Retraites: plus d'un million de manifestants, nouvelle mobilisation le 31 janvier

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Publié le Vendredi 20 janvier 2023

Retraites: plus d'un million de manifestants, nouvelle mobilisation le 31 janvier

  • La grève était très suivie dans les transports avec quasiment aucun train régional, peu de trains grande vitesse (TGV)
  • A Paris, des heurts ont éclaté entre forces de l'ordre et manifestants près de Bastille, avec jets de projectiles et usage de gaz lacrymogènes

PARIS: Plus d'un million de manifestants, des grèves suivies à l'école, dans l'énergie ou les transports: les syndicats ont réussi jeudi à fortement mobiliser contre la réforme des retraites, et ont d'ores et déjà annoncé une nouvelle journée d'action, le 31 janvier, pour faire reculer le gouvernement.

"Plus de deux millions" de personnes ont manifesté dans plus de 200 cortèges, dont environ 400.000 à Paris, a affirmé la CGT, tandis que le ministère de l'Intérieur comptabilisait 1,12 million de manifestants, dont 80.000 dans la capitale.

Un niveau de mobilisation supérieur à celui du 5 décembre 2019: au démarrage de la contestation contre le précédent projet de réforme des retraites, la police avait dénombré 806.000 manifestants en France, la CGT 1,5 million.

Fortes de ce succès, les huit grandes centrales syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU) se projettent vers une deuxième journée d'action, fixée jeudi soir au 31 janvier.

Avant cette date, les syndicats et plusieurs mouvements de jeunesse appellent à "multiplier les actions", notamment autour du 23 janvier, jour de présentation du projet de loi en Conseil des ministres.

"Le gouvernement doit renoncer" au relèvement de l'âge légal à 64 ans en 2030 et à l'allongement accéléré de la durée de cotisation à 43 ans dès 2027, a estimé l'intersyndicale dans un communiqué lu devant la presse.

Incendies en fin de manifestation émaillée par des heurts sporadiques à Paris

Des heurts sporadiques entre manifestants et forces de l'ordre ont émaillé jeudi le défilé intersyndical contre la réforme des retraites à Paris, notamment en début de soirée où des groupes ont incendié des vélos ou cassé des abribus, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Au cours de la journée, 44 personnes ont été interpellées pour port d'armes prohibé, outrage et rébellion et jets de projectiles notamment, selon un dernier bilan de la préfecture de police de Paris diffusé peu avant 23H00.

En début de soirée, alors que les derniers manifestants arrivaient place de la Nation au milieu des fumigènes rouges de la CGT, un groupe de jeunes a incendié plusieurs vélos en libre service. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser, essuyant des jets de projectiles en retour.

Cortèges bien garnis
"La retraite avant l'arthrite", "métro, boulot, caveau"... De Calais à Nice, des cortèges bien garnis ont affiché un "non" au recul de l'âge légal de départ, sur fond de large mécontentement social dans un contexte d'inflation.

Quelques heurts, tensions ou dégradations ont été signalés à Paris, Lyon et Rennes, mais la journée d'action s'est globalement déroulée dans le calme.

Les cortèges ont réuni beaucoup de travailleurs du public ou du privé craignant d'être "usés" ou "cassés" à 64 ans, comme Nathalie Etchegaray, 48 ans, assistante maternelle à Orléans. "Ça fait 25 ans que je travaille, je n'avais encore jamais fait grève. Le déclencheur c'est de voir nos collègues plus âgées qui ont mal partout".

"64 ans, je trouve ça débile, à cet âge, on n'a plus les mêmes réflexes qu'à 20 ans", a expliqué à Paris Catherine Dubé, 52 ans, demandeuse d'emploi.

Les chiffres des autorités ont rapidement attesté d'une mobilisation très importante: 36.000 personnes à Toulouse, 26.000 à Marseille, 25.000 à Nantes, 19.000 à Clermont-Ferrand, 17.000 à Rennes... Ils étaient 23.000 à Lyon, où les forces de l'ordre ont essuyé quelques jets de projectiles et procédé à 17 interpellations, selon la préfecture.

A Paris, des heurts ont éclaté entre forces de l'ordre et manifestants près de Bastille, avec jets de projectiles et usage de gaz lacrymogènes. Selon la préfecture de police, 38 personnes ont été interpellées.

Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a admis que la mobilisation avait été "importante". Jugeant "normal" qu'une réforme des retraites "suscite des inquiétudes", il a indiqué qu'il fallait y "répondre" et "écouter les messages".

Côté usagers, ceux qui n'ont pas recours au télétravail ont dû composer avec des transports en commun au compte-goutte.

A la SNCF, qui affiche un taux de grévistes de 46,3%, la circulation a été "très fortement perturbée". Le métro parisien était également "très perturbé".

Près de trois fonctionnaires sur dix grévistes dans la fonction publique d'Etat

Près de trois fonctionnaires sur dix (29,5%) ont fait grève jeudi dans la fonction publique d'Etat, qui compte 2,5 millions d'agents, dans le cadre de la journée de mobilisation contre la réforme des retraites, selon le ministère de la Fonction publique.

Dans la fonction publique territoriale (près de deux millions d'agents), le taux de grévistes s'est élevé à 14,4% et dans la fonction publique hospitalière (1,2 million d'agents), il a atteint 19,6%.

«Continuons à débattre»
De nombreux services publics ont été touchés. 29,5% de grévistes ont été comptabilisés dans la fonction publique d’État par leur ministère de tutelle. Les programmes de l'audiovisuel public ont été également affectés.

Dans l'éducation, le syndicat FSU a dénombré 70% d'enseignants grévistes dans les écoles et 65% dans les collèges et lycées. Le ministère chiffre pour sa part la mobilisation à 42% dans le primaire et 34% dans le secondaire.

Le trafic a été interrompu au port de Calais, premier de France pour les voyageurs.

Côté raffineries, le mouvement a été suivi par 70 à 100% des salariés de TotalEnergies selon les sites. Les expéditions de carburants ont été bloquées, mais le travail devait reprendre vendredi matin, sauf décisions contraires lors d'éventuelles assemblées générales locales.

La direction d'EDF a elle comptabilisé 50% de grévistes sur son effectif total, un chiffre en hausse par rapport à la mobilisation du 5 décembre 2019.

Depuis Barcelone où il participait à un sommet franco-espagnol, le président Emmanuel Macron a assuré de la "détermination" de l'exécutif pour faire aboutir une réforme "juste et responsable".

La Première ministre Elisabeth Borne a elle salué les "bonnes conditions" dans lesquelles se sont déroulées les manifestations. "Permettre que les opinions s'expriment est essentiel pour la démocratie. Continuons à débattre et à convaincre", a-t-elle exhorté.


À Mayotte, après le cyclone Chido, fruits et légumes désertent les assiettes

Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
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  • Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien

Mtsangamouji, France: Bananes et maniocs à terre, c'est le garde-manger d'Abdou Abdillah qui s'est envolé le 14 décembre. Le cyclone Chido a ravagé sa petite parcelle située à Mtsangamouji, dans l'archipel français de Mayotte, ne lui laissant que des débris d'arbres et de plantes à déblayer.

"C'était pour nourrir mes enfants, ma mère", regrette le cultivateur de 58 ans en tronçonnant un cocotier tombé il y a un mois. Depuis Chido, les légumes et les fruits ont quitté son assiette. A la place, "on mange du riz et des frites", déplore-t-il.

La situation l'inquiète d'autant plus que le ramadan approche. Son début est prévu vers la fin du mois de février et il ne sait toujours pas ce que sa famille aura pour le foutari, le repas de rupture du jeûne.

Ousseni Aboubacar, qui cultive la parcelle voisine, partage la même inquiétude car la nourriture n'aura pas repoussé d'ici là. "Si nous avons de la pluie, il faudra attendre sept, huit mois", prévoit l'habitant de 54 ans.

Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien. Essentiellement vivrière, cette agriculture disséminée sur des milliers de petites parcelles familiales a été dévastée par le cyclone, qui a aussi ravagé de nombreuses habitations.

Sur une pente au bord d'un bidonville, Issouf Combo, 72 ans, porte des coups de chombo (machette) au sol. "Je replante du maïs", indique-t-il tout en mettant deux graines dans un trou.

Là où il y avait auparavant du manioc et des bananes, il n'y a plus que de la terre rouge semée de débris. Cette parcelle était la principale source de fruits et légumes de cet habitant de Mangajou.

Depuis Chido, Issouf Combo et sa famille font leurs courses au marché "mais ça coûte cher", précise son petit-fils de 17 ans, Nassem Madi.

- Prix en hausse -

Car sur les étals des marchés, les prix ont augmenté. Celui de Nini Irene, à Chirongui (sud), affiche le kilo d'oignons ou de clémentines à cinq euros, le kilo de pommes ou de poires à quatre: c'est un euro de plus qu'avant le cyclone.

La vendeuse de 27 ans, qui achète ses fruits et légumes à "des Africains" les faisant venir de l'extérieur de l'archipel, explique la hausse par la rareté nouvelle des cultures.

"On nous a donné des sacs de 20 kilos d'oignons. Avant Chido, c'était à 35 euros, et maintenant à 70 euros", explique-t-elle. Dans ses bacs, plus rien ne vient de Mayotte. Elle voit seulement de temps en temps des brèdes mafanes et des concombres locaux sur les stands de ses voisins.

Venu acheter des oignons, Archidine Velou arrive encore à trouver ce qu'il lui faut, sauf les bananes. "Nos aliments de base, c'est le manioc et les bananes, ça va être compliqué", dit l'homme de 32 ans en évoquant l'approche du ramadan, qui revient sur toutes les lèvres.

Un peu plus loin, Rouchoudata Boina s'inquiète surtout de ne plus trouver de brèdes mafanes, une plante très populaire dans la région.

Celles qui avaient survécu à Chido ont été éprouvées par la tempête tropicale Dikeledi, la semaine dernière, dit-elle. "Comment je vais faire avec mes enfants ?", questionne cette mère d'une fratrie de cinq dont l'alimentation, faute d'argent, se base désormais sur les féculents: pâtes le matin, pain l'après-midi, riz le soir.

Prévoyant la pénurie, la préfecture de Mayotte a pris le 23 décembre un arrêté assouplissant les règles d'importation de végétaux.

"Il y a un besoin important d'approvisionner Mayotte en produits frais", justifie auprès de l'AFP Patrick Garcia, chef du service alimentation à la Direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DAAF). L'arrêté a engendré le renouvellement automatique pour six mois des permis d'importation de fruits et légumes.


Après la non-censure du PS, le gouvernement confiant pour le budget

Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
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  • Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget
  • "Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard

PARIS: Trêve hivernale pour François Bayrou ? Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget. Mais le PS réfute tout accord et martèle que la censure reste sur la table.

"Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard sur BFMTV-RMC, au lendemain du vote contre la censure du gouvernement d'une grande majorité du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

Cette décision longuement mûrie par le PS "est basée sur des engagements que le Premier ministre a pris, qui calent les éléments les plus importants du budget", a analysé le ministre. "Donc sur le budget, je pense, mais c'est au Parti socialiste d'exprimer son point de vue, que nous avons un accord", a détaillé Éric Lombard.

Bercy trop confiant ? La réponse n'a pas tardé: "Non, il n'y a évidemment aucun accord avec les socialistes sur le budget", a martelé sur X le chef des députés PS Boris Vallaud.

"Notre décision d'hier est une mise à l'épreuve de la négociation et consolide nos premières avancées. Le chemin est encore long jusqu'au budget, la censure est toujours sur la table", a-t-il ajouté.

La veille, dans l'hémicycle, le patron du PS Olivier Faure, qui a pris un risque en assumant la mue réformiste d'un parti allié avec La France insoumise depuis 2022, avait déjà prévenu que son parti restait "dans l'opposition", prêt à dégainer une motion de censure si les engagements n'étaient pas tenus.

Dans une interview à Libération, le secrétaire général du PS Pierre Jouvet a précisé la ligne: "Le chemin est encore long jusqu’au budget" et le gouvernement sera "à chaque instant sous surveillance".

- "Relancer l'économie" -

En plus de la non-suppression de 4.000 postes dans l'Éducation, et de l'abandon du passage à trois jours de carence pour les fonctionnaires, les socialistes ont obtenu une négociation des partenaires sociaux sur la très controversée réforme des retraites de 2023.

Dans un cadre financier restreint, ils ont même arraché à la dernière minute l'engagement que le Parlement ait le dernier mot, même si l'accord trouvé entre les partenaires sociaux n'était que "partiel".

"Le fait qu'il y ait un budget qui soit en plus un budget où il n'y a pas de nouveaux impôts, va rassurer les entrepreneurs, va rassurer les chefs d'entreprise, va rassurer les artisans", d'autant plus que la BCE prévoit de poursuivre la baisse des taux, a souligné Eric Lombard.

Issu des rangs de la gauche, ce haut fonctionnaire est un ami personnel d'Olivier Faure. Et s'il a rencontré l'ensemble des groupes de gauche, sauf les Insoumis qui ont refusé, c'est bien avec les socialistes qu'il a été en contact permanent depuis dix jours.

Mais "si la copie finale n’est pas à la hauteur de nos attentes, qu’elle ne consacre pas plus de justice sociale, fiscale et écologique, affaiblit nos services publics (...) alors nous voterons contre ce budget sans état d’âme", a prévenu Pierre Jouvet.

- Examen au Sénat -

Dans le camp du Premier ministre, on se frotte tout de même les mains.

"Ça va apporter énormément aux socialistes dans leurs circonscriptions parce qu'ils ont quand même obtenu des trucs pour la gauche", veut croire un proche de François Bayrou.

Ne pas voter la censure donne "un signal très clair", assure un ministre et évite de laisser le gouvernement "de facto en tête à tête avec le RN".

Reste à savoir si l'examen du budget au Parlement ne fera pas hésiter un peu plus le PS.

En effet, la reprise du projet de loi de finances au Sénat depuis mercredi a fait grincer plus d'une voix à gauche. Le gouvernement, en quête d'économies, multiplie les coupes budgétaires de dernière minute, comme sur le budget des Sports, de la Culture ou sur l'aide publique au développement. Autant de coups de rabot rejetés par les sénateurs socialistes...

Sans compter que le gouvernement envisage, après l'examen au Sénat, de convoquer une commission mixte paritaire réunissant des élus des deux chambres pour forger un texte de compromis. Donc, en omettant la case Assemblée.


Faux Brad Pitt: une enquête pour escroquerie ouverte en France

Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
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  • A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien
  • Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine

SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION: Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière.

A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien.

Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine en lui envoyant de faux selfies, des documents d'identité falsifiés et en recourant à l'intelligence artificielle pour dissiper ses doutes.

Prétextant avoir besoin d'argent pour payer une opération pour un cancer du rein, le faux Brad Pitt a réussi à soutirer cette somme importante à cette femme, qui est aujourd'hui ruinée et a fait trois tentatives de suicide.

Depuis la diffusion de l'émission, elle fait l'objet de railleries de la part d'internautes moquant sa supposée crédulité. Le reportage a depuis été retiré de toutes les plateformes par TF1, après une "vague de harcèlement à l'encontre d'un témoin".

L'affaire est parvenue jusqu'à l'entourage de l'acteur, qui a mis en garde ses fans contre les escrocs utilisant son image.

"C'est terrible que des escrocs profitent de la forte connexion des fans avec des célébrités", a déclaré mardi un porte-parole de l'acteur au média Entertainment Weekly.

De escroqueries jouant sur les sentiments existent depuis le début des courriers électroniques, mais l'arrivée de l'intelligence artificielle a augmenté le risque de vol d'identité, canulars et fraude en ligne, selon les experts.