Si Donald Trump finit par céder, Joe Biden inaugurera sa présidence des Etats-Unis dans près de 60 jours. Et dans près de six mois, en juin 2021, ce sera au tour de l’Iran d’avoir son élection présidentielle
Aujourd'hui, le ministre iranien des Affaires étrangères mohamed Jawad Zarif et le président Hassan Rohani qui prévoient le retour à la Maison Blanche des démocrates, trouvent dans ce fait une occasion- d'écarter à court terme les groupes qui leurs sont rivaux dans l'arène politique iranienne.
Biden a déjà signalé la possibilité de revenir à l’accord nucléaire, mais contrairement au souhait de l’Iran, il n’a montré aucune indication pour la levée des sanctions déjà en place.
Pour sa part, Zarif place ses espoirs dans son amitié avec d’anciens responsables américains de l’administration de Barak Obama pour mettre fin à la situation paralysante actuelle en Iran. C'était l'époque où les médias faisaient référence aux ministres des Affaires étrangères américain et iranien par leurs prénoms, «Jack» et «Javad»; l'époque où Joe Biden était vice-président.
Cependant, le monde dans lequel l’accord nucléaire a été signé avec l’Iran en 2015 est un monde très différent de celui d’aujourd’hui. Actuellement, si l’on considère les développements régionaux et internationaux, l’Iran et les États-Unis, ainsi que les voisins de l’Iran, sont dans des positions totalement différentes de celles qu’ils occupaient sous la présidence de Barak Obama.
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