Davos: Mieux analyser l'intégration économique régionale

Le baromètre est conçu pour susciter le dialogue et encourager l'action collective en suivant les progrès réalisés dans quatre domaines clés (Photo, MAF).
Le baromètre est conçu pour susciter le dialogue et encourager l'action collective en suivant les progrès réalisés dans quatre domaines clés (Photo, MAF).
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Publié le Jeudi 19 janvier 2023

Davos: Mieux analyser l'intégration économique régionale

  • Le groupe Majid Al Futtaim et McKinsey & Company ont conçu le premier baromètre de l'intégration économique de la région MENAP
  • Il vise à mieux comprendre l'intégration économique de la région et son interconnexion avec les autres marchés mondiaux

DAVOS: Le holding émirati Majid Al Futtaim Group, le Forum économique mondial et le cabinet de conseil en gestion McKinsey & Company ont lancé le premier baromètre mondial de l'intégration économique pour la région Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan (MENAP).
Présenté mercredi à la réunion annuelle du FEM à Davos, en Suisse, le baromètre offrira une compréhension plus approfondie de l'état de l'intégration économique du MENAP et de l'interconnexion de la région avec les autres marchés mondiaux.
«Le baromètre est une tentative d'établir une base de référence entre notre situation actuelle en tant que région et notre potentiel», a déclaré Ahmed Galal Ismail, PDG de Majid Al Futtaim Holding, lors d'une session spéciale du FEM.
Il est conçu pour susciter le dialogue et stimuler l'action collective en suivant les progrès réalisés dans quatre domaines clés – le commerce, les biens immatériels, les capitaux et les personnes – et fournir aux parties prenantes publiques et privées «des outils permettant d’uniformiser l'interprétation et la définition de l'intégration économique».
Le panel a souligné l'importance de stimuler la collaboration transfrontalière régionale et de saisir l'énorme opportunité que représente la diversification du marché économique au-delà du pétrole.
Sven Smit, président du McKinsey Global Institute, a déclaré que la région «devra se positionner davantage comme un fabricant de services et de biens», ce qui soutiendrait la création de «différents ensembles d'industries actives dans la région qui peuvent s'exporter les unes vers les autres».
Pendant plusieurs mois, le groupe Majid Al Futtaim a collaboré avec le McKinsey Global Institute afin de mettre au point un baromètre capable de fournir des indications concrètes sur la situation actuelle de la région.
Étant donné la rareté et l'incohérence des données disponibles, le baromètre de l'intégration économique du MENAP vise à fournir aux dirigeants de la région un «suivi transparent et systématique».
«Le baromètre est un instrument vivant qui va changer et évoluer au fil du temps», a indiqué Ismail.
«C'est le type précis de contribution dont nous avons besoin pour nous assurer que le baromètre est... un catalyseur d'action.»
Au cours de la table ronde, les participants ont également souligné l'importance d'une meilleure collaboration entre les secteurs public et privé afin d'entretenir le capital humain dans la région, notamment pour former une nouvelle main-d'œuvre hautement qualifiée.
«Nous avons le taux de chômage des jeunes le plus élevé au monde, ce qui, pour nous, est considéré comme un problème mais devrait être une opportunité», a signalé Majid Jafar, PDG de Crescent Petroleum, ajoutant que le secteur privé doit prendre la tête de la création d'emplois car «le secteur public ne peut pas absorber tous ces jeunes».
Ismail a affirmé que le baromètre sera mis à jour chaque année, coïncidant avec le FEM, et qu'il s'engagera avec les principales parties prenantes à Davos sur les résultats et les impératifs de manière à aboutir à des progrès progressifs.
«Les opportunités sont immenses. Nous avons beaucoup d'ingrédients et nous pouvons faire un pas à la fois. Je suis convaincu que dans vingt ans, nous serons sur la scène principale à parler du MENAP comme d'une histoire phare réussie d'intégration économique et de prospérité pour tous», a conclu Ismail.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite accroît ses investissements dans le secteur minier, qui surpasse les autres pays dans le monde

Le nombre de licences d'exploitation en Arabie saoudite a augmenté de 138 % depuis 2021. Getty via AN)
Le nombre de licences d'exploitation en Arabie saoudite a augmenté de 138 % depuis 2021. Getty via AN)
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  • Le secteur minier de l'Arabie saoudite est en train d'émerger en tant que leader mondial, soutenu par des réformes réglementaires.
  • Le secteur est prêt pour une expansion rapide, sa contribution au produit intérieur brut devant passer de 17 milliards de dollars en 2024 à 75 milliards de dollars d'ici 2030, dans le cadre de la stratégie Vision 2030 du gouvernement. 

RIYAD : Le secteur minier de l'Arabie saoudite est en train d'émerger en tant que leader mondial, soutenu par des réformes réglementaires, des investissements majeurs et une solide réserve de projets nationaux, selon une nouvelle analyse. 

Dans un rapport intitulé « Saudi Arabia Doubles Down on Mining », S&P Global Ratings indique que le secteur est prêt pour une expansion rapide, sa contribution au produit intérieur brut devant passer de 17 milliards de dollars en 2024 à 75 milliards de dollars d'ici 2030, dans le cadre de la stratégie Vision 2030 du gouvernement. 

Les ambitions minières de l'Arabie saoudite sont ancrées dans ses importantes ressources naturelles et renforcées par un soutien gouvernemental solide. Le pays détient des réserves minérales estimées à 9,37 trillions de SR (2,5 trillions de dollars), soit une augmentation de 90 % par rapport aux prévisions de 2016, grâce à de nouvelles découvertes de terres rares, de métaux de base et d'importants gisements de phosphate et d'or. 

Hina Shoeb, analyste de crédit chez S&P Global Ratings, a déclaré : « Les mesures proactives et les ressources substantielles de l'Arabie saoudite peuvent aider à compenser les pressions continues sur les coûts et à soutenir la résilience des profils de crédit des sociétés minières et métallurgiques. »  

L'agence a noté que, contrairement à de nombreux pays dans le monde, les sociétés saoudiennes du secteur des métaux et de l'exploitation minière bénéficient d'un soutien gouvernemental important, d'un cadre réglementaire moderne, y compris la loi sur l'investissement minier, et d'investissements substantiels de l'État dans des mégaprojets et des infrastructures. 

Le nombre de licences d'exploitation a augmenté de 138 % depuis 2021, et les permis d'exploration sont passés de 58 à 259, grâce à la transparence de la législation et aux politiques favorables aux investisseurs.  

L'entreprise publique phare Ma'aden a déclaré des revenus de 32 milliards de SR en 2024, avec un portefeuille diversifié couvrant l'or, le phosphate, l'aluminium et les métaux de base. Sa production d'or a atteint 450 000 onces, tandis que la production de phosphate a dépassé les 6,5 millions de tonnes. 

Le nombre de sociétés d'exploration est ainsi passé de six en 2020 à 133 en 2023. « Alors que les budgets continuent d'augmenter, la probabilité de découvrir des ressources supplémentaires et d'étendre les opérations existantes soutient notre vision d'une croissance durable et à long terme de l'industrie minière et métallurgique en Arabie saoudite », indique le rapport.  

Le cadre de Vision 2030 a permis de réduire la dépendance au pétrole en se concentrant sur des secteurs tels que l'exploitation minière, le tourisme et l'industrie manufacturière.   

Le secteur minier a contribué à lui seul à hauteur de 400 millions de dollars de revenus en 2023 et est désormais soutenu par un plan d'investissement de 100 milliards de dollars visant les minéraux essentiels d'ici 2035.   

Le financement du gouvernement comprend également un engagement de 29 milliards de SR pour le projet de phosphate Wa'ad Al-Shamal. 

La géographie de l'Arabie saoudite offre des avantages logistiques avec un accès aux marchés européens, asiatiques et africains, tandis que les mégaprojets tels que NEOM et Qiddiya devraient stimuler la demande locale de matériaux de construction et de métaux de grande valeur.   

Ces projets, selon le rapport, « qui bénéficient de financements et d'investissements dans les infrastructures, visent à réduire les coûts d'importation du pays pour les métaux, y compris le fer, l'acier, les pierres précieuses et semi-précieuses, en créant un marché intérieur solide pour les métaux et les minéraux ».  

Toutefois, le rapport indique également que les infrastructures et la main-d'œuvre constituent des goulets d'étranglement potentiels. De nombreux gisements se trouvent dans des régions désertiques éloignées, dépourvues d'infrastructures de transport et d'eau adéquates.   

En outre, l'expansion du secteur nécessitera des investissements substantiels dans la formation de la main-d'œuvre afin d'éviter les coûts élevés du recrutement à l'étranger.  

S&P indique que l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur de la discipline financière, les faibles niveaux d'endettement du secteur et le soutien politique ciblé permettent à l'industrie minière du Royaume de se développer durablement, même dans un contexte de volatilité des marchés des matières premières.   

« Nous nous attendons à ce que ces initiatives stimulent la demande intérieure de métaux, réduisent la dépendance à l'égard des importations et améliorent à terme l'efficacité opérationnelle du secteur », ajoute S&P. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite renforce ses investissements dans l'industrie minière, surpassant ses pairs mondiaux

Le nombre de licences d'exploitation en Arabie saoudite a augmenté de 138% depuis 2021. (Images Getty)
Le nombre de licences d'exploitation en Arabie saoudite a augmenté de 138% depuis 2021. (Images Getty)
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  • Les ambitions minières de l'Arabie saoudite sont ancrées dans ses importantes ressources naturelles et renforcées par un soutien gouvernemental solide
  • Le pays détient des réserves minérales estimées à 9,37 trillions de riyals saoudiens

RIYAD: Le secteur minier de l'Arabie saoudite est en train de devenir une référence mondiale, grâce à des réformes réglementaires, à des investissements importants et à une solide réserve de projets nationaux, selon une nouvelle analyse.

Dans un rapport intitulé «Saudi Arabia Doubles Down on Mining», S&P Global Ratings a déclaré que le secteur était prêt pour une expansion rapide, avec sa contribution au produit intérieur brut qui devrait passer de 17 milliards de dollars (1 dollar = 0,88 euro) en 2024 à 75 milliards de dollars d'ici à 2030, dans le cadre de la stratégie Vision 2030 du gouvernement.

Les ambitions minières de l'Arabie saoudite sont ancrées dans ses importantes ressources naturelles et renforcées par un soutien gouvernemental solide. Le pays détient des réserves minérales estimées à 9,37 trillions de riyals saoudiens (2,5 trillions de dollars), soit une augmentation de 90% par rapport aux prévisions de 2016, grâce à de nouvelles découvertes de terres rares, de métaux de base et d'importants gisements de phosphate et d'or.

Hina Shoeb, analyste de crédit chez S&P Global Ratings, a déclaré: «Les mesures proactives et les ressources substantielles de l'Arabie saoudite peuvent aider à compenser les pressions continues sur les coûts et à soutenir la résilience des profils de crédit des sociétés minières et métallurgiques.»  

L'agence a noté que, contrairement à de nombreux homologues mondiaux, les sociétés minières et métallurgiques d'Arabie saoudite bénéficient d'un fort soutien du gouvernement, d'un cadre réglementaire moderne – y compris la loi sur l'investissement minier – et d'un investissement substantiel de l'État dans les mégaprojets et l'infrastructure.

Le nombre de licences d'exploitation a augmenté de 138% depuis 2021, et les permis d'exploration sont passés de 58 à 259, grâce à la transparence de la loi et aux politiques favorables aux investisseurs.  

L'entreprise publique phare Ma'aden a déclaré des revenus de 32 milliards de riyals saoudiens en 2024, avec un portefeuille diversifié couvrant l'or, le phosphate, l'aluminium et les métaux de base. Sa production d'or a atteint à elle seule 450 000 onces, tandis que la production de phosphate a dépassé les 6,5 millions de tonnes.   

Le nombre de sociétés d'exploration est passé de six en 2020 à 133 en 2023. «Alors que les budgets continuent d'augmenter, la probabilité de découvrir des ressources supplémentaires et d'étendre les opérations existantes soutient notre vision d'une croissance durable et à long terme de l'industrie minière et métallurgique en Arabie saoudite», indique le rapport.  

Le cadre Vision 2030 a permis de s'éloigner de la dépendance au pétrole, en se concentrant plutôt sur des secteurs tels que l'exploitation minière, le tourisme et l'industrie manufacturière.   

Le secteur minier à lui seul a généré environ 400 millions de dollars de revenus en 2023 et est désormais soutenu par un plan d'investissement de 100 milliards de dollars ciblant les minerais essentiels d'ici à 2035.   

Le financement du gouvernement comprend également un engagement de 29 milliards de riyals saoudiens pour le projet de phosphate Wa'ad al-Chamal.  

La géographie de l'Arabie saoudite offre des avantages logistiques avec un accès aux marchés européens, asiatiques et africains, tandis que les mégaprojets tels que Neom et Qiddiya devraient stimuler la demande locale de matériaux de construction et de métaux de grande valeur.   

Ces projets, selon le rapport, «qui bénéficient de financements et d'investissements dans les infrastructures, visent à réduire les coûts d'importation du pays pour les métaux, y compris le fer, l'acier, les pierres précieuses et semi-précieuses, en créant un marché intérieur solide pour les métaux et les minéraux».  

Toutefois, le rapport indique également que les infrastructures et la main-d'œuvre constituent des goulets d'étranglement potentiels. De nombreux gisements se trouvent dans des régions désertiques éloignées, dépourvues d'infrastructures de transport et d'approvisionnement en eau adéquates.   

En outre, l'expansion du secteur nécessitera des investissements substantiels dans la formation de la main-d'œuvre afin d'éviter les coûts élevés du recrutement à l'étranger.  

S&P indique que l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur de la discipline financière, le faible niveau d'endettement du secteur et le soutien politique ciblé permettent à l'industrie minière du Royaume de connaître une croissance durable, même dans un contexte de volatilité des marchés des matières premières.   

«Nous nous attendons à ce que ces initiatives stimulent la demande intérieure de métaux, réduisent la dépendance à l'égard des importations et améliorent à terme l'efficacité opérationnelle du secteur», ajoute S&P.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le dessalement à grande échelle: Veolia, moteur d’innovation au Moyen-Orient

Le système modulaire breveté Barrel à l'usine de dessalement Sur à Oman. (Photo: Arab News)
Le système modulaire breveté Barrel à l'usine de dessalement Sur à Oman. (Photo: Arab News)
L'usine de dessalement de Sur est équipée des dernières avancées en technologies d’osmose inverse. (Photo: Arab News)
L'usine de dessalement de Sur est équipée des dernières avancées en technologies d’osmose inverse. (Photo: Arab News)
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  • Le dessalement n’est plus une solution de dernier recours, mais un pilier essentiel de la résilience
  • Veolia, leader mondial des technologies de l'eau, est au cœur de cette évolution

MASCATE: Dans un monde où le stress hydrique devient de plus en plus prégnant, le dessalement n’est plus une solution de dernier recours, mais un pilier essentiel de la résilience. Au cœur de cette évolution, Veolia, leader mondial des technologies de l'eau, non seulement étend son influence à travers le Golfe, mais fait également de cette région le centre névralgique de son innovation.

«Les pays du Golfe, et en particulier Oman, sont désormais notre centre mondial d'innovation en dessalement», a affirmé Estelle Brachlianoff, PDG de Veolia. «Ce que nous construisons ici représente l'excellence mondiale, soutenue par une constante évolution technologique.»

Un leader mondial en pleine expansion

Veolia contrôle actuellement 18% de la capacité installée de dessalement dans le monde, exploitant plus de 2 300 sites dans 108 pays. Son prochain grand objectif stratégique: doubler sa capacité opérationnelle, passant de 1,4 à 2,8 milliards de mètres cubes par an d’ici 2030, consolidant ainsi sa position sur un marché qui devrait dépasser les 40 000 millions de litres par jour (MLD) d’ici la fin de la décennie.

Les récentes victoires illustrent une dynamique de croissance forte: des projets comme Hassyan et Mirfa 2 aux Émirats arabes unis (2023-2024), ainsi qu’une grande installation à venir à Rabat, au Maroc. En Arabie saoudite, où les projets dépassent souvent les 500 à 600 MLD, Veolia soutient la transition vers le dessalement par membranes avec des solutions sur mesure adaptées aux échelles et aux objectifs à long terme. À travers ces mégaprojets, Veolia met en avant des technologies de pointe telles que le système modulaire breveté Barrel™, des usines alimentées par énergie solaire, et des systèmes de membranes optimisés par intelligence artificielle.

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L’usine Barka IV est la plus grande installation de dessalement d’eau de mer d’Oman et contribue à la Vision 2040 du sultanat. (Photo: Arab News)

Démystification des anciennes idées reçues sur le dessalement

Le succès de Veolia ne réside pas uniquement dans les capacités produites, mais dans la réécriture des règles du dessalement. Comme le dit Brachlianoff: «Tous les vieux mythes sur le dessalement, nous les avons brisés un par un.»

  1. Ce n'est plus énergivore: la consommation d'énergie a diminué de plus de 85% depuis le début des années 2000, grâce à des membranes de nouvelle génération et à une récupération intelligente de l'énergie.
  2. C'est plus abordable: autrefois, l'eau dessalée coûtait 5 $ par mètre cube, elle peut désormais être produite pour moins de 0,50 $, la rendant accessible même aux municipalités et industries de taille moyenne.
  3. Ce n'est pas seulement pour les villes: les solutions de Veolia servent désormais également les raffineries, les mines et même les centres de données.
  4. C'est plus propre et plus vert: de l’intégration solaire à Sur au contrôle avancé de la décharge de saumure, de nouvelles normes sont mises en place pour la gestion marine et environnementale.
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Conférence sur le dessalement avec Estelle Brachlianoff, PDG de Veolia et des experts de Veolia à Oman. (Photo : Arab News)

Oman, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis: la construction du modèle

Les initiatives de Veolia à Oman s’inscrivent dans les objectifs définis par la Vision 2040 du pays.

«Nous contribuons directement à l'objectif d'atteindre 30% d'énergie renouvelable dans le mix national», a déclaré Erwan Rouxel, PDG de Veolia Oman. Une centrale solaire alimente plus d’un tiers des besoins énergétiques de l'usine de dessalement de Sur, et des initiatives en cours de conversion de gaz de décharge en énergie soutiennent la décarbonisation générale.

Oman est également un terrain d'expérimentation pour le développement de la main-d'œuvre: 75% du personnel de Veolia Oman est constitué de nationaux. «Nos efforts d’omanisation sont cruciaux, non seulement pour la continuité des affaires, mais aussi pour créer une valeur partagée avec les communautés que nous servons», a ajouté Rouxel.

En Arabie saoudite, l'entreprise profite d’une vague de transformation. «Le pays passe du dessalement thermique au dessalement basé sur des membranes, en particulier l'osmose inverse», a expliqué Adrien de Saint Germain, PDG de la zone Technologies de l'eau chez Veolia. «Et ce ne sont pas des petits projets – certains font 500 à 600 MLD. Ce qui compte maintenant, c'est comment nous optimisons tout l'environnement autour des membranes», ajoute-t-il.

Le rôle de Veolia va au-delà de l’exécution technique. En proposant des ajustements de conception qui réduisent les coûts sans compromettre la qualité, l'entreprise a établi une relation de confiance à long terme avec ses clients du Golfe. «Ce qui rend les projets saoudiens uniques, c’est leur horizon sur plusieurs années et leur échelle. Nous pouvons planifier de manière stratégique et livrer de façon cohérente», a expliqué de Saint Germain.