Jack Lang: «Il faut nommer à la tête de l’IMA une personnalité culturelle incontestable»

Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe (IMA). (Photo, Melinda Mrini)
Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe (IMA). (Photo, Melinda Mrini)
Short Url
Publié le Mercredi 15 février 2023

Jack Lang: «Il faut nommer à la tête de l’IMA une personnalité culturelle incontestable»

  • Nommé à la tête de l’IMA en 2013, reconduit à deux reprises, Jack Lang pourrait être à nouveau désigné président de l’institution culturelle début mars par Emmanuel Macron
  • Parmi les chantiers que prévoit le président de l’IMA, un nouveau musée qui devrait voir le jour fin 2025-début 2026, «le plus important musée d’art arabe du monde contemporain en Occident»

PARIS: Entre deux réunions, Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe (IMA) à la légendaire bonne humeur, nous reçoit dans son bureau du 8e étage avec une vue imprenable sur la Seine et Notre-Dame. Un bureau que l’ancien ministre français de la Culture occupe depuis maintenant dix ans. Il y a reçu des chefs d’États, des hommes de lettres, des artistes et d’autres illustres visiteurs pour échanger autour de la culture, du savoir ou de la diplomatie.

Nommé à la tête de l’IMA en 2013, reconduit à deux reprises, le mandat actuel de cet amoureux et fin connaisseur du monde arabe arrive à échéance début mars. La presse, en France et ailleurs, ne cesse de s’interroger sur le prochain patron de l’IMA. Qui pourrait succéder à celui qui a su faire rayonner l’institut bien au-delà des frontières de l’Hexagone? Rien n’est encore acté. Emmanuel Macron, devrait trancher le 1er mars lors d’un décret présidentiel. Mais une chose est certaine: Jack Lang a de grandes ambitions pour l’IMA. Parmi les chantiers qu’il prévoit, un nouveau musée qui devrait voir le jour fin 2025-début 2026. La consécration de dix ans de présidence.

L’IMA, nouvelle vitrine de l’art contemporain arabe

«Il s’agira du plus important musée d’art arabe du monde contemporain en Occident», affirme avec fierté Jack Lang à Arab News en français. Un musée qui aura pour vocation de mettre davantage en lumière la diversité artistique et patrimoniale des pays arabes. Le projet est lancé, et s’il a été rendu possible, c’est «grâce à la donation très importante de Claude Lemand, célèbre collectionneur et galeriste, de 1800 œuvres de grande beauté», indique Jack Lang. Parmi ces œuvres, des peintures de l’artiste algérien Abdallah Benanteur, du Syrien Youssef Abdelké ou encore de l’Américano-Libanaise Etel Adnan. L’occasion idoine pour le président de l’INA de reconsidérer davantage le rôle de musée de l’institution.

«Le musée d'Histoire et de civilisation construit par l’architecte Jean Nouvel dans les années 1980 va s’enrichir. Nous allons le rajeunir et mettre en valeur à travers une scénographie nouvelle les liens entre l'Histoire, le présent et le futur», assure-t-il. Au total, pas moins de 3 400 œuvres seront présentées au public dans ce musée. «C’est important de montrer que dans le monde arabe, il existe une grande histoire, une grande histoire de culture, de philosophie, de sagesse, de création dans tous les domaines, y compris la science. Mais c'est aussi un monde vivant, en pleine ébullition, en pleine création.»

Il indique par ailleurs à Arab News en français que des chefs-d’œuvre du nouveau musée seront exposés hors des murs de l’IMA, notamment au Maroc puis en Arabie saoudite.

Jack Lang se rendra en effet le 20 février à Rabat au musée Mohammed VI pour présenter 150 oeuvres aux côtés de Mehdi Qotbi, président de la Fondation des musées au Maroc. «C’est la première fois que des chefs-d’œuvre sortiront de l’IMA», confie Jack Lang. Ces œuvres feront par la suite le tour du Maroc, et seront exposées à Marrakech, Tanger et Casablanca, avant de prendre la direction de l’Arabie saoudite.

Le président de l’IMA explique avoir pour projet de créer des antennes de l’IMA dans d’autres pays. «Nous souhaitons aussi être un éditeur de livres et de podcast. L’idée est que la réflexion ne vienne pas seulement d’ici, mais de tout le monde arabe… Qu’il puisse vraiment y avoir un aller-retour permanent, un jaillissement continu d’idées et de projets, notamment en provenance de la jeunesse des pays arabes», suggère-t-il.

Sur le plan financier, le ministère de la Culture a attribué une enveloppe de 6 millions d’euros à l’IMA (labellisé «musée de France»), étalés sur trois ans, pour réaliser d’importants travaux de rénovation. Une somme qui s’ajoute aux 12 millions d’euros que reçoit chaque année l’IMA du Quai d’Orsay.

Mais la transformation de l’IMA ne s’arrête pas au musée et compte aller plus loin.  L’institution culturelle va multiplier les expositions dans les prochains mois, indique Jack Lang à Arab News en français. «Nous allons ouvrir une grande exposition, la plus grande organisée à ce jour, sur la Palestine et ce qu’elle a apporté au monde. Quelques mois plus tard, un autre grand événement aura lieu sur les parfums d'Orient au fil de l’histoire ou sur Picasso face aux peintres arabes. L’imagination ne manque pas, parfois ce qui manque, c’est la place», dit Jack Lang avec une pointe d’humour.

Quand la philosophie et la réflexion s’invitent à l’IMA

Avec ces événements, l’IMA entend faire davantage de pédagogie, contribuer à gommer les stéréotypes et nourrir la réflexion sur une partie du monde trop souvent méconnue. «Il s’agit de faire mieux connaître la culture et le monde arabe, mettre en lumière ses facettes riches et multiples concernant l’art, les modes de vie, les réalisations, les projets.» Jack Lang compte introduire davantage de philosophie dans les événements à venir. «Beaucoup de personnes ignorent à tort que le monde arabe a été et est encore un lieu de culture, une civilisation dont sont issus les grands philosophes. Certains d’entre eux sont encore illustres aujourd'hui. La philosophie, la culture et la langue arabe ont été un pont entre les savoirs de l’antiquité grecque, romaine et le monde occidental.»

La promotion du vivre-ensemble est essentielle pour Jack Lang, particulièrement dans un contexte marqué en France par une montée de l’islamophobie et des revendications identitaires. Le président de l’IMA met en avant la tenue d’un festival de l'humour arabe, et en juin d’un festival du cinéma arabe organisé avec le Festival international de la mer Rouge de Djeddah, en Arabie saoudite

L’IMA et l’Arabie saoudite: des liens très étroits

L’Arabie saoudite fait partie des pays fondateurs de l’IMA. Jack Lang se dit très admiratif de l’effervescence culturelle du pays et entend mettre en avant son art et sa culture, notamment dans des expositions. «C'est absolument inimaginable ce qui se passe en Arabie saoudite. C'était impensable il y a encore cinq ou six ans! Ayant eu le privilège de me rendre dans ce pays assez régulièrement depuis une douzaine d'années, j'ai mesuré année après année les changements et je les ai sentis à venir», se félicite Jack Lang. «Qu’il s’agisse de la mise en valeur de sites millénaires comme AlUla ou de l’aménagement de Diriyah, de la création de musées, de l’effervescence de Riyad en plein mouvement… Ce qui se passe dans le pays est très impressionnant et éblouissant. Il n'y a pas une semaine sans que soit organisé un événement, un festival de musique électronique, de musique ancienne ou un festival de cinéma», s’exclame Jack Lang.

Après avoir organisé l’exposition AlUla, merveille d’Arabie, l’oasis aux sept mille ans d’histoire, l’IMA prépare une exposition sur la peinture et les femmes saoudiennes. Cet événement qui se tiendra dans un an permettra «de mettre en valeur des artistes saoudiennes très brillantes, mais donnera aussi à voir le regard que les autres artistes portent sur les femmes en Arabie saoudite. Il sera une révélation pour beaucoup, pas pour moi… parce que depuis longtemps, je sais que dans ce pays, il y a des femmes exceptionnelles qui font un travail remarquable». Cette exposition aura aussi une influence sur le nouveau musée, puisque de nouveaux peintres saoudiens entreront dans la collection, précise Jack Lang, qui souhaite amplifier les échanges et les liens entre l’IMA et l’Arabie saoudite.

L’«humiliation» de la restriction des visas

Concernant l’épineux dossier de la restriction des visas en France pour les ressortissants des pays du Maghreb, Jack Lang se réjouit de constater que la situation s’est améliorée et que par ricochet les artistes en provenance de la Tunisie, du Maroc et d’Algérie peuvent à nouveau venir en France avec moins de difficultés.

L’IMA avait été directement impacté par ces mesures, qui avaient empêché certains artistes de se rendre en France et donc au sein de l’institution culturelle.

«J’ai discuté dans ce même bureau avec le président français, pour l’encourager à revoir de près cette question. Ces restrictions de visa étaient vraiment humiliantes pour nos amis tunisiens, algériens, marocains», explique Jack Lang. «La France que j’aime est un pays d’ouverture, d’accueil, d’hospitalité », renchérit-il. Cette histoire de visas était malencontreuse. Pourquoi restreindre le droit de nos amis du Maghreb de venir en France? C’était une grande erreur psychologique, humaine et politique.»

L’IMA: un mastodonte fragile

Si l’IMA peut se targuer de bénéficier ces dernières années d’une augmentation du nombre de ces visiteurs (plus de 600 000 en 2022), l’institution reste cependant fragile. Un constat partagé par Jack Lang.

Le budget de l’IMA, entre 25 et 28 millions d’euros, est en effet très en deçà de celui des autres grands musées parisiens. «L’institution a peu de ressources, mais il existe une réelle passion, un désir de faire, de construire grâce notamment à la remarquable équipe qui m’entoure», positive Jack Lang. Selon ce dernier, l’important est que «l’imagination ne quitte jamais l’IMA». «Il faut peu de choses pour qu’une réalisation d’envergure s’affaiblisse, alors faisons en sorte que l’IMA reste l’IMA», insiste-t-il.

Jack Lang est-il candidat à sa succession? Pour ce dernier, l’important n’est pas de savoir s’il sera à nouveau désigné à la tête de l’IMA. S’il était appelé à assumer une autre mission, il souhaite que soit nommé à sa place «une personnalité culturelle incontestable», mais aussi «une personne d’action, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme».

Il regrette que par le passé, «les gouvernements français aient commis l’erreur de nommer des anciens ministres ou des fonctionnaires venant à l’IMA comme ils seraient allés ailleurs». Selon lui, ses prédécesseurs n’avaient pas la passion ou la relation d'affection adéquate avec le monde arabe».


Un pharaon sans nom émerge des sables d'Abydos

Des archéologues et chercheurs sur le site de la tombe nouvellement découverte à Abydos, l'une des plus anciennes cités de l'Égypte antique, à environ 480 kilomètres au sud du Caire. (Josef W. Wegner pour le Penn Museum)
Des archéologues et chercheurs sur le site de la tombe nouvellement découverte à Abydos, l'une des plus anciennes cités de l'Égypte antique, à environ 480 kilomètres au sud du Caire. (Josef W. Wegner pour le Penn Museum)
Short Url
  • Le site d'Abydos, au sud du Caire, constitue la plus importante découverte depuis plus d'une décennie
  • La dernière demeure d'un roi inconnu daterait de plus de 3 600 ans

LONDRES: Une équipe d'archéologues a exhumé en Égypte la sépulture d'un souverain pharaonique encore non identifié, à quelque 480 kilomètres au sud de la capitale égyptienne.

Cette découverte exceptionnelle, fruit d'une collaboration entre spécialistes égyptiens et américains, constitue la seconde trouvaille majeure de cette nature cette année et daterait d'environ 3.600 ans.

L'imposante structure funéraire a été mise au jour à 7 mètres sous la surface d'Abydos, considérée comme l'un des plus anciens sites habités de l'Égypte antique.

Particulièrement impressionnante avec ses voûtes majestueuses culminant à 5 mètres et ses chambres multiples aux décors somptueux, cette découverte surpasse en importance celle réalisée dans la même région en 2014 - jusqu'ici considérée comme la plus significative jamais documentée - qui avait révélé la dernière demeure du souverain Seneb-Kay.

"Cette découverte ouvre un chapitre inédit dans notre compréhension de cette dynastie", a confié au New York Times Josef W. Wegner, conservateur au Penn Museum de Philadelphie et responsable de l'équipe américaine sur le chantier de fouilles.

L'intérieur de la tombe royale révèle d'extraordinaires fresques mythologiques, parmi lesquelles figurent des représentations des divinités Isis et Nephthys.

Ne cachant pas son enthousiasme face à cette trouvaille qu'il qualifie de "passionnante", Wegner a précisé : "Cette sépulture, tout comme celle de Seneb-Kay, constitue l'un des plus anciens exemples conservés de tombes royales ornées de décorations picturales intérieures."

L'ouvrage funéraire porte néanmoins les stigmates de plus de trois millénaires d'existence, et les archéologues n'ont pu y découvrir aucune dépouille identifiable du souverain.

Selon toute vraisemblance, la nécropole aurait été profanée à une époque lointaine par des pillards, ce qui expliquerait la quasi-absence d'objets précieux ou d'artefacts significatifs dans l'enceinte funéraire.

Ces violations anciennes ont également causé des dommages considérables aux ornementations murales, altérant gravement certaines inscriptions cruciales, notamment celles qui auraient pu révéler l'identité du monarque enseveli en ces lieux.

Selon Wegner, des indices sur l'identité du mystérieux occupant pourraient subsister dans diverses inscriptions présentes sur d'autres monuments et édifices disséminés à travers l'ancienne cité d'Abydos. Deux souverains, connus sous les noms de Senaiib et Paentjeni, figurent actuellement parmi les candidats les plus plausibles.

L'archéologue a confirmé que la mission scientifique poursuivrait ses efforts, tant pour assurer la conservation de cette découverte majeure que pour explorer d'autres structures funéraires potentielles dans le secteur. Ces futures fouilles pourraient non seulement enrichir la compréhension de cette ère tumultueuse, mais aussi lever le voile sur l'identité du pharaon anonyme.

"Notre espoir le plus cher reste de découvrir une tombe préservée dans son intégralité, ou du moins partiellement épargnée par les pilleurs", a-t-il confié. "De telles sépultures pourraient encore sommeiller sous le sable d'Abydos."

Interrogée par le New York Times, la professeure Anna-Latifa Mourad-Cizek, archéologue rattachée à l'Université de Chicago, a souligné l'importance capitale de cette trouvaille pour éclairer "une période passionnante durant laquelle l'Égypte se trouvait morcelée entre plusieurs pouvoirs rivaux".

Selon les précisions apportées par Wegner, cette ère se caractérisait par "une succession de souverains-guerriers perpétuellement en conflit". L'expert a d'ailleurs rappelé que la dépouille du roi Seneb-Kay présentait des traumatismes laissant penser qu'il aurait péri lors d'affrontements militaires.

Malgré la fragmentation politique qui régnait alors sur le territoire égyptien, le spécialiste a tenu à rectifier une idée reçue: la dynastie d'Abydos ne constituait nullement "un simple épiphénomène où quelques monarques auraient fait sécession de leur territoire d'origine".

Cette lignée royale aurait au contraire joué un rôle déterminant dans le processus qui conduirait ultérieurement à la réunification du pays et à l'avènement de ce qui allait devenir "la glorieuse civilisation du Nouvel Empire égyptien".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La restauration de la mosquée Al-Oudah à Diriyah redonne vie au patrimoine Najdi 

La mosquée Al-Oudah à Diriyah, un site patrimonial clé de la région de Riyad, est en cours de restauration dans le cadre d'un projet national (SPA).
La mosquée Al-Oudah à Diriyah, un site patrimonial clé de la région de Riyad, est en cours de restauration dans le cadre d'un projet national (SPA).
La mosquée Al-Oudah à Diriyah, un site patrimonial clé de la région de Riyad, est en cours de restauration dans le cadre d'un projet national (SPA).
La mosquée Al-Oudah à Diriyah, un site patrimonial clé de la région de Riyad, est en cours de restauration dans le cadre d'un projet national (SPA).
Short Url
  • La deuxième phase du projet du prince Mohammed ben Salmane pour les mosquées historiques vise à préserver la riche histoire de la mosquée et son patrimoine architectural Najdi
  • Reconnaissant son importance culturelle, le projet utilisera des méthodes de construction traditionnelles Najdi, notamment la boue et des matériaux naturels adaptés au climat du désert

RIYAD : La mosquée historique Al-Oudah à Diriyah, un site patrimonial clé de la région de Riyad, est en cours de restauration dans le cadre d'un projet national, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

La deuxième phase du projet du prince Mohammed ben Salmane pour les mosquées historiques vise à préserver la riche histoire de la mosquée et son patrimoine architectural Najdi, en lui redonnant sa splendeur d'antan.

L'un des plus anciens sites de culte de la région, la mosquée Al-Oudah a été restaurée à trois reprises, la dernière rénovation remontant à une quinzaine d'années, selon l'agence.

Reconnaissant son importance culturelle, le projet utilisera les méthodes de construction traditionnelles Najdi, notamment la boue et les matériaux naturels adaptés au climat du désert.

La rénovation permettra d'agrandir la mosquée, qui passera de 794 mètres carrés pour 510 fidèles à 1 369 mètres carrés pour 992 fidèles.

Cette expansion reflète un engagement à préserver l'histoire tout en répondant aux besoins évolutifs de la communauté, a également rapporté l’agence.

Il s'agit de l'une des 30 mosquées réparties dans 13 régions dans le cadre de la deuxième phase du projet, qui comprend six mosquées à Riyad, cinq à La Mecque, quatre à Médine, trois à Asir et deux dans la province orientale, à Jouf et à Jazan. Les frontières du Nord, Tabuk, Al Bahah, Najran, Hail et Al Qassim ont chacune une mosquée dans le projet.

La deuxième phase fait suite à la première, achevée en 2018, au cours de laquelle 30 mosquées ont été restaurées dans 10 régions. Des entreprises saoudiennes et des experts en restauration du patrimoine dirigent les efforts de développement, selon l’agence.

Le projet établit un équilibre entre les normes de construction traditionnelles et modernes, assurant la durabilité des éléments de la mosquée tout en préservant le patrimoine.

Des entreprises saoudiennes et des ingénieurs spécialisés dans la restauration du patrimoine dirigent les efforts de développement, selon le rapport.

Les quatre objectifs stratégiques du projet comprennent la restauration des mosquées historiques pour le culte, la préservation de l'authenticité architecturale, la mise en valeur du patrimoine culturel du Royaume et l'amélioration de la signification religieuse et culturelle des sites religieux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Ithra accueillera les festivités de l'Aïd Al-Fitr pendant trois jours

Au Musée des enfants, les activités comprennent une célébration immersive de l'Aïd et des ateliers tels que "l'art du ballon", "l'Aïd dans un sac" et "le parfum de l'Aïd". (Fourni)
Au Musée des enfants, les activités comprennent une célébration immersive de l'Aïd et des ateliers tels que "l'art du ballon", "l'Aïd dans un sac" et "le parfum de l'Aïd". (Fourni)
Short Url
  • Le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale à Dhahran accueillera plus de 25 événements de l'Aïd Al-Fitr du 31 mars au 2 avril, avec des expositions, des spectacles et des activités interactives
  • Le programme comprend une exposition présentant huit maîtres artisans dans les domaines de la papeterie, de la calligraphie et de l'ornementation

DHAHRAN : Le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale à Dhahran accueillera plus de 25 événements de l'Aïd Al-Fitr du 31 mars au 2 avril, avec des expositions, des spectacles et des activités interactives.

Le programme comprend une exposition présentant huit maîtres artisans dans les domaines de la papeterie, de la calligraphie et de l'ornementation. Les visiteurs peuvent explorer une installation inspirée de l'architecture en briques de terre et de l'artisanat traditionnel à base de palmiers.

Au musée des enfants, les activités comprennent une célébration immersive de l'Aïd et des ateliers tels que "l'art du ballon", "l'Aïd dans un sac" et "le parfum de l'Aïd".

Les familles peuvent profiter du jeu de la "roue de l'Aïd" et des séances de contes au cours desquelles les enfants créent leur propre souvenir de nuage.

Parmi les autres expériences, citons "Eid Echoes", un voyage audio à 360 degrés capturant les sons festifs de l'Aïd, sur la place. La bibliothèque organisera des séances de contes sur le thème de l'Aïd.

Le programme "L'Aïd sur grand écran" proposera du cinéma mondial et des dessins animés japonais, notamment "Le vent se lève", "Chibi Maruko-chan" et "Un moustique".

Les visiteurs pourront également découvrir une exposition interactive alimentée par l'IA et un voyage en réalité virtuelle à travers les célébrations historiques de l'Aïd. Des concerts de oud en direct auront lieu dans les jardins d'Ithra, créant ainsi un concert festif en plein air.

Lush Garden offrira un espace dynamique avec des jeux et des défis pour que les familles et les enfants profitent de l'atmosphère joyeuse de l'Aïd. L'exposition sur l'énergie proposera également un programme spécial pour les enfants de tous âges.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com