L'évolution du paysage de l'industrie du design en Arabie saoudite

L'objectif de cette initiative est d'encourager les designers émergents à mettre en lumière le rôle du design dans la résolution des problèmes mondiaux. (Photo fournie)
L'objectif de cette initiative est d'encourager les designers émergents à mettre en lumière le rôle du design dans la résolution des problèmes mondiaux. (Photo fournie)
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Publié le Lundi 06 février 2023

L'évolution du paysage de l'industrie du design en Arabie saoudite

  • L'objectif du concours Designathon est d'encourager les jeunes designers à réfléchir aux défis que pose le design moderne dans la vie quotidienne
  • «Le message que ce Designathon transmet à tous les citoyens de cette nation est le suivant: de nouvelles façons de penser existent, et c'est ce que nous devons exploiter pour réaliser la Vision 2030 de l'Arabie saoudite»

RIYAD: La première édition du concours Designathon a été récemment organisée à Riyad. Elle a rassemblé cinq cents designers et autres spécialistes afin de résoudre les principaux problèmes auxquels se heurte l'industrie du design. Les aspects suivants ont été abordés: l'impact social, la santé et la durabilité.

Le concours s'est déroulé les 2 et 3 février sous l'égide de la Commission d'architecture et de design et il a réuni des designers locaux et internationaux. Les gagnants ont remporté des prix totalisant plus de 500 000 riyals saoudiens (133 000 dollars: 1 dollar = 0,93 euro).

La directrice générale de la commission, Sumayah al-Solaiman, déclare: «Il revient au designer de défendre ses intérêts, mais aussi ceux de la société et de la planète. Nous veillons à appliquer ce principe dans les trois volets du concours.»

Sumayah al-Solaiman, PDG de la Commission d'architecture et de design, lors du discours d'ouverture de la première édition du Designathon à Ryad. Du 2 au 4 février, le concours a rassemblé cinq cents participants venus du monde entier et désireux de trouver des solutions aux problèmes liés au bien-être, à l'impact social et à la durabilité. (Photo fournie)
Sumayah al-Solaiman, PDG de la Commission d'architecture et de design, lors du discours d'ouverture de la première édition du Designathon à Ryad. Du 2 au 4 février, le concours a rassemblé cinq cents participants venus du monde entier et désireux de trouver des solutions aux problèmes liés au bien-être, à l'impact social et à la durabilité. (Photo fournie)

C'est l'équipe Sabeel qui a remporté la première place dans la catégorie «bien-être», suivie de l'équipe Mumtir en deuxième position et de l'équipe Khutwah bi Khutwah en troisième position.

Les équipes gagnantes dans la catégorie «durabilité» sont Wasm en première place, Table Mo1 en deuxième place, et l'équipe Waste No More en troisième place.

EN BREF

  • C'est l'équipe Sabeel qui a remporté la première place dans la catégorie «bien-être», suivie de l'équipe Mumtir en deuxième position et de l'équipe Khutwah bi Khutwah en troisième position.
  • Les équipes gagnantes dans la catégorie «durabilité» sont Wasm en première place, Table Mo1 en deuxième place, et l'équipe Waste No More en troisième place.
  • Dans la catégorie «impact social», le premier prix a été décerné à l'équipe Dreams, le deuxième à Rans Team et le troisième à Hayyak.

Dans la catégorie «impact social», le premier prix a été décerné à l'équipe Dreams, le deuxième à Rans Team et le troisième à Hayyak.

L'objectif de cette initiative est d'encourager les jeunes designers à réfléchir aux défis que pose le design moderne dans la vie quotidienne, des défis qui touchent les membres de la communauté. Elle vise également à attirer l'attention sur la question de la conception participative et à souligner le rôle du design dans la résolution des problèmes mondiaux. La conception participative est une méthode de travail collaborative qui cherche des solutions qui impliquent toutes les parties prenantes, en se concentrant sur la procédure de conception plutôt que sur le style lui-même.

«Nous allons tirer des enseignements de tout ce qui se fait. Nous voulons utiliser cette méthodologie de conception et écouter tous les participants concernant leur expérience... et comment nous pouvons l'améliorer pour les prochaines éditions», explique Mme Al-Soleiman.

Étudiante en architecture à l'université prince Sultan, Huda al-Qahtani s'intéresse à la création artistique et à son influence sur le microclimat.

«La section “bien-être” et la section “impact social” étaient pour moi les plus intéressantes. Concernant le bien-être, nous ne pouvons pas marcher ou faire du vélo ici, en Arabie saoudite. C'est très difficile en raison notamment des rues trop larges ou du climat», indique-t-elle à Arab News.

Mme Al-Qahtani se félicite des nouvelles initiatives qui contribuent à l’essor du design en Arabie saoudite. «J'en suis très fière. Je constate désormais que l'Arabie saoudite offre plus d'opportunités que les autres pays du monde», affirme-t-elle. «C'est cette expansion accélérée qui me satisfait le plus... Même l'architecture saoudienne retrouve son caractère unique.»

Raghad Fathaddin est l’une des conseillères en matière de durabilité dans le cadre du concours. Elle déclare à Arab News: «Le message que ce Designathon transmet à tous les citoyens de cette nation, dont je fais partie, est le suivant; de nouvelles façons de penser existent, et c'est ce que nous devons exploiter pour atteindre la Vision 2030 de l'Arabie saoudite et réaliser les objectifs de développement durable.»

«Les idées que je recueille ici sont très impressionnantes... Il ne faut pas sous-estimer notre nation. Je suis impatiente de voir ce que l'avenir nous réserve.»

Mme Al-Solaiman a également évoqué la possibilité de développer les trois parcours à l'avenir, d'attirer davantage de participants, ou encore d’organiser cet événement dans une autre ville.

Le Designathon est l’une des trente-trois initiatives programmées par la Commission, dont la plupart visent à améliorer l'éducation et les possibilités d'emploi, à encourager le secteur de la conception, à souligner la valeur économique du design et du développement de contenu, et à favoriser l'engagement et le soutien de la communauté.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.