États-Unis - CCG: Les réunions de Riyad portent sur la lutte contre les menaces iraniennes

Les réunions entre les États-Unis et le CCG visent à lutter contre la menace permanente de l'Iran contre l'Arabie saoudite et le Golfe (Photo, AFP).
Les réunions entre les États-Unis et le CCG visent à lutter contre la menace permanente de l'Iran contre l'Arabie saoudite et le Golfe (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 14 février 2023

États-Unis - CCG: Les réunions de Riyad portent sur la lutte contre les menaces iraniennes

  • «Les agressions iraniennes sont une préoccupation sérieuse», a déclaré un responsable américain lors d'un point de presse où Arab News était présent
  • «Nous n'avons constaté aucun changement dans la détermination ou les actions de l’Iran concernant son transfert d’armes aux Houthis»

CHICAGO: Une délégation américaine de haut niveau dirigée par l'envoyé spécial pour l'Iran Rob Malley participe cette semaine à Riyad à des réunions axées sur la lutte contre la menace croissante que représente Téhéran dans la région.
Lors d'un point de presse lundi où Arab News était présent, la sous-secrétaire adjointe américaine à la Défense pour le Moyen-Orient, Dana Stroul, a décrit le réseau d'activités terroristes iraniennes qui s’étend dans le monde entier et qui cible en particulier les membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Stroul a déclaré que les réunions entre les États-Unis et le CCG qui ont débuté lundi étaient axées sur la lutte contre la menace permanente de l'Iran à l’encontre de l'Arabie saoudite, du Golfe et des forces américaines stationnées en Irak et en Syrie pour combattre Daech.
«L'agression iranienne [...] est une grave préoccupation», a-t-elle déclaré, ajoutant que «la coopération militaire accrue entre l'Iran et la Russie [...] a de graves implications pour la sécurité au Moyen-Orien».
Concernant la menace que représentent les Houthis pour l'Arabie saoudite, elle a indiqué que la milice yéménite n'avait pas montré d'intérêt pour la paix et avait profité de la récente trêve pour se réarmer avec des armes iraniennes.
«Nous n'avons constaté aucun changement dans la détermination ou les actions de l’Iran concernant son transfert d’armes aux Houthis, a ajouté Stroul. Les Houthis n’ont pas fait preuve de bonne foi dans la prolongation de la trêve [...] ni pris des initiatives véritables en faveur d’un processus politique.»
Elle a déclaré que le fait que l'Iran fournisse des armes à la Russie constitue un danger dans la mesure où Téhéran peut voir comment ces armes sont utilisées en Ukraine, y apporter des améliorations et les mettre en pratique dans les actes de violence perpétrés contre l'Arabie saoudite et d'autres États du Golfe.
Stroul a ajouté que les forces américaines en Irak et en Syrie «étaient constamment menacées par les groupes de milices alliées à l’Iran qui cherchent à harceler constamment nos forces», ce qui «mine» leur capacité à combattre Daech.
«Cela mine, menace et compromet également de façon directe les efforts de rétablissement de ces communautés locales qui, il y a quelques années seulement, étaient sous […] le régime du califat et connaissaient les pires dépravations et atrocités. C'est vraiment déstabilisant», a-t-elle déclaré.
«Nous tenons l'Iran pour responsable et coupable de ces attaques du fait que l'Iran arme, entraîne, équipe et dirige ces groupes.»
Les réunions entre les États-Unis et le CCG, qui doivent se poursuivre jusqu'au 16 février à Riyad, sont axées sur quatre aspects préoccupants: les défenses aériennes et antimissiles, la sécurité maritime, un groupe de travail sur l'Iran axé sur la violence commanditée par Téhéran, et un groupe de travail sur le terrorisme.
Le général américain Bradley Cooper, qui a participé au point de presse, a déclaré que la coopération entre les États-Unis et le CCG avait abouti à la saisie d'armes expédiées par l'Iran, dont une grande partie à ses milices alliées présentes au Yémen.
«Rien qu'au cours des deux derniers mois, cinq interventions majeures en mer ont permis aux forces maritimes américaines et à leurs partenaires de saisir plus de 5 000 armes, 1,6 million de cartouches, 7 000 fusées de proximité pour roquettes, plus de 2 000 kg de propulseur utilisé pour les grenades propulsées par fusée, et des drogues illégales d’une valeur de 60 millions de dollars [1 dollar = 0,93 euro]», a déclaré Cooper.
«En 2021, nous avons saisi des drogues illicites d’une valeur supérieure à un milliard de dollars et 15 000 armes illégales, toutes dirigées vers le Yémen.»
Les États-Unis travaillent cette semaine avec leurs partenaires du CCG pour étendre la région de surveillance au large des côtes afin de protéger ces pays du terrorisme iranien.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 1.042 morts depuis la reprise des frappes israéliennes

 Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
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  • Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées
  • Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars

GAZA: Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures.

Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars, et que le bilan total depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, se monte désormais à 50.399 morts dans la bande de Gaza.

 


Djibouti : nomination d'un nouveau ministre des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
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  • Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine
  • Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

ADDIS ABEBA, ETHIOPIE : Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine, selon un décret présidentiel publié mardi.

Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement » d'après le décret signé par le chef de l'État, Ismaïl Omar Guelleh.

« On ne parle même pas de remaniement ministériel, c'est le seul changement au sein du gouvernement », a précisé à l'AFP Alexis Mohamed, porte-parole de la présidence djiboutienne.

L'ancien titulaire du poste, Mahamoud Ali Youssouf, était resté à la tête de la diplomatie de Djibouti pendant près de 20 ans.

Le chef de l'État Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, quittera son poste à la suite de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2026.

Djibouti, pays parmi les moins peuplés du continent avec quelque un million d'habitants, joue un rôle central dans la région.

Îlot de stabilité prisé dans une région troublée, ce pays d'Afrique de l'Est est situé face au Yémen, à la sortie de la mer Rouge, dans le détroit de Bab-el-Mandeb où transite une grande part du commerce mondial entre Asie et Occident.

La France, ancienne puissance coloniale de plus en plus contestée sur le continent, y dispose de bases militaires en compagnie des États-Unis et de la Chine.


Une étude saoudienne sur le microbiome de l'œil humain participe au lancement de la fusée SpaceX

Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
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  • L'étude menée par Falak for Space Science and Research portera sur les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.
  • « Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak,

RIYAD : Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain s'est jointe au lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi.

L'étude menée par Falak for Space Science and Research examinera les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.

Une équipe de chercheurs a recueilli des échantillons biologiques de cultures microbiennes et a effectué des tests pour s'assurer que les échantillons pouvaient résister aux conditions de lancement et revenir de l'espace en toute sécurité.

« Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak, à l'agence de presse saoudienne avant le lancement.

L'étude du microbiome oculaire dans l'espace est un domaine de recherche émergent. Cette expérience analysera les taux de croissance des micro-organismes dans l'espace par rapport aux taux de croissance sur Terre.

Elle permettra également de suivre les changements génétiques et protéiques pouvant résulter de l'exposition à la microgravité.

L'expérience vise également à évaluer la capacité des microbes à former des biofilms, ce qui peut augmenter le risque d'infection dans l'espace, ainsi qu'à analyser les changements dans la résistance microbienne aux antibiotiques après une exposition à la microgravité.

Le Dr Wedad bint Saeed Al-Qahtani, chercheuse dans le cadre de la mission, a déclaré : « Étudier l'impact de l'environnement spatial sur la microflore naturelle de l'œil pourrait fournir des données précieuses sur la façon dont elle réagit aux conditions de microgravité. Cela pourrait aider à développer de nouvelles stratégies et de nouveaux protocoles pour préserver la santé des yeux. »

Un autre scientifique de la mission, le professeur Salwa Al-Hazza, a souligné l'importance de la recherche ophtalmologique en déclarant : « Ce que nous faisons aujourd'hui ne se limite pas à l'envoi d'une expérience scientifique dans l'espace, mais constitue une étape fondamentale pour mieux comprendre l'impact de l'environnement spatial sur la santé oculaire.

Nous espérons que les résultats contribueront au développement de futures solutions médicales qui amélioreront les soins de santé oculaire, à la fois dans l'espace et sur Terre. 

Cela permettra également de porter fièrement le drapeau saoudien et de représenter une étape importante dans l'engagement du Royaume à innover scientifiquement et à renforcer son rôle grandissant dans le secteur spatial mondial. »

Cette mission s'inscrit dans le cadre des efforts déployés à l'échelle mondiale pour étudier l'impact de l'espace sur la santé humaine. Elle a été précédée par des recherches similaires sur l'effet de la microgravité sur les microbiomes intestinaux et buccaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com