, elles doivent pouvoir donner la nationalité koweïtienne à leurs enfants.»

Pour Fatema Albader, l'art est indissociable de la réalité sociale et politique de son pays. Elle l’utilise, par exemple, pour appeler à l'égalité des droits entre les hommes et les femmes au Koweït. «Il faut que les femmes aient les mêmes droits que les hommes. En particulier, elles doivent pouvoir donner la nationalité koweïtienne à leurs enfants. Lorsque l'on observe les changements positifs opérés dans les pays voisins, notamment en Arabie saoudite, il y a de quoi espérer que les choses évoluent.»

Fatema Al Bader (fournie)
Fatema Albader (fournie)

Pour cette créatrice, on le voit, l'art a pour vocation de délivrer un message. Elle a à cœur de montrer la richesse et la beauté de la culture koweïtienne, que ce soit dans l'atelier Sadu, en mettant en lumière l'art textile des femmes de son pays, ou à l’occasion de l'Exposition universelle de Dubaï.

Pour autant, Fatema Albader ne se repose pas sur ses lauriers. Ainsi a-t-elle participé à une résidence d'artiste en Italie à La Macina di San Cresci. «Toute ma vie, j'ai créé sans que mon travail soit confronté à celui des autres. Je voulais me prouver que je pouvais développer mon art en compagnie d'autres créateurs venus du monde entier. J'ai beaucoup appris et j'ai pu développer mes compétences.»

Grâce à un travail de marketing efficace, elle a pu récemment exposer à l'office de tourisme de Vallauris Golfe-Juan, près d’Antibes, au cœur de la Côte d'Azur, puis dans la galerie d'art Solarium à Marseille. 

Artiste émergente et pédagogue innovante, Fatema Albader présente toutes ses activités sur son site personnel.


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.