Click on the number for more info

L'invasion soviétique de l'Afghanistan

Le conflit, qui se transforma en guerre par procuration entre les Soviétiques et les Américains, eut d’importantes conséquences géopolitiques (Photo, Getty Images).
Le conflit, qui se transforma en guerre par procuration entre les Soviétiques et les Américains, eut d’importantes conséquences géopolitiques (Photo, Getty Images).
Short Url
Publié le Mardi 08 décembre 2020

L'invasion soviétique de l'Afghanistan

  • Le 24 décembre 1979, l’Union soviétique envahit l’Afghanistan
  • C’est le début d’un conflit sanglant dénué de sens qui durera neuf ans

Le long conflit entre les superpuissances de la Guerre froide a transformé le pays en vivier de terroristes.

Résumé

Le 24 décembre 1979, l’Union soviétique envahit l’Afghanistan suite à l’évincement et l’assassinat de Nour Mouhammad Taraki, l’homme mis en place par Moscou l’année précédente pour diriger un régime fantoche à Kaboul.

C’est le début d’un conflit sanglant dénué de sens avec la guérilla de moudjahidines. Il durera neuf ans, causant la mort de 15 000 soldats soviétiques et plus d’un million d’Afghans et se conclura par l’humiliant retrait de l’URSS du pays.

Le conflit, qui devint une guerre par procuration entre les Soviétiques et les Américains, eut d’importantes conséquences géopolitiques. Vraisemblablement, il accéléra le démantèlement de l’Union soviétique en 1991. Il créa également un vivier de terroristes et l’ascension d’Oussama Bin Laden qui combattit aux cotés des moudjahidines.

PESHAWAR: Les interventions militaires des protagonistes de la Guerre froide, soutenant des camps afghans rivaux, nourrirent ce long conflit.  Durant les neuf années qui suivirent, l’armée soviétique mena une guerre qu’elle ne pouvait pas gagner contre les moudjahidines afghans, soutenus par les voisins iraniens et pakistanais, les pays occidentaux, la Chine et la majorité du monde arabe.

Les forces soviétiques se retirèrent le 15 février 1989, dans le cadre des accords de Genève. Moscou ne pouvant plus assurer d’aide militaire et économique au régime communiste au pouvoir, le président Mohammad Najibullah fut contraint de démissionner en avril 1992. Les moudjahidines s’emparèrent du pouvoir.

Les dates clés :

  1. Le 27 avril 1978

Le président afghan Mohammad Daoud Khan est assassiné lors d’un coup d’état fomenté par l’Union soviétique qui instaure un gouvernement communiste modernisateur ; élément déclencheur d’une révolte islamiste. 

  1. Le 05 décembre 1979

L’instigateur du coup d’état, maintenant président, Nour Mohammad Taraki, signe un traité d’amitié avec l’Union soviétique.

  1. Le 11 septembre 1979

Taraki est destitué par une faction communiste rivale menée par Hafizullah Amin, jusque-là son allié. Il est tué le mois suivant, un assassinat commandité par Amin.

  1. Le 24 décembre 1979

Craignant des contacts entre Amin et les Etats-Unis, Moscou envoie des troupes en Afghanistan.

  1. Le 27 décembre 1979

Des forces spéciales soviétiques envahissent le Palais présidentiel à Kaboul et tuent Amin.

  1. Le 29 décembre 1979

Les soviétiques installent au pouvoir Babrak Karmal, jusque-là leader en exil d’une faction du Parti marxiste démocratique populaire d’Afghanistan

  1. Le 15 février 1989

L’Union soviétique retire ses derniers soldats en Afghanistan, après 9 années de guerre.

  1. En 1992

L’Arabie Saoudite restaure ses liens diplomatiques avec Moscou.

  1. Le 25 décembre 1991

Le drapeau communiste est abaissé pour la dernière fois au Kremlin, suite à la démission du Président Mikhail Gorbatchev et la remise du pouvoir aux mains de Boris Eltsine, premier dirigeant du nouvellement créé Etat démocratique russe.

 

L’invasion soviétique a également eu d’autres répercussions. Avec l’intensification de la Guerre froide, de plus en plus de pays étaient attirés vers l’un ou l’autre bloc. Plusieurs pays du Moyen-Orient faisaient partie des 65 nations qui se joignirent au boycott américain des jeux olympiques organisés à Moscou en 1980. Les relations diplomatiques furent coupées et les relations commerciales affectées. Il fallut des années pour réparer les dégâts et revenir à des relations à peu près normales.

Pour les Etats du Moyen-Orient, la radicalisation de la population, sous l’inspiration de l’appel au jihad en Afghanistan, constituait une source d’inquiétude.

En 1979, le cheikh palestinien Abdallah Azzam, professeur de charia islamique, joua un rôle instrumental en émettant une fatwa en compagnie de plusieurs érudits musulmans reconnus, déclarant que le jihad était l’obligation individuelle de tout musulman. Ceci constituait une divergence par rapport à la loi islamique établie qui en limitait la prérogative aux nations musulmanes et leurs dirigeants.

La fatwa poussa beaucoup d’Arabes, même ceux qui vivaient confortablement en Occident, à rentrer en Afghanistan via le Pakistan voisin afin de se joindre aux combats contre les forces soviétiques.

« Pour les Etats du Moyen-Orient, la radicalisation de la population, sous l’inspiration de l’appel au jihad en Afghanistan, constituait une source d’inquiétude ».

                                                                                                Rahimullah Yusufzai, Peshawar

Avec le temps, le terme Arabe-Afghan fut utilisé pour décrire essentiellement les Arabes vétérans de la guerre en Afghanistan. Ceux qui étaient rentrés au pays après le retrait des forces soviétiques ou par la suite, redoublaient d’efforts pour en recruter d’autres afin de transposer la guerre contre les gouvernements de leurs Etats de résidence.

Les combattants arabes-afghans produisirent le plus gros impact en Algérie, où Djafar Al-Afghani mena une insurrection armée, et en Egypte où Ayman Al-Zawahiri et Mohammad Chawki Al-Istambouli furent à l’origine de violentes attaques contre le gouvernement.

Page extraite des archives de Arab News du 04 Février 1980

Abou Moussab Al-Zarqaoui et d’autres militants qui ont proclamé le prétendu Etat islamique ou Daech, avaient également été formés et combattu en Afghanistan. Beaucoup de vétérans de la guerre se rendirent en Bosnie-Herzégovine pour combattre aux côtés des musulmans contre les Serbes et Croates. Toutes ces insurrections se sont au final effondrées, mais non sans causer des dégâts matériels et humains non négligeables. Elles poussèrent également les Etats concernés à adopter des mesures coercitives fortes qui furent sévèrement critiquées.

La défaite de l’Union Soviétique en Afghanistan et l’éclatement qui suivit en 1991 renforça la perception au sein des jihadistes que si une superpuissance pouvait être défaite, d’autres pourraient l’être aussi. C’est cette conviction qui encouragea des combattants militants à se confronter aux Etats-Unis et à leurs alliés à la suite de l’invasion par la coalition, en octobre 2001, de l’Afghanistan (alors sous le contrôle des Talibans) en riposte aux attaques d’Al-Qaeda du 11 septembre 2011.

 

Rahimullah Yusufzai est un analyste politique et de sécurité au Pakistan. Il fut le premier à s’entretenir avec le fondateur des Talibans, le Mollah Mohammed Omar, et interviewa à deux reprises Oussama Bin Laden en 1998. Twitter @rahimyusufzai1


Bethléem renoue avec l'esprit de Noël à la faveur de la trêve à Gaza

Vue générale de la place de la Nativité avec des pèlerins et des fidèles avant la messe de minuit à l'église de la Nativité à Bethléem, en Cisjordanie occupée par Israël, le 24 décembre 2025. (AFP)
Vue générale de la place de la Nativité avec des pèlerins et des fidèles avant la messe de minuit à l'église de la Nativité à Bethléem, en Cisjordanie occupée par Israël, le 24 décembre 2025. (AFP)
Short Url
  • À Bethléem, Noël retrouve une dimension festive après deux ans de guerre, porté par un message de paix, de solidarité et de renouveau, malgré une crise humanitaire persistante à Gaza
  • Du Vatican au Moyen-Orient, les célébrations de Noël sont marquées par des appels forts à la justice, à la trêve et à l’espérance dans un monde traversé par les conflits

BETHLÉEM: Bethléem, ville de Cisjordanie occupée et berceau du christianisme, a célébré mercredi son premier Noël festif depuis le début de la guerre à Gaza, alors qu'à des milliers de kilomètres de là, le pape Léon XIV célébrait au Vatican la première messe de Noël de son pontificat.

Sous les ors de la basilique Saint-Pierre de Rome, devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, le pape a délivré dans son homélie un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Le chef de l'Eglise catholique devrait renouveler jeudi, en prononçant sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) ses appels à la paix. Mardi soir, il avait demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

A Bethléem, des centaines de fidèles se sont massés à l'approche de minuit dans la basilique de la Nativité, comble au point qu'ils étaient nombreux à être assis à même le sol.

Les célébrations de Noël de ces deux dernières années y avaient été ternies par la guerre dévastatrice à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023.

Par solidarité avec les Palestiniens du territoire, les festivités avaient été annulées mais cette année, avec la trêve entrée en vigueur à Gaza en octobre, l'immense sapin de Noël s'est de nouveau illuminé devant la basilique de la Nativité, construite sur la grotte où la tradition chrétienne situe la naissance du Christ.

- "Solidarité" et "justice" -

Le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, arrivé mercredi, y a délivré lors de la messe une homélie pour la paix, l'espoir et le renouveau, face aux décisions politiques et équilibres de pouvoirs qui "semblent souvent déterminer le destin des peuples".

"Noël, cependant, nous invite à regarder au-delà de la logique de la domination, à redécouvrir le pouvoir de l'amour, de la solidarité et de la justice", a dit le cardinal, qui avait célébré une messe à Gaza dimanche.

Le vice-président de l'Autorité palestinienne, Hussein al-Cheikh, était présent à la messe de Bethléem.

Dans la journée, des centaines de personnes ont envahi les rues de la ville pour assister au défilé des scouts sur l'emblématique place de la Mangeoire, égrenant les chants traditionnels.

"C'est une journée pleine de joie, parce qu'avant on ne pouvait pas célébrer à cause de la guerre", dit à l'AFP Milagros Anstas, 17 ans, dans son uniforme bleu et jaune.

Des hommes déguisés en Père Noël vendaient des pommes d'amour et des jouets, tandis que des familles se faisaient photographier devant une crèche encadrée par une étoile géante.

"Je suis venue en Terre sainte pour réaliser le rêve de toute une vie : passer Noël ici", a déclaré Ursula Whalen, venue de Caroline du Nord, aux Etats-Unis.

- Crise humanitaire -

Comme ailleurs au Moyen-Orient, les chrétiens représentent une minorité en Terre sainte, avec une communauté de 185.000 personnes en Israël et 47.000 dans les Territoires palestiniens.

Malgré l'esprit de fête qui règne dans la ville, la municipalité de Bethléem a tenu à tempérer le faste des célébrations. Car en dépit du cessez-le-feu, les Palestiniens de Gaza restent frappés par une grave crise humanitaire.

La grande majorité des plus de 2 millions de Gazaouis ont été déplacés par le conflit et vivent dans des conditions très difficiles. Des centaines de milliers d'entre eux sont encore sous des tentes, impuissants face aux pluies hivernales.

Carmelina Piedimonte, venue d'Italie avec un groupe catholique, a estimé qu'il était essentiel que les pèlerins et les touristes reviennent dans la ville sainte afin d'aider à relancer son économie en difficulté, qui dépend quasi exclusivement du tourisme.

En Syrie, la communauté chrétienne de Damas a fêté Noël sous haute surveillance dans la vieille ville, après un attentat suicide perpétré en juin dans une église de la capitale.

En Australie, les festivités sont particulièrement assombries par l'attentat antisémite survenu le 14 décembre sur la plage de Bondi, à Sydney.

"Noël sera différent cette année", a écrit sur X le Premier ministre Anthony Albanese, évoquant "une profonde tristesse".


Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion en Turquie (officiel)

Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
Short Url
  • Le chef d’état-major libyen Mohamed al-Haddad et plusieurs hauts responsables militaires sont morts dans un accident d’avion après leur départ d’Ankara
  • Les autorités turques évoquent une urgence liée à un dysfonctionnement électrique ; la Libye observe trois jours de deuil national et a dépêché une délégation pour enquêter

TRIPOLI: Le chef d'état-major libyen et plusieurs autres responsables militaires sont morts dans un "accident" d'avion après avoir quitté la capitale turque Ankara, où ils étaient en visite, a annoncé mardi soir le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah.

"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad (...), à la suite d'une tragédie et d'un accident douloureux lors de (son) retour d'une mission officielle dans la ville turque d'Ankara", a déclaré M. Dbeibah sur sa page officielle sur Facebook.

Les autorités turques ont annoncé que l'épave de l'avion qui le transportait avait été retrouvée. Elles avaient auparavant indiqué que le contact avait été perdu avec l'appareil moins de 40 minutes après son décollage d'Ankara.

Le général Mohamad al-Haddad, originaire de Misrata (ouest), avait été nommé à ce poste en août 2020 par l'ancien chef du gouvernement Fayez al-Sarraj.

Plusieurs autres responsables militaires se trouvaient à bord selon le Premier ministre libyen: le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Al-Fitouri Ghraybel, le directeur de l'Autorité de l'industrie militaire, Mahmoud Al-Qatioui, et le conseiller du chef d'état-major, Mohamed Al-Assaoui Diab.

Un photographe, Mohamed Omar Ahmed Mahjoub, les accompagnait.

M. Dbeibah a déploré une "grande perte pour la patrie"". "Nous avons perdu des hommes qui ont servi leur pays avec loyauté et dévouement", a-t-il noté.

Le gouvernement d'union nationale (GNU) de M. Dbeibah, basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, a décrété un deuil national de trois jours.

Il a aussi demandé au ministère de la Défense d'envoyer une délégation officielle à Ankara pour faire la lumière sur les circonstances de l'incident, selon un communiqué du gouvernement.

L'appareil "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence", a précisé la présidence turque.

Le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen, a de son côté présenté ses condoléances et dit sa "profonde tristesse".


Le ministre israélien de la Défense promet de ne "jamais quitter" Gaza

Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
Short Url
  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré qu’Israël « ne quitterait jamais Gaza » et évoqué la création d’avant-postes, avant que son ministère ne précise qu’il n’y a aucune intention de recolonisation
  • Ces propos interviennent alors qu’une trêve fragile est en vigueur et que les médiateurs appellent à la mise en œuvre du plan Trump, qui prévoit un retrait complet israélien de Gaza

JERUSALEM: Le ministre de la Défense israélien Israël Katz a affirmé mardi qu'Israël "ne quitterait jamais Gaza", évoquant la possible création d'avant-postes dans le territoire palestinien ravagé par la guerre, avant que ses services ne modèrent ses propos.

"Nous sommes au cœur de Gaza et nous ne quitterons jamais Gaza", a déclaré M. Katz en déplacement dans la colonie de Beit-El en Cisjordanie occupée, lors d'un discours filmé par des médias israéliens.

"Nous sommes là-bas pour empêcher ce qui s'est passé" de se reproduire, a-t-il ajouté, en référence à l'attaque meurtrière du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023.

M. Katz a évoqué l'installation d'avant-postes dans le nord de Gaza, pour remplacer des colonies évacuées par Israël lors de son retrait unilatéral de 2005, citant le modèle de "Nahal", associant présence militaire et implantation agricole.

"Au moment opportun (...) nous établirons dans le nord de Gaza, des avant-postes Nahal à la place des communautés (des anciennes colonies) qui ont été déracinées", a-t-il dit.

Ses services ont rapidement tempéré ses propos, assurant qu'ils "s'inscrivaient exclusivement dans un contexte sécuritaire."

"Le gouvernement n'a aucune intention d'établir des colonies dans la bande de Gaza", selon un communiqué.

Les déclarations du ministre interviennent dans le contexte d'une fragile trêve entrée en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas, sous l'égide de Washington et de médiateurs régionaux.

Les pays médiateurs --Qatar et Égypte-- appellent à la mise en œuvre de la deuxième phase du plan de paix du président américain Donald Trump. Cette étape prévoit notamment un retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza, et le plan stipule qu'"Israël ne va ni occuper ni annexer Gaza."

Les propos de M. Katz ont suscité de vives critiques dans l'opposition.

"Le gouvernement vote d'une main en faveur du plan Trump, et de l'autre il vend des fables sur des centres de peuplement isolés à Gaza", a assené sur X Gadi Eizenkot, ancien ministre et ancien chef d'état-major.

Jeudi dernier, quelques dizaines d'Israéliens ont pénétré illégalement dans la bande de Gaza, en violation des consignes de l'armée, et y ont planté symboliquement un drapeau israélien, pour appeler à la réoccupation et à la recolonisation du territoire palestinien, réclamée notamment par les ministres d'extrême droite du gouvernement Netanyahu.