Exposition d’art à l’ambassade de Djibouti à Riyad

L'ambassadeur de Djibouti, M. Dya-Eddine Said Bamakhrama
L'ambassadeur de Djibouti, M. Dya-Eddine Said Bamakhrama
Inauguration de l'exposition au siège de l'ambassade de Djibouti à Riyad
Inauguration de l'exposition au siège de l'ambassade de Djibouti à Riyad
Vue de l'exposition
Vue de l'exposition
Photo commémorative de l'inauguration de l'exposition
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Publié le Dimanche 22 novembre 2020

Exposition d’art à l’ambassade de Djibouti à Riyad

  • L’ambassade de la république de Djibouti à Riyad accueille une exposition artistique, « événement qui s'inscrit dans la coopération culturelle entre les deux pays frères » selon l’ambassadeur Dya-Eddine Said Bamakhrama
  • En plus de présenter un ouvrage comprenant la collection d’œuvres de l'artiste plasticien et ancien ministre djiboutien, Rifki Abdoulkader Bamakhrama, l'exposition donne à voir 30 œuvres de l'artiste Al-Salama, ainsi que les travaux de cinq artistes saoud

RIYAD : Une exposition d'arts plastiques organisée par le bureau du doyen du corps diplomatique à Riyad, l'ambassadeur de la république de Djibouti auprès du royaume d’Arabie Saoudite, Dya-Eddine Said Bamakhrama, a été inaugurée au siège de l'ambassade de Djibouti, dans le quartier diplomatique de Riyad, le 19 novembre 2020. L’exposition programmée jusqu’au 21 novembre a notamment accueilli le consultant en art et design, le Dr. Ahmed bin Nasser-Salama ainsi qu’un certain nombre d'artistes saoudiens.

L'exposition a été inaugurée par le Sous-secrétaire à la Diplomatie publique du ministère saoudien des Affaires étrangères, le Dr Fahd bin Asaad Abu Al-Nasr, en présence d'un certain nombre d'ambassadeurs.

En plus de présenter un ouvrage comprenant la collection d’œuvres de l'artiste plasticien et ancien ministre djiboutien, Rifki Abdoulkader Bamakhrama, l'exposition donnait à voir 30 œuvres plastiques dans le style éclectique de l'artiste Al-Salama. Elle invitait également cinq artistes plasticiens saoudiens de styles différents :  la princesse Al-Anoud Bint Abdullah Bin Jalawi Al Saud, Asma bint Faleh Al Maadouh, Modi bint Saad Al Jasser, Mona Bint Abdul Rahman Al Khwaiter et Maha Bint Bijad Al Otaibi.

Le doyen du corps diplomatique, l'ambassadeur de Djibouti auprès du Royaume, Dya-Eddine Said Bamakhrama, a déclaré que l'exposition coïncidait avec le sixième anniversaire du serment d'allégeance au Gardien des deux saintes Mosquées, le roi Salman ben Abdulaziz. M. Bamakhrama a ainsi loué « les réalisations accomplies par l’Arabie saoudite au cours de cette période dans divers domaines, y compris le domaine culturel ainsi que les changements sociétaux remarquables inscrits dans la vision 2030 guidée et surveillée par S.A. le prince héritier Mohammed ben Salmane ».

M. Bamakhrama a ajouté que « l'événement s'inscrit dans la coopération culturelle entre les deux pays frères, et dans le cadre d'une diplomatie populaire visant à confirmer les liens étroits entre les deux peuples frères », notant que des artistes djiboutiens étaient programmés pour participer à l'exposition, mais que les mesures dues à la pandémie du Covid-19 les en ont empêchés. Il a par ailleurs souligné, à cet égard, la présentation, dans le cadre de cette exposition, de l’ouvrage comprenant une collection d'œuvres d'art djiboutiennes de l’artiste Rifki Abdoulkader Bamakhram

L’ambassadeur Dya-Eddine Said Bamakhrama a remercié les ministères saoudiens des Affaires étrangères et de la Culture, la Commission royale de la ville de Riyad et divers organes officiels du Royaume pour leur sollicitude et leur coopération qui ont contribué au succès de cet événement.


«Effroi» du Festival de Cannes après la mort d'une photojournaliste palestinienne

La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film.  "Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP. (AFP)
La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film. "Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP. (AFP)
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  • La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi
  • Elle "s'était donné pour mission de témoigner, par son travail, son engagement et malgré les risques liés à la guerre dans l'enclave palestinienne, de la vie quotidienne des habitants de Gaza en 2025

PARIS: Le Festival de Cannes a exprimé mercredi "son effroi et sa profonde tristesse" après la mort d'une photojournaliste palestinienne, protagoniste d'un film qui doit être présenté cette année sur la Croisette et de plusieurs membres de sa famille, tués par un missile à Gaza.

La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film.

"Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP.

Elle "s'était donné pour mission de témoigner, par son travail, son engagement et malgré les risques liés à la guerre dans l'enclave palestinienne, de la vie quotidienne des habitants de Gaza en 2025. (Elle) est l'une des trop nombreuses victimes de la violence qui embrase la région depuis des mois".

"Le Festival de Cannes souhaite exprimer son effroi et sa profonde tristesse face à cette tragédie qui a ému et choqué le monde entier. Si un film est bien peu de chose face à un tel drame, (sa projection à l'Acid à Cannes le 15 mai) sera, en plus du message du film lui-même, une manière d'honorer la mémoire (de la jeune femme), victime comme tant d'autres de la guerre", a-t-il ajouté.

La réalisatrice Sepideh Farsi a rendu hommage jeudi dernier à la jeune femme, qui lui racontait, par appels vidéo, la vie à Gaza. "Je demande justice pour Fatem (ou Fatima, NDLR) et tous les Palestiniens innocents qui ont péri", a-t-elle écrit.

Reporters sans Frontières avait dénoncé sa mort, regrettant que son nom "s'ajoute aux près de 200 journalistes tués en 18 mois".

La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, laquelle a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, 51.266 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre.


La danse des dauphins, vedette des îles Farasan

L'observation des dauphins renforce l'attrait croissant des îles Farasan pour l'écotourisme. (SPA)
L'observation des dauphins renforce l'attrait croissant des îles Farasan pour l'écotourisme. (SPA)
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  • L'observation de 5 espèces de dauphins met en évidence la biodiversité
  • Il est vital de coexister avec la vie marine, déclare un pêcheur local

RIYADH : L'observation de plus de cinq espèces de dauphins a renforcé la réputation des îles Farasan en tant que lieu de visite incontournable pour les amateurs de nature et d'animaux sauvages, a récemment rapporté l'agence de presse saoudienne.

Parmi les espèces observées, les grands dauphins et les dauphins à long bec volent la vedette. Les dauphins à long bec, connus pour leur nature enjouée, s'approchent souvent des croisières de loisir, ravissant les gens par leur charme.

Le pêcheur saoudien Mohammed Fursani, qui navigue dans ces eaux depuis longtemps, y voit un lien plus profond.


Le pianiste Igor Levit va donner un concert de plus de 16 heures à Londres

L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19. (AFP)
L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19. (AFP)
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  • Le centre Southbank, qui organise le concert, le présente comme "un exploit d'endurance"
  • "Vexations" du compositeur français Erik Satie (1866-1925) est une partition d'une seule page destinée à être jouée 840 fois d'affilée

LONDRES: Le pianiste Igor Levit va donner jeudi et vendredi à Londres un concert unique, prévu pour durer plus de 16 heures, en jouant en solo "Vexations" d'Erik Satie, sous la direction de l'artiste Marina Abramovic, connue pour ses performances radicales.

Le centre Southbank, qui organise le concert, le présente comme "un exploit d'endurance".

"Vexations" du compositeur français Erik Satie (1866-1925) est une partition d'une seule page destinée à être jouée 840 fois d'affilée. Elle se traduit ainsi par une performance durant entre 16 et 20 heures. Habituellement, plusieurs pianistes se succèdent pour jouer ce morceau sans interruption.

L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19.

C'est la première fois qu'il va jouer ce morceau en intégralité en public.

Le public va être "témoin (d'un moment) de silence, d'endurance, d'immobilité et de contemplation, où le temps cesse d'exister", a commenté Marina Abramovic, artiste serbe de 78 ans. "Igor interprète +Vexations+ avec des répétitions infinies, mais une variation constante", a-t-elle ajouté.

Le rôle de Marina Abramovic, connue pour ses performances qui poussent les spectateurs dans leurs retranchements, est de "préparer le public à cette expérience unique".

Erik Satie avait lui écrit à propos du morceau à l'adresse des pianistes: "Pour jouer 840 fois de suite ce motif, il sera bon de se préparer au préalable, et dans le plus grand silence, par des immobilités sérieuses".

Dans une interview au quotidien britannique The Guardian, Igor Levit a encouragé son public à "se laisser aller". "C'est juste un espace vide, alors plongez dedans", a-t-il dit.

Les spectateurs pourront assister au concert soit pour une heure soit dans sa totalité. Il commencera jeudi à 10H00 (09H00 GMT).