Camélia Jordana dans une série Disney+, plateforme qui prend l'accent français

La chanteuse et actrice française Camelia Jordana pose à la 74e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France. (AFP / Valery HACHE)
La chanteuse et actrice française Camelia Jordana pose à la 74e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France. (AFP / Valery HACHE)
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Publié le Lundi 16 janvier 2023

Camélia Jordana dans une série Disney+, plateforme qui prend l'accent français

  • «Irrésistible» (6 épisodes de 30 minutes), dont le tournage vient de commencer et dont la date de diffusion n'est pas encore connue, est l'une des six nouvelles productions françaises au menu de Disney+ en 2023
  • «La France regorge de talents, avec un véritable savoir-faire lorsqu'il s'agit de certains genres comme l'action à la française, qui jouit notamment d'un beau succès en dehors de la France»

PARIS: La chanteuse et actrice Camélia Jordana va tenir pour la première fois le rôle principal d'une série, dans "Irrésistible", comédie romantique qui sera diffusée cette année sur Disney+, a indiqué lundi la plateforme à l'AFP.

"Irrésistible" (6 épisodes de 30 minutes), dont le tournage vient de commencer et dont la date de diffusion n'est pas encore connue, est l'une des six nouvelles productions françaises au menu de Disney+ en 2023.

Les autres sont les séries de fiction "Les amateurs, saison 2" (avec François Damiens et Vincent Dedienne, disponible depuis le 4 janvier) et "Tout va bien" (avec Virginie Efira et Nicole Garcia), la série documentaire "Kaiser Karl" sur le couturier Karl Lagerfeld, et les films "Antigang: la relève" et "Une zone à défendre".

Après notamment la série saluée par la critique "Oussekine" l'an passé, Disney+, "présente dans plus de 100 pays", souhaite proposer "davantage de créations originales françaises", a expliqué Pauline Dauvin, vice-présidente chargée de ses contenus originaux, dans un communiqué présentant son programme pour 2023.

"La France regorge de talents, avec un véritable savoir-faire lorsqu'il s'agit de certains genres comme l'action à la française, qui jouit notamment d'un beau succès en dehors de la France", a-t-elle poursuivi.

"Irrésistible" est créée par Clémence Madeleine-Perdrillat, qui a dirigé l'écriture de la saison 2 de la série d'Arte "En thérapie".

Camélia Jordana y joue le rôle d'une créatrice de podcast à succès qui a un coup de foudre pour un mathématicien. Mais dès qu'elle se trouve en sa présence, elle éprouve des crises de panique dues au traumatisme que lui a laissé une précédente rupture.

La chanteuse et actrice y est accompagnée à l'écran par Théo Navarro-Mussy ("Hippocrate"), Simon Ehrlacher ("Plus belle la vie", "Les Revenants") ou Marion Séclin ("Christmas Flow").

Selon Disney+, "Irrésistible" a pour cadre "un Paris réaliste et authentique, loin des clichés touristiques" et est en partie tournée "dans des quartiers rarement filmés", les XIXe et XXe arrondissements.

Outre les productions françaises, Disney+ proposera plusieurs séries internationales inédites. Parmi elles, "The Full Monty" (la suite du film à succès 25 ans après, avec les mêmes acteurs), "Ahsoka", issue de l'univers Star Wars, ou encore "Anatomie d'un divorce" (avec Jesse Eisenberg et Claire Danes).


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com