Un monde «plus fort et plus durable» grâce à la présidence saoudienne du G20

Le prince héritier d'Arabie Saoudite Mohammed ben Salman prononce le discours de clôture du 15e sommet du G20 le 22 novembre 2020 à Riyad, en Arabie Saoudite (SPA)
Le prince héritier d'Arabie Saoudite Mohammed ben Salman prononce le discours de clôture du 15e sommet du G20 le 22 novembre 2020 à Riyad, en Arabie Saoudite (SPA)
Le prince héritier d'Arabie Saoudite Mohammed ben Salman prononce le discours de clôture du 15e sommet du G20 le 22 novembre 2020 à Riyad, en Arabie Saoudite (SPA)
Le prince héritier d'Arabie Saoudite Mohammed ben Salman prononce le discours de clôture du 15e sommet du G20 le 22 novembre 2020 à Riyad, en Arabie Saoudite (SPA)
Le prince héritier d'Arabie Saoudite Mohammed ben Salman prononce le discours de clôture du 15e sommet du G20 le 22 novembre 2020 à Riyad, en Arabie Saoudite (SPA)
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Le prince héritier d'Arabie Saoudite Mohammed ben Salman prononce le discours de clôture du 15e sommet du G20 le 22 novembre 2020 à Riyad, en Arabie Saoudite (SPA)
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Publié le Lundi 23 novembre 2020

Un monde «plus fort et plus durable» grâce à la présidence saoudienne du G20

  • Les dirigeants du G20 se sont réunis deux fois au cours de la présidence saoudienne - une première
  • Le G20 a approuvé une plate-forme qui permettrait de réduire les émissions de carbone

RIYAD : Le prince héritier Mohammed ben Salman a déclaré dimanche que l'Arabie saoudite a consacré sa présidence du G20 à la construction d'un monde plus fort, plus robuste et plus durable.

Se prononçant lors de la dernière journée du Sommet du G20 qui s'est tenu à Riyad, le prince héritier a affirmé que le Royaume poursuivrait son soutien aux efforts internationaux qui ont pour but de fournir des vaccins et des traitements pour la Covid-19, d'une « manière équitable et abordable».

Selon le prince héritier «cette pandémie dépasse toutes les frontières. Elle s'est propagée dans tous les pays et a touché, de manière directe et indirecte, chaque personne sur cette planète, ce qui a catalysé le rôle décisif du G20».

Par ailleurs, le prince héritier a précisé que les dirigeants du G20 se sont réunis deux fois au cours de la présidence saoudienne - une première.

Alors que la Covid-19 emportait le monde, une réunion extraordinaire a eu lieu en mars, au cours de laquelle des «mesures sans précédent et des actions coordonnées» ont été décidées pour servir de base à la reprise mondiale, a-t-il rappelé.

Présentant son allocution au nom du roi Salman, président du Sommet cette année, le prince héritier a tenu à remercier les chefs d'État, les organisations internationales, les communautés d'affaires et les sociétés civiles qui ont apporté leur contribution au cours de la présidence du sommet par le Royaume.

«Nous voici aujourd'hui à la fin d'une année exceptionnelle au cours de laquelle nous avons eu le privilège et la responsabilité de présider le G20», a-t-il déclaré. «Nous nous sommes engagés depuis le début de cette année à «Réaliser les opportunités du 21e siècle pour tous. Ceci englobe des thèmes tels que : l'autonomisation des individus, la préservation de la planète et le façonnement de nouvelles frontières». Il a ajouté que ces thèmes sont devenus plus pertinents que jamais, dans le contexte de la pandémie.

Le prince héritier a rappelé que l'Arabie saoudite a contribué à hauteur de 500 millions de dollars sur les 21 milliards de dollars que les pays du G20 s'étaient engagés à allouer après la survenue de la pandémie.

Le prince héritier a déclaré que les pays du G20 «ont injecté plus de 11 000 milliards de dollars dans l'économie mondiale pour soutenir les entreprises et protéger les moyens de subsistance des individus».

Ces États ont fourni une aide d'urgence aux pays vulnérables, à économie émergente ou à faible revenu dans le but de les aider à affronter la pandémie, et ce en allégeant leurs dettes d’une valeur dépassant les 14 milliards de dollars.

Parallèlement, le G20 a approuvé une plate-forme qui permettrait de réduire les émissions de carbone et de garantir une énergie plus propre, plus abordable et plus durable, a-t-il ajouté.

Il a précisé que les pays du G20 ont adopté l'initiative de Riyad portant sur l'avenir de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), et qui prévoit un soutien aux réformes commerciales. Ils ont aussi adopté des «initiatives pour renforcer l'autonomie des femmes et des jeunes par le biais d'une éducation de qualité et une inclusion financière».

«La présidence du G20 durant cette année éprouvante constitue un défi exceptionnel, mais aussi un honneur incontestable», a déclaré le prince héritier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.