Coupe du Monde des Clubs de la FIFA: Rétrospective et temps forts

Des danseurs se produisent lors de la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde des clubs de la FIFA (Photo, AFP).
Des danseurs se produisent lors de la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde des clubs de la FIFA (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 06 février 2023

Coupe du Monde des Clubs de la FIFA: Rétrospective et temps forts

  • Le monde arabe a organisé plus de la moitié des Coupe du monde des clubs de la FIFA
  • La présente édition se déroule au Maroc pour la troisième fois depuis le commencement de la compétition

CASABLANCA: La Coupe du monde des clubs de la FIFA s’est imposée au fil des ans comme un événement incontournable du football mondial. La compétition voit le jour en 2000, elle réunit et oppose pour le titre de champion du monde, les vainqueurs de la Ligue des champions de l'UEFA, de la Ligue des champions de la CAF, de la Ligue des champions de l'AFC, de la Ligue des champions de la CONCACAF, de la Ligue des champions de l'OFC et de la Copa Libertadores.

Depuis 2009, la Coupe du monde des clubs de la FIFA se déroule fréquemment dans les pays arabes en raison de la ferveur des supporters et de l’engagement de ces pays dans un effort inédit d’investissement dans des infrastructures modernes. En effet, 10 éditions sur les 19 se sont tenues dans la région Mena ; à nouveau, la présente édition se déroule au Maroc pour la troisième fois depuis le commencement de la compétition.

Palmarès

En 2017, la FIFA a reconnu de manière officielle tous les champions de la Coupe Intercontinentale et de la Coupe du Monde des Clubs en leur attribuant le titre de champions du monde FIFA. Cependant, la Coupe Intercontinentale et la Coupe du Monde des Clubs sont deux compétitions différentes, mais qui confèrent le même titre.

 

Titres

2000: SC Corinthians remporte la compétition en battant CR Vasco da Gama en finale 0-0 (4-3). Club Necaxa a joué contre Real Madrid et le match s'est terminé sur un score de 1-1 (4-3).

2001: L'édition a été annulée.

2005: São Paulo FC a remporté la compétition en battant Liverpool FC en finale 1-0. Deportivo Saprissa a battu Al Ittihad Djeddah 3-2.

2006: SC Internacional a remporté la compétition en battant FC Barcelone en finale 1-0. Al Ahly SC a battu Club América 2-1.

2007: AC Milan a remporté la compétition en battant Boca Juniors en finale 4-2. Urawa Red Diamonds a battu Étoile du Sahel 2-2 (4-2).

2008: Manchester United a remporté la compétition en battant LDU Quito en finale 1-0. Gamba Osaka a battu CF Pachuca 1-0.

2009: FC Barcelone a remporté la compétition en battant Estudiantes de La Plata en finale 2-1 (ap). Pohang Steelers a battu CF Atlante 1-1 (4-3).

2010: Inter Milan a remporté la compétition en battant TP Mazembe en finale 3-0. SC Internacional a battu Seongnam Ilhwa Chunma 4-2.

2011: FC Barcelone a remporté la compétition en battant Santos FC en finale 4-0. Al-Sadd SC a battu Kashiwa Reysol 0-0 (5-3).

2012: SC Corinthians a remporté la compétition en battant Chelsea FC en finale 1-0. CF Monterrey a battu Al Ahly SC 2-0.

2013: Bayern Munich a remporté la compétition en battant Raja CA en finale 2-0. Atlético Mineiro a battu Guangzhou Evergrande 3-2.

2014: Real Madrid a remporté la compétition en battant CA San Lorenzo en finale 2-0. Auckland City a joué contre Cruz Azul FC et le match s'est terminé sur un score de 1-1 (4-2).

2015: FC Barcelone a remporté la compétition en battant River Plate en finale 3-0. Sanfrecce Hiroshima a battu Guangzhou Evergrande 2-1.

2016: Real Madrid a remporté la compétition en battant Kashima Antlers en finale 4-2 (ap). Atlético Nacional a joué contre Club América et le match s'est terminé sur un score de 2-2 (4-3).

2017: Real Madrid a remporté la compétition en battant Grêmio Porto Alegre en finale 1-0. CF Pachuca a battu Al-Jazira SC 4-1.

2018: Real Madrid a remporté la compétition en battant Al-Aïn FC en finale 4-1. River Plate a battu Kashima

19e édition en 2019 : Liverpool FC a remporté le championnat en battant CR Flamengo en prolongations 1-0. CF Monterrey a battu Al-Hilal FC 4-3 après les tirs au but.

20e édition en 2020 : Bayern Munich a remporté le championnat en battant Tigres UANL 1-0. Al Ahly SC a battu SE Palmeiras 3-2 après les tirs au but.

21e édition en 2021 : Chelsea FC a remporté le championnat en battant SE Palmeiras 2-1 en prolongations. Al Ahly SC a battu Al-Hilal FC 4-0.

 

Le palmarès laisse peu de place aux circonvolutions habituelles. Depuis le commencement, la Coupe du monde des clubs de la FIFA est marquée par la domination de certaines équipes, en particulier celles provenant d'Europe et d'Amérique Latine. Les clubs espagnols, en particulier, ont fait preuve d'une régularité inégalée, remportant plusieurs fois ce titre de plus en plus convoités. 

L'Amérique Latine n'est pas en reste, avec des clubs tels que Santos FC, River Plate et Grêmio Porto Alegre, qui ont également su s’imposer durant les phases finales du tournoi. Mais en définitive, la domination de ces équipes européennes et latino-américaines n'a fait qu'accroître l'attractivité et l’intensité des matchs, proposant ainsi aux spectateurs des confrontations de haut niveau et des moments de football, pour certains, inoubliables.  

S’il fallait en faire la démonstration, aucun autre joueur n'a marqué plus d'un coup franc dans le tournoi excepté  Mohamed Aboutrika et Ronaldinho qui détiennent le record de buts sur coups de pieds arrêtés en Coupe du Monde des Clubs.


Le sextuplé du Barça à l’ère du Messi

Pep Guardiola, le coach barcelonais, a adressé un message à ses joueurs avant la finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2009 : "Vous deviendrez immortels". Les joueurs du Barça, Lionel Messi et ses coéquipiers, étaient en effet sur le point de réaliser un sextuplé historique, et rien ne semblait pouvoir les arrêter. Cependant, l'équipe d'Alejandro Sabella a donné du fil à retordre au club barcelonais, en prenant l'avantage grâce à une tête imparable de Mauro Boselli à la 37e minute.


L'Estudiantes a maintenu son avantage jusqu'à ce que Pedro, l'attaquant barcelonais, marque de la tête à la 88e minute, devenant le premier joueur à marquer dans six compétitions de clubs différentes en une seule saison. La victoire finale est venue de Messi, qui a marqué le but décisif en prolongation, en reprenant avec brio un centre de Dani Alves. Bien que Messi ait été considéré comme le meilleur joueur du monde à l'âge de 22 ans, il a préféré rester modeste, déclarant : "Je ne crois pas à ces choses-là. Je ne me sens pas comme le meilleur. Le meilleur, c'est le Barça". Le président du FC Barcelone, Joan Laporta, était quant à lui plus affirmatif, déclarant : "C'est vraiment caractéristique que le meilleur joueur de l'histoire nous ait offert le trophée dont nous avions besoin pour réaliser le sextuplé".


Cristiano en messie

Cristiano Ronaldo a souvent été critiqué pour les performances en deçà de ce qui attendu de lui dans les phases finales des différentes compétitions qu'il a pu dispiter. Cependant, il a démontré lors de la finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA en 2016 qu'il peut être l’homme de la situation pour son équipe.


Alors que le Real Madrid était mené 2-1 face aux Kashima Antlers, Ronaldo a transformé un penalty et marqué deux buts supplémentaires pour offrir une victoire 4-2 à son équipe. Il est devenu le premier joueur à inscrire un triplé lors d’une finale du Mondial des clubs. Après la rencontre, Ronaldo a déclaré que "les gens parlent trop" et que "tout le monde attend toujours plus de moi" précisant qu'il préférait répondre à ces critiques en s'exprimant sur le terrain. Le quintuple ballon d'or avait remporté, la même année, la Ligue des champions, la Super Coupe de l'UEFA et la Coupe du Monde des Clubs, ainsi que la victoire de l'EURO avec le Portugal. Pour Ronaldo, remporter la finale de la Coupe du Monde des Clubs était la meilleure façon possible de clôturer sa saison. Mutatis mutandis, faisant face aux mêmes critiques cette année, Cristiano Ronaldo aura à cœur, avec ses coéquipiers d'Al-Nassr Football Club, de répondre à nouveau à ses détracteurs sur le terrain. 

 


Focus Tripoli à l’IMA: mettre en valeur une ville jadis rayonnante

Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre. (Photo IMA)
Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre. (Photo IMA)
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  • Tripoli, est connue pour ses souks, El Bazerkane et Al-Attarine, Bab el Ramel, et ses vieilles maisons et anciens palais marqués par le temps et des décennies de négligence
  • L’association « PTL » dirigée par Joumana Chahal Timéry se consacre à la promotion, à la mise en valeur et à la préservation de Tripoli, capitale septentrionale et deuxième ville du Liban

PARIS: Jadis prospère et rayonnante par sa position géographique et son patrimoine architectural, la ville de Tripoli (nord du Liban) est au centre d’un évènement organisé par l’Institut du monde arabe à Paris « IMA » en coopération avec l’association Patrimoine Tripoli Liban « PTL ».

Intitulé « Focus Tripoli », l’évènement se déroule sur deux jours (23/24 novembre) avec pour objectif de célébrer la nomination de Tripoli comme capitale culturelle arabe en 2024, et de mettre en valeur à travers une programmation exceptionnelle, cette ville phénicienne et ses trésors culturels.

Tripoli, est connue pour ses souks, El Bazerkane et Al-Attarine, Bab el Ramel, et ses vieilles maisons et anciens palais marqués par le temps et des décennies de négligence.

L’association « PTL » dirigée par Joumana Chahal Timéry se consacre à la promotion, à la mise en valeur et à la préservation de Tripoli, capitale septentrionale et deuxième ville du Liban. 

Par le biais d'actions précises, elle s'attache à protéger les sites emblématiques et organise des événements culturels ainsi que des initiatives de conservation afin de célébrer et de diffuser la richesse de ce patrimoine exceptionnel. 

Interrogée par Arab News en français, Timéry affirme que « Focus Tripoli » a un double objectif, faire découvrir la ville et son patrimoine mais aussi profiter de cette tribune « pour parler du Liban, et soutenir nos compatriotes », dans les circonstances tragiques que vit le pays, sujet à un déluge de feu quotidien de la part d’Israël.

Selon elle, les intervenants « vont forcément parler des souffrances de la population, de ce qui se passe, et du danger que cela implique au niveau du patrimoine qui est en train d'être ravagé par la violence » que subit le pays.

« On ne peut plus ne rien faire » affirme Timéry « il faut recourir aux conférences, au cinéma, à tout ce qui peut mettre en valeur les belles choses » pour montrer « qu'on existe, qu’on reste debout, sans se résigner, mais être dans la résilience et dans l'action réelle pour le Liban »

Le fait que Tripoli ait été désignée comme capitale culturelle arabe constitue pour Timéry « une reconnaissance et une sorte de récompense prestigieuse qui la hausse au rang des grandes villes arabes », et que cela veut dire que son patrimoine « nécessite et justifie qu'on s'en occupe, qu'on s'en préoccupe et qu'on le sauvegarde ».

A regret elle concède, que « cette ville est complètement abandonnée, c’est ça, le vrai problème », en plus de l'absence de l’Etat qui « centralise tous les projets à Beyrouth », ce qui fait que depuis 50 ans « Tripoli n'a pas bénéficié d'un seul projet » de réhabilitation à l’exception de la foire internationale », conçue par le célèbre architecte Oscar niemeyer.

Elle espère par conséquent que les tables rondes qui se tiennent à l’IMA en présence d’experts, de gens de la culture et du patrimoine aboutiront « à proposer des solutions, qu'on va certainement soumettre aux autorités libanaises et aux instances locales afin de voir s'ils acceptent de faire quelque chose ».

Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre.

Le savoir-faire culinaire sera également à l’honneur, dans le cadre d’une rencontre et dégustation de la gastronomie tripolitaine à travers une rencontre avec le chef étoilé Alain Geaam lui-même originaire de Tripoli.

Ensuite place aux tables rondes qui aborderont différents sujets tel que le patrimoine de Tripoli et son histoire, et les défis et perspectives d’une ville multiculturelle, ainsi qu’un intermède photographique portant le titre de Tripoli face à la mer, et la projection du film « Cilama » du cinéaste Hady Zaccak.

L'événement rend aussi hommage à des personnalités du monde de l’écriture et de l’érudition.


Des luttes à l'innovation : Comment le calligraphe saoudien Abdulaziz Al-Rashedi a révolutionné l'écriture arabe

3punt 5. (Fourni)
3punt 5. (Fourni)
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  • « Je ressens une lumière sacrée dans les lettres », déclare Abdulaziz Al-Rashedi

DUBAÏ : La première passion du calligraphe saoudien et professeur d'arts Abdulaziz Al-Rashedi a toujours été le stylo. Son intérêt pour l'écriture a commencé à l'école primaire dans les années 1980, dans sa ville natale de Médine.

Al-Rashedi parle de tenir un stylo comme un musicien pourrait parler de son instrument. Aux yeux du calligraphe, l'écriture est un acte artistique, comme une danse, qui possède sa propre magie.

« Ce que j'aimais dans le stylo, c'était la façon dont l'encre en coulait », confie-t-il à Arab News. « Le stylo m'a conduit à mon amour pour la calligraphie arabe. »

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Al-Rashedi parle de la tenue d'un stylo comme un musicien parlerait de la tenue de son instrument. (Fourni)

Cependant, il a dû faire face aux défis posés par l'environnement social conservateur du Royaume dans les années 1980 et 1990.

« Les gens ne considéraient pas l'art comme quelque chose d'important. À cette époque, ils pensaient que l'art ne rapportait pas d'argent. Pour eux, c'était une perte de temps », explique-t-il. « Dans un tel environnement déprimant, je souffrais du manque d'intérêt des gens. Ils disaient que l'écriture me distrairait de mes études. Mais en réalité, cela m'encourageait à étudier. »

Son intérêt pour la calligraphie n'a pas échappé à tout le monde. Le père d'Al-Rashedi, aujourd'hui décédé, l'a toujours soutenu.  

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3punt 2. (Fourni)

« Il croyait en l'écriture et en sa préservation », déclare Al-Rashedi. « Il pensait que je faisais quelque chose d'important de ma vie, même si d'autres pensaient le contraire. Ils comparaient cela à des gribouillages. En réalité, je faisais de l'art tout seul. Aucun de mes amis ne partageait cet intérêt avec moi et il n'y avait aucun institut de calligraphie pour encourager ce talent. La situation était très difficile. »

Mais en 1993, Al-Rashedi a appris qu’il existait en effet un maître calligraphe saoudien vivant à Médine : Ahmad Dia. Ce dernier a gentiment accepté de lui enseigner les bases de la calligraphie arabe. Et, peut-être tout aussi important, il l’a fait dans sa maison, qu'Al-Rashedi compare à une école, un musée et un lieu de rencontre pour calligraphes.

« J'étais jeune, mais il me traitait comme un homme », se souvient l'artiste. « Pour nous, les calligraphes, il était comme un père spirituel, qui a planté en nous une graine de détermination. Il nous a toujours encouragés et ne nous a jamais réprimandés si notre écriture n'était pas parfaite. »

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3punt 4. (Fourni)

Al-Rashedi est resté en contact avec son mentor jusqu'à la mort de Dia en 2022, lors de la pandémie de COVID. « Lorsqu'il est mort, c'est comme si la lumière s'était éteinte », confie-t-il.

Al-Rashedi s'est également formé en recopiant les œuvres d'une autre figure importante : Hashem Al-Baghdadi, le calligraphe et éducateur irakien influent, qui a publié des ouvrages sur les règles de la calligraphie arabe. Al-Rashedi décrit l'époque avant les réseaux sociaux comme une « période véritablement sombre », où il n'y avait aucune opportunité d'organiser des expositions ou de partager son travail avec les autres.

« Les gens ne communiquaient pas entre eux. C’était une période qui manquait (d’opportunités) et même de bons matériaux, comme des stylos et du papier », se souvient-il.

Mais avec l’avènement des réseaux sociaux, notamment Facebook, et l’ouverture de quelques galeries d’art, dont Athr Gallery à Djeddah en 2009, les choses ont considérablement changé. Aujourd’hui, Al-Rashedi peut partager ses œuvres sur Instagram et d’autres plateformes, montrant les compétences qu’il a perfectionnées au cours de trois décennies de pratique.

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Sa fascination pour l'écriture a commencé à l'école primaire, dans les années 80, dans sa ville natale de Madinah. (Fourni)

La calligraphie arabe est une forme d’art respectée à l’échelle internationale, existant depuis des milliers d’années, utilisée dans les textes islamiques et présente sur des monuments à travers le monde. Quel est donc son secret de longévité ?

« Je me demande souvent pourquoi les courbes de la calligraphie arabe fascinent les gens depuis si longtemps, et je pense que cela a inévitablement un lien avec sa sainteté », explique-t-il. « Allah a été une source d’inspiration pour les calligraphes et leur innovation dans l’écriture. Je ressens une lumière sacrée dans les lettres de la calligraphie arabe. »

Mais Al-Rashedi pense également que, pendant de nombreuses années, la calligraphie est restée figée dans une ornière, sans être touchée par l’innovation ou la créativité modernes.

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3punt 6. (Fourni)

« Beaucoup de calligraphes ont littéralement affirmé que la calligraphie arabe avait atteint sa limite et que personne ne pouvait y ajouter quoi que ce soit de nouveau », dit-il. « Une telle idée est incorrecte. »

En effet, Al-Rashedi a inventé sa propre forme de calligraphie arabe, qu’il appelle « 3punt ». (Il explique que le nom fait référence à la taille des lettres, qui sont écrites à l’aide de trois stylos différents.)

« Cela repose sur l’idée de réduire l’épaisseur des lettres. Habituellement, un seul stylo est utilisé en calligraphie arabe. Mais j’ai découvert que l’épaisseur traditionnelle de l’écriture arabe et l’utilisation d’un seul stylo empêchent l’ajout de nouvelles formes d’écriture au système. »

Basée sur un ensemble de règles strictes, la calligraphie 3punt d’Al-Rashedi contient 55 « sous-types d’écriture », explique-t-il. Elle possède une légèreté et une élégance propres, avec des lignes fluides et soigneusement chorégraphiées en écriture arabe fine.

En fin de compte, Al-Rashedi estime que la calligraphie arabe est une question de liens.  

« Si nous regardons l’écriture latine ou chinoise, sur des lettres comme ‘n’, ‘e’ ou ‘r’, elles se composent de parties distinctes. Mais avec la calligraphie arabe, vous pouvez connecter six ou sept lettres d’un seul trait », dit-il. « Sans aucun doute, l’écriture arabe — en tant que forme d’art — est supérieure à d’autres types d’écriture. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com