Forum de Davos: Façonner l'avenir du système financier et monétaire

Mercredi, un panel de banquiers et de régulateurs au Forum économique mondial de Davos a souligné certains des risques auxquels le secteur était confronté, les défis posés par les «non-banks» et le manque de réglementation (Capture d'écran, WEF)
Mercredi, un panel de banquiers et de régulateurs au Forum économique mondial de Davos a souligné certains des risques auxquels le secteur était confronté, les défis posés par les «non-banks» et le manque de réglementation (Capture d'écran, WEF)
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Publié le Mercredi 18 janvier 2023

Forum de Davos: Façonner l'avenir du système financier et monétaire

  • Lors d’un panel au Forum de Davos, banquiers et régulateurs ont souligné les risques pesant sur le secteur bancaire, les défis posés par les «non-banks» et le manque de réglementation
  • L’année 2023 pourrait voir davantage de réglementation alors que les banques se tournent vers la mise en œuvre finale de Bâle III dans toutes les juridictions

DUBAÏ: Dans un contexte de hausse de l'inflation, de défauts de paiement, de suppressions d'emplois impactant les consommateurs et les entreprises, 2023 semble être une année charnière pour le secteur bancaire.

Les défis géopolitiques croissants et le rôle de la Chine, de la Russie, de l'Ukraine et les considérations liées au changement climatique positionnent parfaitement l'industrie dans « l'œil du cyclone». 

Le secteur bancaire est confronté à plusieurs risques dans divers domaines: la cybersécurité, le crédit privé et le ralentissement économique. Ces risques sont tous liés, comme en témoignent la pandémie et la guerre en Ukraine.

Mercredi, un panel de banquiers et de régulateurs au Forum économique mondial de Davos a souligné certains des risques auxquels le secteur était confronté, les défis posés par les «non-banks» et le manque de réglementation.

Malgré le contexte mondial compliqué, «il existe un sentiment d'optimisme à Davos cette année», a déclaré François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, alors que le niveau d'activité en Europe est plus résistant que prévu. «Nous devrions éviter une récession cette année. L'inflation en Europe culminera au cours du premier semestre 2023, mais nous la ramènerons à 2 % d'ici à 2024-2025», s'est engagée la BCE.

Les banques et les compagnies d'assurance sont réglementées et donc systématiquement plus sûres. Des banques ont critiqué la surrèglementation face à la crise financière, pourtant, elle était nécessaire, selon le gouverneur de la Banque de France. «Nous avions raison, et si les banques sont aujourd'hui en meilleure santé, et plus solides en termes de solvabilité du capital ou de liquidité, c'est grâce à ce type de régulation. Nous ne diminuerons pas les exigences», a-t-il affirmé.

Cette année pourrait voir davantage de réglementation alors que les banques se tournent vers la mise en œuvre finale de Bâle III dans toutes les juridictions.

Le panel a souligné que les actifs liés aux institutions financières non bancaires constituaient un défi croissant, avec les récents épisodes d'instabilité financière liés aux fonds du marché monétaire, aux dérivés LDI («liability-driven investments») et aux FTX, entre autres.

Les défis découlent de la nature du paysage qui est en constante évolution. L’année 2022 a été marquée par des perturbations du FTX et de la cryptomonnaie en raison d'un manque de réglementation. À ce titre, il est impératif de disposer d'un cadre mondial cohérent pour gérer les nouvelles formes de monnaie et les systèmes de paiement.

Différentes réglementations s'appliquent à différents produits, y compris les actifs non garantis, afin d’atténuer le blanchiment d'argent et d’offrir une meilleure protection aux investisseurs.

Pour Tharman Shanmugaratnam, ministre du gouvernement de Singapour, «la lutte contre le blanchiment d'argent doit être appliquée à toutes les nouvelles innovations», et si la réglementation peut ressembler à un «jeu sans fin», elle encourage une meilleure éducation des consommateurs sur la prise de risque.

«La cryptomonnaie fait partie de l'équation, mais elle n'est pas le seul facteur», a affirmé Jane Fraser, la PDG de Citygroup, ajoutant que l'inclusion financière et la résolution des inefficacités dans les flux de paiement étaient également des facteurs nécessaires pour construire un cadre réglementaire plus efficace.

À l'avenir, de nouvelles classes d'actifs seront créées sous une forme ou une autre et nécessiteront un cadre réglementaire pour répondre aux investisseurs qui choisissent de les exploiter. «Nous avons dû tracer une ligne sur ce qui convenait à nos investisseurs, en fonction de notre obligation fiduciaire», a expliqué  Colm Kelleher, le président d’UBS.

Il existe un consensus sur la nécessité d'un cadre réglementaire mondial. Le défi consiste à suivre le rythme d'une technologie en évolution rapide. Une solution consiste à développer des partenariats entre les régulateurs ou les pouvoirs publics et les banques. «Les banques ne doivent pas être contre toute forme de réglementation, car la réglementation peut aider à stabiliser le secteur, tandis que les pouvoirs publics travaillent à promouvoir plus d’innovation», a ajouté François Villeroy de Galhau.

Les CBDC (Central Bank Digital Currency) sont un bon exemple de partenariat stimulant l'innovation et l'efficacité à plus grande échelle dans l'industrie. La Réserve fédérale américaine (FED) et la Banque centrale européenne (BCE) travaillent actuellement sur une monnaie numérique. Les CBDC ne visent pas à désintermédier les banques, mais plutôt à faciliter les flux transfrontaliers, l'inclusion financière, à soutenir l'économie et les marchés financiers. « Les monnaies numériques font partie de la boîte à outils. Ils ne sont pas la boîte à outils», a précisé Jane Fraser.

En plus de développer des outils et des monnaies numériques, les régulateurs du secteur bancaire s'efforcent de fournir les conditions qui rendent les transactions transfrontalières plus accessibles au secteur.

En Europe, il s’agit de l’«union bancaire», et elle sert à faciliter les fusions transfrontalières. Le secteur bancaire bénéficiera d’économies d'échelle résultant de ce type de consolidation, des effets macroéconomiques transfrontaliers. «Cela signifie que l'épargne peut circuler à travers l'Europe et cela a un puissant effet stabilisateur pour le secteur bancaire», a ajouté le gouverneur de la Banque de France.

 


Trump renforce les restrictions sur les investissements chinois dans des secteurs jugés stratégiques

L'administration américaine accuse Pékin d'« exploiter de plus en plus les ressources américaines pour développer et moderniser ses dispositifs militaires, de renseignement et autres appareils de sécurité ». (Photo AFP)
L'administration américaine accuse Pékin d'« exploiter de plus en plus les ressources américaines pour développer et moderniser ses dispositifs militaires, de renseignement et autres appareils de sécurité ». (Photo AFP)
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  • Ce mémo a pour objectif « de promouvoir les investissements étrangers tout en protégeant les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis, en particulier contre les menaces posées par des adversaires étrangers tels que la Chine »
  • Le CFIUS est un panel chargé d'évaluer les conséquences pour la sécurité nationale des États-Unis des rachats d'entreprises américaines par des groupes étrangers.

WASHINGTON : Donald Trump a signé un mémo visant à freiner les investissements chinois dans des secteurs stratégiques américains, dont la technologie et les infrastructures critiques, une initiative fermement dénoncée samedi par Pékin qui la juge « discriminatoire ».

Ce mémo a pour objectif « de promouvoir les investissements étrangers tout en protégeant les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis, en particulier contre les menaces posées par des adversaires étrangers tels que la Chine », a précisé vendredi soir la Maison-Blanche sur son site.

L'administration américaine accuse Pékin d'« exploiter de plus en plus les ressources américaines pour développer et moderniser ses dispositifs militaires, de renseignement et autres appareils de sécurité ».

La Maison-Blanche accuse également « certains adversaires étrangers », dont la Chine, d'investir dans des entreprises américaines afin « d'obtenir des technologies de pointe et de la propriété intellectuelle ».

Le nouvel exécutif américain compte solliciter la Commission aux investissements étrangers aux États-Unis (CFIUS) afin « de restreindre les investissements chinois dans les secteurs stratégiques américains tels que la technologie, les infrastructures critiques, la santé, l'agriculture, l'énergie, les matières premières et autres », ajoute la Maison-Blanche.

Le CFIUS est un panel chargé d'évaluer les conséquences pour la sécurité nationale des États-Unis des rachats d'entreprises américaines par des groupes étrangers.

« Cette façon de faire des États-Unis élargit abusivement le concept de sécurité nationale, est discriminatoire et portera gravement atteinte à la confiance des entreprises chinoises désirant investir aux États-Unis », a dénoncé samedi un porte-parole du ministère chinois du Commerce.

Dans un communiqué, il a exhorté Washington à « respecter les lois de l'économie de marché et à cesser de politiser et d'instrumentaliser les questions économiques et commerciales ».

« La Chine suivra de près l'évolution de la situation aux États-Unis et prendra les mesures nécessaires pour défendre ses droits et intérêts légitimes », a-t-il conclu.

Cette décision du président américain intervient alors que les deux plus grandes économies du monde sont déjà en proie à des tensions commerciales.

Début février, Donald Trump a imposé 10 % de droits de douane supplémentaires, en plus de ceux déjà existants, sur les produits en provenance de Chine. Toutefois, il a estimé mercredi qu'un accord commercial avec Pékin était « possible ».


Lucid dévoile le Lucid Air Sapphire unique en son genre lors de la réunion de la Saudi Cup

Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
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  • ce véhicule exclusif est plus qu'un simple symbole de triomphe ; il représente une célébration du leadership du Royaume en matière de durabilité, d'innovation et d'excellence mondiale. » a déclaré Faisal Sultan, vice-président de Lucid Middle East.
  • Le véhicule sera offert au vainqueur de la Coupe d'Arabie saoudite.

RIYADH : Lucid a dévoilé sa Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, exclusivement conçue et construite pour le vainqueur de la course la plus lucrative du monde, la Saudi Cup 2025.

Faisal Sultan, vice-président de Lucid Middle East, a déclaré : « Présenté comme une récompense spéciale au vainqueur de la Saudi Cup, ce véhicule exclusif est plus qu'un simple symbole de triomphe ; il représente une célébration du leadership du Royaume en matière de durabilité, d'innovation et d'excellence mondiale. »

Lors de son discours, qui a eu lieu le premier jour de la Saudi Cup à l'hippodrome King Abdulaziz de Riyad, M. Sultan a ajouté : « J'ai également le privilège de présenter une création qui illustre l'apogée de ce que Lucid peut réaliser : Le premier Lucid Air Sapphire unique au monde ».

Le véhicule est doté d'une finition lavande, d'un système à trois moteurs et d'une dynamique de conduite offrant une puissance de 1 234 chevaux, ainsi que des freins en carbone-céramique.

M. Sultan a déclaré que le dévoilement de ce véhicule était le résultat du partenariat entre Lucid et la Saudi Cup.

Le vainqueur de la course de la Saudi Cup, qui aura lieu le 22 février, recevra 20 millions de dollars, ainsi que le véhicule.

M. Sultan a également dévoilé le dernier modèle de Lucid, le Lucid Gravity SUV, et a ajouté : « Les débuts du Lucid Gravity SUV à la Saudi Cup reflètent la vision commune de Lucid et son soutien à la vision audacieuse du Royaume pour l'avenir.

« Il est particulièrement approprié que ce véhicule révolutionnaire soit maintenant disponible dans ce pays, une nation qui se tient à la pointe de l'innovation et de la durabilité grâce à la Vision 2030. »

La Saudi Cup est un événement équestre de deux jours qui réunit certains des meilleurs jockeys du monde sur l'hippodrome King Abdulaziz, dont la cagnotte s'élève à plus de 38 millions de dollars.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Les banques saoudiennes enregistrent une hausse de 17% des prêts hypothécaires résidentiels

 La Vision 2030 favorise le développement du logement et soutient les aspirations à l'accession à la propriété (Shutterstock).
La Vision 2030 favorise le développement du logement et soutient les aspirations à l'accession à la propriété (Shutterstock).
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  •  Les données de la Banque centrale saoudienne montrent la plus forte émission depuis 2 ans
  •  L'accession à la propriété a atteint 63,74% en 2023, avec pour objectif d'atteindre 70% d'ici à 2030

RIYAD : Les banques saoudiennes ont émis 91,1 milliards de riyals saoudiens (24,28 milliards de dollars) de nouveaux prêts hypothécaires résidentiels aux particuliers en 2024, soit une augmentation de 17% par rapport à l'année précédente, selon les données officielles.

Les chiffres de la Banque centrale saoudienne, également connue sous le nom de SAMA, montrent qu'il s'agit de l'émission annuelle de prêts hypothécaires la plus élevée depuis deux ans.

Le quatrième trimestre de 2024 a représenté 33% du total, ce qui coïncide probablement avec la baisse des taux d'intérêt. Cette tendance souligne la forte demande de financement immobilier dans le Royaume, ainsi que l'impact des changements de politique monétaire sur les coûts d'emprunt.

Le Royaume progresse régulièrement vers son objectif de 70% d'accession à la propriété d'ici à la fin de la décennie.

Selon les dernières données officielles du programme de logement - une initiative dans le cadre de Vision 2030 - la propriété familiale saoudienne atteindra 63,74% en 2023.

Alors que les initiatives de diversification économique continuent de stimuler le développement du logement et les aspirations à l'accession à la propriété, le paysage hypothécaire du Royaume devrait rester dynamique, influencé par les tendances mondiales et nationales.

L'augmentation des émissions de prêts hypothécaires résidentiels est le signe d'une confiance croissante dans le marché immobilier saoudien. Avec la baisse des taux d'intérêt et les efforts continus du gouvernement pour développer l'accession à la propriété, le secteur du logement du Royaume semble prêt pour une croissance soutenue dans les années à venir.

L'un des principaux facteurs influençant les taux hypothécaires en Arabie saoudite est le Saudi Interbank Offered Rate, ou SAIBOR, qui sert de référence pour les prêts à taux variable.

Le riyal saoudien étant rattaché au dollar américain, les fluctuations des taux d'intérêt dans le pays nord-américain ont un impact direct sur le SAIBOR et, par conséquent, sur les coûts d'emprunt dans le Royaume.

En septembre, la Réserve fédérale américaine a amorcé un changement de politique monétaire en réduisant les taux d'intérêt de 50 points de base. Cette mesure a été suivie de deux réductions supplémentaires de 25 points de base chacune en novembre et en décembre.

L'assouplissement de la politique monétaire américaine s'est traduit par une baisse des taux SAIBOR, ce qui a rendu le financement du logement plus accessible et a contribué à l'expansion notable des prêts résidentiels.

Bien que la récente baisse des taux hypothécaires ait alimenté la demande, les mouvements futurs du SAIBOR dépendront de multiples facteurs, notamment la trajectoire de la politique de la Réserve fédérale, les conditions économiques de l'Arabie saoudite et la liquidité du secteur bancaire.

Lors du troisième forum du Fonds d'investissement public pour le secteur privé, qui s'est tenu à Riyad ce mois-ci, le ministre saoudien des Affaires municipales et rurales et du Logement, Majid al-Hogail, a annoncé que 65 promoteurs locaux ont investi plus de 200 milliards de RS dans le secteur du logement, soulignant ainsi le rôle clé du secteur privé dans le développement urbain.

M. al-Hogail a souligné que la Vision 2030 est à l'origine d'une transformation du secteur immobilier en Arabie saoudite, avec des développements allant de logements abordables à des projets de luxe.

Il a également insisté sur la nécessité de redéfinir l'urbanisme pour l'adapter à la diversification économique et à la croissance rapide de la population urbaine du Royaume.

Selon le ministre, les secteurs des municipalités et du logement ont contribué pour plus de 16% au produit intérieur brut réel de l'Arabie saoudite en 2024, tandis que les secteurs de l'immobilier et de la construction ont attiré près de 16% du total des flux d'investissements étrangers.

Il a également noté que les transactions résidentielles à Riyad ont augmenté de 51,6% entre juillet 2023 et juillet 2024, totalisant 18 500 ventes d'une valeur de 26,6 milliards de RS, citant un rapport de la société de services immobiliers CBRE.

M. al-Hogail a également souligné la croissance remarquable du financement immobilier, indiquant que le portefeuille de financement immobilier du secteur bancaire est passé de 165 milliards de RS à plus de 850 milliards de RS.

Il a attribué cette croissance à un environnement d'investissement stimulant et favorable, qui, selon lui, a atteint un stade favorable pour les acteurs du secteur privé local et international.

Les banques saoudiennes adoptent de multiples stratégies pour améliorer les liquidités et soutenir la croissance des prêts immobiliers. L'une d'entre elles consiste à émettre des Sukuk et des obligations conventionnelles afin de renforcer leur base de capital et de s'assurer qu'elles disposent de fonds suffisants pour continuer à accorder des prêts hypothécaires.

En outre, la Saudi Real Estate Refinance Co. joue un rôle essentiel en achetant des hypothèques aux banques, libérant ainsi des liquidités pour de nouveaux prêts et améliorant la stabilité du marché.

Le soutien du gouvernement reste également un facteur crucial, les initiatives du ministère du logement et du fonds de développement de l'immobilier fournissant des garanties et des subventions qui réduisent les risques de prêt des banques et encouragent la poursuite de l'émission de prêts hypothécaires.

En outre, les banques saoudiennes diversifient leurs sources de financement en formant des partenariats avec des investisseurs mondiaux et des banques étrangères, attirant ainsi davantage de capitaux dans le secteur du financement immobilier.

La transformation numérique joue également un rôle croissant, les banques intégrant des solutions fintech, des évaluations de crédit automatisées et des plateformes hypothécaires numériques pour rationaliser le traitement des prêts, réduire les coûts opérationnels et améliorer l'accessibilité pour les emprunteurs.

Ces efforts combinés aident les banques à maintenir un flux régulier de liquidités tout en soutenant le secteur immobilier en pleine croissance du Royaume.