La France et le Qatar discutent de la coopération humanitaire en Syrie

Des responsables qataris ont rencontré l'ambassadrice de France pour la Syrie, Brigitte Curmi (Photo, QNA).
Des responsables qataris ont rencontré l'ambassadrice de France pour la Syrie, Brigitte Curmi (Photo, QNA).
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Publié le Lundi 16 janvier 2023

La France et le Qatar discutent de la coopération humanitaire en Syrie

  • Des entretiens ont eu lieu entre des responsables qataris, des associations caritatives et l'ambassadrice française pour la Syrie
  • Les discussions ont porté sur la coopération conjointe en matière d'aide humanitaire et de développement pour la Syrie

DOHA: Le Qatar et la France ont engagé des discussions sur une coopération conjointe en matière d'aide humanitaire et de développement pour la Syrie, a rapporté dimanche l'agence de presse du Qatar.
Des entretiens ont eu lieu entre des responsables du ministère des Affaires étrangères de Doha, du Fonds du Qatar pour le développement, de la fondation Education Above All et de l’organisation Qatar Charity, et l'ambassadrice de France pour la Syrie, Brigitte Curmi, en visite dans le pays.
L'ambassadeur de France au Qatar, Jean-Baptiste Faivre, a également assisté à la réunion.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le 26e avion de secours de l'Arabie saoudite atterrit au Liban

L'avion, opéré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, était chargé de diverses aides, notamment de nourriture, de matériel médical et d'abris. (SPA)
L'avion, opéré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, était chargé de diverses aides, notamment de nourriture, de matériel médical et d'abris. (SPA)
L'avion, opéré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, était chargé de diverses aides, notamment de nourriture, de matériel médical et d'abris. (SPA)
L'avion, opéré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, était chargé de diverses aides, notamment de nourriture, de matériel médical et d'abris. (SPA)
L'avion, opéré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, était chargé de diverses aides, notamment de nourriture, de matériel médical et d'abris. (SPA)
L'avion, opéré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, était chargé de diverses aides, notamment de nourriture, de matériel médical et d'abris. (SPA)
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  • La poursuite de la mission suit les directives du roi Salman et du prince héritier Mohammed bin Salman

RIYAD : Les efforts humanitaires de l'Arabie saoudite en faveur de la population libanaise déplacée par le conflit se poursuivent avec l'arrivée du 26e avion de secours à l'aéroport international Beyrouth-Rafic Hariri samedi matin.

L'avion, opéré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, était chargé de diverses aides, notamment de nourriture, de fournitures médicales et d'abris, a rapporté l'agence de presse saoudienne, SPA.

Cette mission continue suit les directives du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane pour soutenir le peuple libanais.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le chef du Hezbollah s'engage à coopérer avec l'armée pour le respect du cessez-le-feu avec Israël

Une photo diffusée par la présidence iranienne montre le chef adjoint du Hezbollah libanais, Naim Qassem, lors d'une réunion avec le nouveau président iranien à Téhéran le 29 juillet 2024. (AFP)
Une photo diffusée par la présidence iranienne montre le chef adjoint du Hezbollah libanais, Naim Qassem, lors d'une réunion avec le nouveau président iranien à Téhéran le 29 juillet 2024. (AFP)
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  • Le chef du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, s'est engagé vendredi à coopérer avec l'armée libanaise, chargée de veiller au respect du cessez-le-feu avec Israël
  • La trêve, qui a mis fin à plus d'un an d'hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte entre les deux belligérants est déjà mise à l'épreuve

BEYROUTH: Le chef du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, s'est engagé vendredi à coopérer avec l'armée libanaise, chargée de veiller au respect du cessez-le-feu avec Israël, dans sa première intervention depuis son entrée en vigueur mercredi au Liban.

La trêve, qui a mis fin à plus d'un an d'hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte entre les deux belligérants est déjà mise à l'épreuve: l'armée israélienne a annoncé vendredi avoir mené une frappe aérienne contre le Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

"La coordination entre la résistance et l'armée libanaise sera de haut niveau pour appliquer les termes de l'accord" de cessez-le-feu, parrainé par Washington et Paris, a assuré Naïm Qassem dans un discours préenregistré.

Le plan prévoit le retrait dans un délai de 60 jours de l'armée israélienne du sud du Liban, où elle est entrée le 30 septembre, une semaine après avoir lancé une campagne de bombardements massifs contre le Hezbollah.

Le Hezbollah doit, lui, se replier jusqu'au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière, et démanteler son infrastructure militaire dans le sud, où seuls l'armée libanaise et les Casques bleus seront déployés.

"Que personne ne mise sur des problèmes ou un conflit" avec l'armée, a ajouté le chef du Hezbollah qui a récemment succédé à Hassan Nasrallah, tué par une frappe israélienne fin septembre dans son fief du sud de Beyrouth.

"La résistance sera prête à empêcher l'ennemi de tirer profit de la faiblesse du Liban avec nos partenaires (...) et en premier lieu l'armée", a-t-il poursuivi, s'engageant à contribuer à "renforcer les capacités défensives du Liban".

Naïm Qassem s'est aussi prévalu d'une "grande victoire" sur Israël, empêché "de détruire le Hezbollah, et d'annihiler la Résistance ou de l'affaiblir". Affaibli par l'opération israélienne, qui a notamment décimé sa direction, le mouvement armé et soutenu par l'Iran reste toutefois un acteur incontournable sur la scène politique libanaise.

- "Guerre intensive" -

"Il y a peu, des activités terroristes et le déplacement d'un lance-roquette mobile ont été détectés dans le sud du Liban", avait indiqué plus tôt l'armée israélienne, en publiant sur X une vidéo montrant une frappe sur un camion roulant lentement.

Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a menacé jeudi d'une "guerre intensive" en cas de violation de la trêve, après une première frappe de l'armée sur une installation utilisée, selon elle, par le Hezbollah pour stocker des roquettes de moyenne portée.

L'armée libanaise, qui a commencé à déployer troupes et blindés dans le sud du pays, a accusé jeudi Israël d'avoir violé "à plusieurs reprises" l'accord.

Des soldats israéliens ont aussi ouvert le feu vendredi sur des habitants du sud du Liban lors de funérailles dans un village frontalier, selon l'agence de presse libanaise Ani.

L'armée israélienne a prévenu dès mercredi les habitants du Liban --dont 900.000 ont été déplacés en 13 mois d'hostilités-- rentrant chez eux dans le sud de rester à l'écart de ses positions. Elle a imposé jeudi un couvre-feu nocturne dans tout le secteur au sud du Litani, reconduit jusqu'à samedi matin.

Le président français Emmanuel Macron, dont le pays fournit, avec les Etats-Unis, un soutien à l'armée libanaise, a appelé à la cessation "immédiate" de toutes les "actions qui contreviennent" à la mise en oeuvre du cessez-le-feu, lors d'entretiens jeudi avec le Premier ministre libanais Najib Mikati et le président de la Chambre des députés Nabih Berri, un allié du Hezbollah.

- "Soutien à la Palestine" -

"Notre soutien à la Palestine ne s'arrêtera pas et se poursuivra par différents moyens", a par ailleurs assuré le chef du Hezbollah, sans plus de précision.

Le Hezbollah avait ouvert un front "de soutien" au Hamas contre Israël au début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien.

La formation affirmait auparavant qu'elle ne cesserait ses attaques contre Israël --qui ont déplacé 60.000 habitants dans le nord du pays-- qu'avec la fin de la guerre à Gaza.

Selon les autorités libanaises, au moins 3.961 personnes ont été tuées depuis octobre 2023, la plupart depuis fin septembre. Du côté israélien, 82 militaires et 47 civils sont morts en 13 mois, selon les autorités.


Gaza a sombré dans l'anarchie, estime l'ONU

La bande de Gaza a sombré dans l'anarchie, avec une hausse de la famine, des pillages généralisés et des viols de plus en plus fréquents dans les camps de réfugiés, alors que l'ordre public s'est effondré, ont déclaré vendredi des responsables des Nations unies. (AFP)
La bande de Gaza a sombré dans l'anarchie, avec une hausse de la famine, des pillages généralisés et des viols de plus en plus fréquents dans les camps de réfugiés, alors que l'ordre public s'est effondré, ont déclaré vendredi des responsables des Nations unies. (AFP)
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  • "J'ai été particulièrement alarmé par le niveau de la faim", a déclaré M. Sunghay lors d'un point de presse à Genève, en vidéoconférence depuis Amman.
  • "L'effondrement de l'ordre public et de la sécurité exacerbe la situation, avec des pillages généralisés et des luttes pour des ressources qui se sont raréfiées", a-t-il témoigné.

GENEVE: La bande de Gaza a sombré dans l'anarchie, avec une hausse de la famine, des pillages généralisés et des viols de plus en plus fréquents dans les camps de réfugiés, alors que l'ordre public s'est effondré, ont déclaré vendredi des responsables des Nations unies.

L'ampleur de la souffrance des Palestiniens de Gaza "doit être vue pour être vraiment comprise", a déclaré Ajith Sunghay, chef du bureau des droits humains de l’ONU dans les Territoires palestiniens, après sa dernière visite à Gaza.

"J'ai été particulièrement alarmé par le niveau de la faim", a déclaré M. Sunghay lors d'un point de presse à Genève, en vidéoconférence depuis Amman.

"L'effondrement de l'ordre public et de la sécurité exacerbe la situation, avec des pillages généralisés et des luttes pour des ressources qui se sont raréfiées", a-t-il témoigné.

"L'anarchie à Gaza, au sujet de laquelle nous avions sonné l'alerte il y a des mois, est là", a-t-il dit, soulignant que la situation, prévisible, aurait tout à fait pu être évitée.

M. Sunghay a déclaré que de jeunes femmes, dont beaucoup ont été déplacées à plusieurs reprises, ont signalé le manque d'espaces sûrs et d'intimité dans leurs tentes de fortune.

"Certains affirment que les cas de violence sexiste et de viol, d'abus envers les enfants et d'autres formes de violence dans les camps de réfugiés ont augmenté, en raison de la guerre et du délitement de l'ordre public, a-t-il ajouté.

Récupération dans les décharges 

M. Sunghay a décrit la situation dans la ville de Gaza comme "horrible", avec des milliers de personnes déplacées qui se sont réfugiées dans des "conditions inhumaines, avec de graves pénuries alimentaires et des conditions sanitaires terribles".

Il a raconté avoir vu, pour la première fois, des dizaines de femmes et d'enfants gazaouis fouiller dans les déchets de décharges géantes.

Le niveau de destruction à Gaza "ne fait qu'empirer", a-t-il ajouté.

"Tous ceux que j'ai rencontrés demandent que mette fin à cette situation. Assez", a-t-il asséné.

Il a déclaré que l'aide que l'ONU devait apporter aux 70.000 personnes qui vivraient encore dans le nord de Gaza était entravée, en raison d'"obstacles répétés ou des rejets de convois humanitaires par les autorités israéliennes".

"Il est absolument évident qu'une aide humanitaire massive doit arriver – et ce n'est pas le cas", a-t-il déploré.

Le porte-parole du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits humains, Jeremy Laurence, a appelé à un cessez-le-feu immédiat.

"Les tueries doivent cesser", a affirmé M. Laurence, "Les otages doivent être libérés immédiatement et sans condition. Les personnes détenues arbitrairement doivent être libérées".

"Tous les efforts doivent être faits pour fournir d'urgence toute la nourriture, tous les médicaments et toute l'aide vitale dont Gaza a désespérément besoin", a-t-il insisté.

L'attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.207 personnes du côté israélien, en majorité des civils tués le 7 octobre 2023, selon un décompte de l'AFP à partir des chiffres officiels israéliens et incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza.

La guerre menée par Israël en représailles a tué 44.330 personnes à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.